Introspection, Intuition,
Réalisme et Indépendance
ARNAUD SEGLA

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Segla, Arnaud, 1978-, auteur

Introspection, Intuition, Réalisme et Indépendance / Arnaud Segla.

(Manuels)
Textes en français et en anglais.

ISBN KDP :9781790665532

1. Entrepreneuriat. 2. Entreprises appartenant à des minorités. 3. Minorités dans les affaires. I. Wisemen Council, organisme de publication. II. Titre.

HB615.S436 2018

338′.04

C2018-942541-5F

Dépôt légal
Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2018 Bibliothèque et Archives Canada, 2018

Maquette et mise en pages: ASSOUKA
Photo de couverture © nielvdw
Conception couverture: Salah Amrane
admin@thewisemencouncil.com.

 

“Chaque Homme est important
aux yeux de Dieu”

Gonzo
Le concept de Gonzo a été développé par Hunter S. Thompson et appliqué au journalisme notamment avec la caractéristique de l’écriture à la première personne et la subjectivité. Cela voudrait dire aussi en italien “idiot, crédule, dupe”. Il s’agit également à ce jour d’un style de pornographie, d’un personnage du MuppetShow et d’un studio d’animation japonais. (Source Wikipédia)
Dans notre cas nous l’utilisons dans plusieurs déclinaisons d’une famille de hashtags relatifs aux dimensions du projet de The Wisemen Council (La Méthode Ka). “Gonzo” pour nous signifie “le plaisir de vivre simplement” et indique qu’un migrant pour raisons économiques intra et inter états (Peuple de l’a-guère et de l’âme erre) doit mener une Vie à la fois authentique et spirituelle pour s’accomplir humainement et matériellement d’où son importance… Pour Dieu.

#Gonzodefinition

Gonzo = Gon zo = Finit le feu (Stress)= finit le feu de l’empressement = finit l’outrance vis-à-vis du Temps… Tranquilement! Pas vite. FA

Sommaire

Introduction 11
Avant de commencer 13
L’Essence du combat 13
Énoncé d’Économie métaphysique à défaut de poursuivre la Physique quantique… 13
Rea d’évolution 15
La Contre-Élection 15
Mode, doper Râ Sion 17
INTROSPECTION 19
Aliéné(e), toi-même! 19
Pour un retour à l’unité de la Umma 20
Comprendre l’importance du lâcher-prise total dans la Correction de l’Attitude 23
L’Amour de L’Homme Parole et la Vérité de L’Homme Énergie 25
Le règne du Con Sultan 25
La résolution du Conseil des Sages 27
Calmons-nous, nous sommes grands. 28
Les Anges abaissés. 30
Gonzo 31
Le Pèlerinage dans le passé 31
INTUITION 35
#1 35
#2 35
#3 35
#4 36
#5 37
#6 38
#7 38
#8 38
#9 39
#10 39
#11 40
#12 40
#13 41
#14 41
#15 42
#16 43
#17 44
#18 45
#19 46
#20 46
#21 47
#22 48
#23 49
#24 49
#25 50
#26 50
#27 51
#28 52
#29 53
#30 54
#31 54
#32 55
#33 55
#34 56
#35 56
#36 56
#37 57
#38 58
#39 59
#40 60
#41 61
#42 62
#43 62
#44 64
#45 65
#46 67
#47 67
#48 68
#49 69
#50 69
#51 70
#52 70
#53 72
#54 72
#55 73
RÉALISME 74
Le resto le plus coool en ville! 74
Bookit Bookit 76
Studio Alkemy Yoga & Wellness 79
Gloria Degbo vous présente “Olahitan” 82
A la découverte de Rivera Dance Studio et de Walter Rivera 90
Plongez dans l’univers de l’événementiel avec NeoFuse 95
Portrait de The Wisemen Council, une firme de consultation et un Think Tank dédiés aux migrants économiques. 107
Plongeons au cœur des saveurs africaines avec chef Edmond! 110
Mélina Nseme présente l’Afro’fit, un concept de mise en forme à l’africaine et d’éveil à une alimentation saine 113
Plein feux sur Djimy Rouzard et le coaching de l’estimeet du dépassement de soi. 117
Promouvoir en ligne des créateurs de mode Afro. Un défi de taille pour Honorine Lombolou 125
Dans les coulisses de la chanson africaine avec Carine au Micro 128
L’Éden rose nous révèle les secrets du marché du soin naturel 133
L’univers des accessoires très originaux créés par Zaïna Mensah avec la Maison Calixta. 142
Un regard porté sur la Souveraineté économique,migrants inter et intra états, issue « des Afriques » 147
Un simple témoignage, en avant-première, sur l’œuvre « La Méthode Ka » par Isabelle Fotsing. 154
INDÉPENDANCE 157
De l’utilité de son projet vers l’offre commerciale 157
Penser en entrepreneur et agir en chargé de projet 159
Le développement économique est plus une question de perception 161
Emmanuel! Dieu est avec nous. 163
Moins de flash plus de cash 166
La Renaissance ou les remords, nous vaincrons!* 168
Time disorder 170
Développement de l’Afrique. Pourquoi prendre la solution pour le problème ? 171
Comprendre la dynamique de l’économie de communautés 174
15 minions pour l’entrepreneuriat des minorités 176
LaVision de The Wisemen Council sur le renouveau socioéconomique interculturel québécois 178
We should better strive for Wealth alleviation 184
De la Vente à un client au Conseil sur les achats d’un pair 186
Annexes 192
Arrivée à Dakar pour la mission UNITERRA avec le CECI 192
Transmission du plan de travail de la mission 192
Journée internationale de la femme à l’ONG Alphadev. 193
Pause à l’île de Gorée 194
Début de la formation pilote avec les anciens CAP 195
Rencontre avec une Chargée de projet Aide humanitaire du CECI 195
Dans la cours des grands!!! 196
Se préparer à ouvrir l’horizon aux jeunes 197
Qu’on créé… 199
L’Action suit son cours à Cotonou… 200
Dans notre collection 202
Collection Développement économique : 202
Collection Identité ethnique : 205
Collection développement durable : 206

Introduction

Cet ouvrage est la suite du premier recueil d’articles (« Attitude, Correction, Simplicité et Modération) qui a été le fruit des premières années de composition dans le cadre du Blog Ethnic Entrepreneurs Ethniques. Après les relations interculturelles, un accent fort a été donné vers le développement économique et durable dans les communautés composant l’Actionnariat des Diasporas de l’Ouest et l’Entrepreneuriat des Favelas des pays Sources des continents du Sud ainsi que l’Intelligentsia des Sultanats du Centre. Cette réunion stratégique Ouest-Sud faite entre ilots de minorités ethniques en consensus d’intégration et groupes ethniques en processus d’autonomisation est nécessaire face à la menace mâle que constitue la sur-sollicitation en exportation de ressources et la surexposition à l’importation de biens de consommation. Tous deux sont faits paradoxalement à bas coûts ne permettant pas un équilibre commercial ni budgétaire des états ainsi exploités, opprimés et spoliés. Dans le même temps ces pays partenaires pratiquent les pires excès dans le dumping et la destruction des ressources naturelles et humaines au centre de nos Valeurs traditionnelles et spirituelles. On a généralement les dirigeants que l’on mérite et ils administrent, malgré le Peuple, les intérêts de leurs frères pervers exogènes et de leurs possessions privées endogènes. Cependant, des voix et des voies alternatives se font jour pour redonner un Futur économique aux Sud à travers la réappropriation populaire de l’initiative et des projets économiques pour l’affirmation du renouveau de la Civilisations Noires et Métis faite de la diversité ethnique et ECO logique. Cela passe par le renforcement de nos capacités à réinitier et développer nos modèles issus de notre philosophie informelle authentique manquant d’un soupçon de stratégie pour devenir une industrie concurrentielle sur l’échiquier mondial.
Ainsi sur le modèle du premier volet déjà publié, ce recueil est décomposé en quatre parties :
• La première partie Introspection porte sur des pièces de notre vision du renouveau par Attitude ethnique
• La deuxième partie Intuition porte sur des pièces de points de vue sur diverses questions de développement communautaire et populaire
• La troisième partie Réalisme porte sur des pièces de témoignage de parcours entrepreneuriaux
• La quatrième partie Indépendance porte sur des pièces de la Vision économique de l’apport de notre philosophie informelle dans les Cités occidentales essentiellement

Une annexe complète l’exposé du champ d’action du Peuple en marche pour sa Liberté et son Respect. Cet ouvrage n’est pas qu’un simple témoignage du potentiel de la culture entrepreneuriale ethnique mais surtout une exhortation à l’effort économique et écologique notamment par l’investissement sous forme de Capital Action par les professionnels, d’initiatives économiques marginales de para entrepreneuriat et des projets d’affaires soutenus par un accompagnement stratégique par l’élite de ce combat engagée pour la fondation d’un espace économique transfrontalier entre l’Actionnariat des Diasporas de l’Ouest et l’Entrepreneuriat des Favelas du Sud ainsi que l’intelligentsia des Sultanats du Centre, par la mise en place de ponts de solidarité. C’est à cette condition que les nombreux prédateurs ne respectant plus le minimum de règles de préservation de la Terre seront repoussés au-sein de leur propre œcoumène qu’ils protègent de tout partage pendant qu’ils pratiquent le saccage de celui des autres locataires de la planète.

Avant de commencer
Voici un texte introductif qui rappelle l’orientation du projet au sein du Livre de la Méthode Ka ainsi que sa vision :
L’Essence du combat
Le cœur du Message est :
« Chaque Homme est important aux yeux de Dieu. »
C’est un rappel de la valeur de la Vie que nous recevons en don pour nous accomplir et rejoindre notre station initiale de gloire. Ainsi se dévoile-t-elle en un Seigneur, Omar, dont le lien avec son vicaire, l’homo animus, se fait par l’effort. Les fruits du Royaume (The Black Kingdom, Le Royaume Noir) auxquels sont appelés les membres de cette communauté sont la Richesse simple (patrimoine transmissible) et l’Amour simple (Fierté et Amitié).
L’exhortation ultime est la fréquentation (commerce dans un marché intercommunautaire puis vers extérieur) des pairs pour renforcer notre pouvoir économique. De sorte qu’il soit possible de réaliser la vision :
« Faire de l’économie informelle une alternative de qualité au Système libéral. »
Tel est l’Essence du combat
Énoncé d’Économie métaphysique à défaut de poursuivre la Physique quantique…
Le vrai développement viable et durable utile à l’Afrique et ses Diasporas est dans la Qualité de Vie, Rituelle et Spirituelle, et non dans la création de Richesse et de Valeur selon le modèle des Cités occidentales. De même, l’accomplissement stable et respectable facile à l’Homme Noir et Métis est dans l’Identité de l’être, voué à devenir Sorcier Seigneur Dieu Roi Lions et Guerrier Saint Sultan Calife Tigres, dans les Nations de Juda et de la Umma, et non en tant que brebis ou esclaves des autres Peuples. Le piège du Salut, Renaissance Idéologique, Renouveau Charismatique et Reconstruction Socioéconomique, serait de ne pas voir la Grandeur de la Civilisation Noire, Multi ethnique et réalités, pour courir indéfiniment la perfection économique (Argent) et sociale (Image) sans entrer l’éternité et l’immortalité de la Providence par le Message de l’Esprit de Correction dans l’Attitude et le Résultat, Esprit de Kama : le Temps du corps. C’est le défi et le rôle de la communauté, réduit dans l’affectif et l’effectif, les Hanafis Simples, eux voués à l’action et la fréquentation en tant que Maîtres du Temps, Amis au SA bas, Promoteurs (Patrimoine; Énergie/Monnaie) et Fiers (Empathie; Sentiments/Information), Fils de la Terre. Calme retrouvé de l’Arbre de l’Énergie dont le fruit est la Vie par la (Pro) création (Pouvoir), anciennement plongé dans le Feu de l’Enfer, parmi les autres Arbres des familles spirituelles du Jardin d’Eden comme la Forêt des Abeilles et les Oasis d’Oran : Arbre de la Conscience, Cèdre (Majesté) du nord, dont le fruit est la Confiance par le Lâcher-prise (Pourvoi), Arbre du Livre, Olivier (Sainteté et Noblesse) du Maghreb au centre et du Moyen Orient à l’est, dont le fruit est la Connaissance par les deux montants de l’Amour dont le fruit est la foi par le Courage (Paie) et de la Vérité dont le fruit est la loi par la Patience (Paie), et l’Arbre de la Pensée ou Parole, Pommier (Génie) d’Europe ou Figuier (Commerce) d’Asie, Eurasie à l’ouest, dont le fruit est la Mort par la Préservation (Pureté). L’Arbre du Temps est une plante grimpante ou liane, Calebassier d’Afrique au sud, dont le fruit est l’Acceptation par le Silence (Paradis).
« Au Zoo on voit les Animaux et à Zion, les Homo. » 😉
Rea d’évolution
Les révolutions durables et viables prennent du Temps et la Main de DIEU. Ce n’est pas le cas des révoltes printanière. Les évolutions de l’Histoire interviennent de façon cyclique pour l’Humanité. Celui qui a de l’Énergie (monnaie) est celui qui peut mener des actions pour sa communauté. Celui qui maîtrise les Sentiments (informations) est celui qui peut vendre des consultations par leurs Qualités. L’Afrique achète ses orientations stratégiques (pour l’information) de l’Occident qui lui vole ses ressources énergétiques (par la monnaie) et la laisse dépendante (à consommation) et non performante (en innovation). Le réveil des Consciences doit se situer dans la Patience à épargner et mettre à disposition du Capital d’action pour chaque projet et initiative ainsi que le Courage à oser et atteindre la maturation dans l’exercice entrepreneurial par simple pragmatisme social et économique. Là résidait, à Harlem, la différence entre Marcus Garvey, le connaissant, et Ho Chi Minh, le combattant. Être porteur d’un Message de Liberté et être porte du Passage vers la Liberté.
« La Révolution silencieuse de l’e-Monde et de l’Un, Terre net »
La Contre-Élection
« Après avoir décimé, spolié et parqué les peuples autochtones en réserves, le débat a puaisément s’orienter sur l’accueil ou non au Québec des migrants pour raisons économiques issus du poids de l’oppression et de l’exploitation (post mondialisation) occidentale et orientale sur leurs propres terres. Ce débat stérile et futile, est tenu et maintenu par les « migrants de souche » descendants et héritiers des colonies françaises d’Amériques. Ainsi, à leur arrivée, les « migrants de couche », devant combler les espaces socioéconomiques laissés vacants par les vagues précédentes, de par leur minorité ethnique et politique, sont à leur tour, sous-estimé, paupérisés et marginalisés dans des classes sociales de réserve offrant peu de mobilité et surtout ne laissant comme seuls choix, que la complaisance de broderie et la braderie de connaissances, comme clés de leur Liberté ».
De fait, un Monde où les Sciences Politiques ont guidé et été la référence pour l’évolution de l’humanité a perdu de son intérêt à mesure que ses acteurs n’ont plus renouvelé leurs étoffes et surtout leurs offres. Ne serait-il pas venu le temps pour que l’Économie avec ses entrepreneurs, en gens d’affaires responsables, hérite de ce pouvoir de diriger les communautés, les idées et les destinées?
The Wisemen Council lance un projet d’économie politique et d’écologie ethnique, La Méthode Ka, dont le livrable est de poser les fondations de l’ECO World, c’est à dire initier un mouvement viable et durable visant à faire de l’économie informelle une alternative de qualité au Système libéral. Cette firme de consultation et Think Tank spécialisée dans la Stratégie de projets, publie plusieurs ouvrages d’une œuvre déclinée sous la forme d’un corps de connaissance en Économie de communauté et d’une Anthologie pour le renouveau de l’identité ethnique. Ils mettent ainsi l’accent sur deux aspects de l’Attitude Simple appropriée à notre contemporain : la transmission de Patrimoine et l’appropriation de Fierté par le biais de la Fréquentation socioéconomique.
Ils vous invitent tout simplement à contribuer par vote (un achat = un vote) à accompagner et permettre le déploiement des activités de ce projet tout au long de sa Vie. Surtout n’hésitez pas à passer l’information aux pairs et à rejoindre vous aussi la communauté par communication de vos coordonnées.
« L’Intention Lean est transversale à tous les processus de stratégie de projets en Économie de communauté. Encore appelée Attitude Simple, elle consiste en le Courage et le Calme à tout moment de fragilité psychique et physique ainsi qu’à tout environnement financier critique et christique pour accomplir son projet avec Performance (Qualité) et Innovation (Adaptation) au sein de la Confiance en soi et en Dieu. »
Mode, doper Râ Sion
Le principe de cette révolution silencieuse pour la souveraineté économique des migrants inter états (Diaspora) et intra états (Perfora) dans l’espace francophone et au-delà dans le monde Noir et Métis sous oppression et exploitation est Simple. Chacun à son niveau doit fournir un effort calme tout au long de sa vie pour accomplir un projet économique à temps plein ou partiel (para entrepreneuriat) en se créant un patrimoine (Épargne pour Capital action) à transmettre la génération suivante et une Fierté à témoigner. Le principe de base du mode opératoire est la fréquentation économique par échange inter communautés et partage intra communautés de biens et services, débouchés et ouvrages, et projets et initiatives. Chaque acteur économique est un Share Wiser qui fait la promotion de son projet d’affaires selon le principe d’une campagne électorale : un achat = un vote jusqu’à l’atteinte des objectifs nominaux annuels ou du cycle de temps prédéfinis dans son plan de projet d’entreprise. Les indicateurs permettant se faire un suivi de la performance de chaque acteur économique sont l’Actif Financier et Minier Net Cumulé qui viennent respectivement de l’Économie de l’Effort par la Promotion (Push/Putsh de Publicité) et de l’Écologie du Corps le Charisme (Pull/Pool de Licenciés). Ainsi, la dette est comme une maladie (au sens animiste de la transgression encore dite « péché ») dont il faut se purifier avant qu’elle n’affecte le Corps, l’Âme et l’esprit. Elle n’a rien à voir avec le crédit garanti pour un levier financier et la Stratégie de victoire est dans la multiplication et la fréquence des opérations économique en considérant une Vente, un Financement ou un Investissement comme une victoire et un Achat ou un Endettement comme une défaite dans le cadre d’une auto-compétition pour son propre Salut, indépendance financière, celui de sa famille de Cœur et in fine de sa communauté. Ceci est donc un résumé précis du principe de l’économie de Communauté qui prône le Partage de Ressources (Énergie/Monnaie) et de Sources (Sentiments/Information) entre communauté ethniques et non Nations pour le bien de la Terre et du vieux Monde.
« Quand ces Boubous comprend, ses boubous kiss or »

INTROSPECTION
Aliéné(e), toi-même!
Dans le désormais classique débat sur la stratégie de la renaissance africaine et, notamment sur l’aspect de la religion, Il est commun de considérer ceux qui souhaitent maintenir la continuité avec la Tradition abrahamique, comme « aliénés ». Ainsi tout refus de rupture franche avec l’existant qu’ils soient économique, politique ou social est vu comme un manque d’éveil de conscience si ce n’est de la traîtrise.
Concernant le nouveau type de spiritualité à suivre dans ce mouvement d’émancipation, la religion dite africaine recueille en son sein un ensemble de déçus des dogmes exogènes hérités au cours de l’histoire. La valeur refuge devient alors la pléthore des traditions ancestrales dont il peut être parfois difficile de définir un socle commun. Cela est toutefois justifié par un souci de préservation et de restauration de notre patrimoine en ce domaine. Là où le bât blesse quelque peu, c’est que l’on n’est pas sûr que dans ce processus, la foi, qui est l’élément essentiel pour réunir autour d’une pratique rituelle, ne soit pas délaissée pour la rébellion intellectuelle et identitaire.
Le but de ce propos n’est pas forcément de jeter l’anathème sur ceux qui fournissent des efforts pour faire émerger cette religion africaine. Seulement, il est bon de garder à l’esprit que pour préserver la liberté d’adhésion, le choix d’alternatives qui privilégient une continuité avec la succession de révélation qui ont marquées les peuples, les époques et les espaces a sa légitimité. En effet, l’humanité évolue et atteint un degré de maturité qui nous fait dire que l’autodéfinition en matière spirituelle est mûre pour passer à l’avènement de philosophies personnelles et bien guidées. De fait il n’y a plus aliénation lorsque le chercheur en spiritualité s’adonne à sa quête en démêlant le vrai du faux et surtout en édifiant sa foi par les expériences de vie de grands maîtres (tous horizons confondus) qui ont manifesté une voie de rayonnement de la lumière divine sur Terre.
Vouloir le rétablissement de la Vérité dans le continuum des sensibilités spirituelles est un effort global, à appeler de nos vœux et qui concerne chacun des serviteurs de Dieu et fait intervenir la Correction des falsifications et autres pièges de manipulation interne ou externe au courants spirituels. Rien à voir, alors, avec la remise en cause de la grande Tradition qui véhicule la même loi universelle à l’humanité et qui prouve, à bien des égards, la constance de Dieu. Ce serait autrement jeter le bébé avec l’eau du bain. C’est une autre forme d’ignorance que de laisser l’orgueil et le ressentiment voiler l’éveil d’une conscience car alors apparait, hélas, une réelle et plus grave aliénation : celle de l’égo.
Pour un retour à l’unité de la Umma
Dans la grande Tradition des religions, il est fréquent de rappeler la prophétie selon laquelle l’Islam deviendra la seule religion pratiquée sur la Terre à la fin des Temps. Bien que ceci soit vécu comme une menace pour la plupart des tenants des autres courants, il convient de préciser que parler d’Islam est avant tout une question de soumission à Dieu et de prosternation du Cœur de l’être du vicaire dans le contemporain des sollicitations du Monde. Par son message de Vérité, l’invitation est faite aux musulmans de tout bord et tout particulièrement ceux se réclamant du Saint Prophète (psl) (Al muhmidiiyn) d’être la référence pour enjoindre le convenable et interdire le blâmable.
De nos jours, force est de constater que cette mission de l’Islam, qui lui a valu son élection sur les autres religions, est fortement chahutée dans la perception des autres communautés. Cela peut être dû à l’action malsaine et extérieure de ceux dont le rôle est de s’opposer au plan divin mais aussi à l’oubli voire la négligence des membres de la nation islamique qui s’exposent ainsi, au processus d’involution qui mène in fine à la transgression (Dieu s’est porté garant).
Les hadiths nous montrent, à maintes reprises, à quel point le Saint Prophète (psl) se soucie de sa Umma ce dès l’engagement initial, dans sa mission terrestre et au jour du jugement. Il conviendrait alors, au minimum, de faire l’effort de prendre conscience et d’honorer en retour cette sollicitude envers nous par l’unité entre nous, les membres de cette communauté.
L’Islam peut être expérimentée généralement, par la conviction du Cœur (de l’être qui varie selon les époques) et/ou par la dévotion selon la loi prescrite. L’une est une connexion immanente et l’autre se fait par reconnaissance de la transcendance de Dieu. Ainsi, Cheikh Ibrahim Niass nous a rappelé, à juste titre, que le fondement de notre foi était dans l’acte de soumission, la Shahada (« Il n’y a de divinité à part Dieu et Mohamed est son prophète »), qui prend progressivement racine en nous par l’islam, l’imân et l’ihsân, à mesure que nous pratiquons avec sincérité notre culte. Il s’en suit que les attributs et effets sur notre comportement en découlent naturellement en faisant apparaitre de la noblesse dans le caractère, sans que l’on poursuive cet objet et que l’on soit porté à dévier dans l’étiquette.
Les sources de division au sein de la Umma sont nombreuses et ont grandi au fil du temps. On oppose les shiites aux sunnites, le soufisme aux wahabisme; les personnes pratiquant le Mawlid à ceux ne le faisant pas; Les nouveaux convertis aux musulmans de naissance; ceux consommant des produits illicites (alcool et/ou du porc) à ceux s’en préservant; ceux ayant une orientation et une pratique sexuelle dirigée vers ceux du même sexe qu’eux à ceux respectant la loi de procréation; ceux qui prient 5 fois et ceux qui ne prie pas; ceux qui parlent arabe et ceux qui ne comprennent pas ce qu’ils prononcent; etc. Il faut oser le dire tous ces dissonances sont souvent le fait du jugement porté sur l’autre et d’un manque de pardon. Pourtant le Seigneur de l’Islam est principalement invoqué, comme étant Le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux (parmi Ses 99 attributs) ce qui devrait se refléter comme Signe de reconnaissance de la communauté à laquelle le Message a été révélé :
« Le jugement désunit et le pardon rassemble. »
Nulle utilité de se désolidariser outre mesure de l’image, manipulée ou non, qui est véhiculée par la Umma auprès de autres communautés. Être non arabe ou dit « modéré » ne met pas à l’abri du regard d’autrui qui pêche trop souvent par l’ignorance et l’égo. C’est précisément à ce moment qu’intervient la responsabilité voire le devoir du musulman de corriger pour faire reculer le faux et préserver la Vérité :
« Tous les musulmans sont égaux sauf dans la piété. »
Le Messie Issa ibn Maryam (psl) qui a non seulement accompli la loi divine révélé à Moïse et qui est le précurseur de l’Islam (en tant que prototype annonçant le Paraclet et archétype de sainteté issu d’Abraham (psl)) dans sa forme mystique et ascétique, a appelé à l’Amour pour le prochain et pour soi (en temple de Dieu). Ce Message culmine avec la Miséricorde promue par l’Esprit de Vérité, le Noble Coran. Ainsi donc, fonder un état islamique dans le cadre de l’accomplissement des prophéties eschatologiques (symboliques ou historiques) et de l’avènement du Sauveur des musulmans (l’Imam Mahdi (RA)) et du retour du Messie (psl), doit d’abord, simplement et fondamentalement concerner un état d’âme voire d’esprit et non la seule souveraineté territoriale. La plus grande communion des musulmans, pris dans l’universalité, doit se faire par le Cœur de l’être contemporain pour former une Nation spirituelle et être d’un secours, en serviteurs, au tableaux prophétiques vécus par les successifs élus suscités par Dieu en réponse à la prière des opprimés de la Terre.
« Un rêve même prophétique reste allégorique »
Comprendre l’importance du lâcher-prise total dans la Correction de l’Attitude
Voici une infographie qui présente l’importance de l’Acceptation sincère à tous les niveaux de l’expérience de l’être et de la Vie. Le point central est l’Acceptation de cette Nature simple (destinée) pour vaincre sont ego (peur de mourir) et se réapproprier sa liberté d’esprit. Cela ouvre à tous les aspects de la spiritualité jusqu’au Salut qui, dans cette ère, consiste en la Richesse simple ou patrimoine transmissible et à l’Amour simple ; intérieurement par la fierté et extérieurement par l’amitié; au sein des membres de la communauté. L’Attitude est l’élément essentiel à corriger pour poser les fondements durables de la renaissance africaine et au-delà celle du Monde Noir…

ERRATUM : lire Acceptation de la Foi (Simplicité) pour vaincre le déni de la Réalité.
L’Amour de L’Homme Parole et la Vérité de L’Homme Énergie
Le 14 février 1992. Fête de l’Amour. L’Avion aux deux Anges atterrit à Damas. Le Messie vêtu de son manteau rouge et les cheveux ruisselant de gouttelettes d’eau est accueilli par le Peuple de l’a-guère en liesse. Le Mahdi l’accueille et l’invite à diriger la prière mais le Messie décline. « Je suis. » Le Dajjal tremble. La prophétie s’accomplit une fois de plus.

Le règne du Con Sultan
L’Heure s’annonce. Une autre.
Les vicaires et les corsaires se dévoilent
La communauté de l’ère est jugée et un Peuple élu
L’Amour de l’Enfant et la Vérité du Franc
L’oppression par la race tombera
La Vie attend la mort pour se révéler
Déjà le Prince observe l’élan de son cœur
Mais demeure pris dans le sommeil de la peur
17 ans de combat et le relai est transmis
40 mois, un minimum pour ouvrir sa poitrine
Puis la nuit, d’où cette nuit?
Celle qui forge le destin
Et le cycle reprend
L’oppression par la monnaie tombera
L’oppression par l’information tombera
L’Heure s’annonce. Une autre.
Ô Net’teté!

La suite de l’histoire est faite de défi et de déni pour l’héritier spirituel descendant des sangs dons. Le Soufyani et le Dajjal tremblent. Guérir de la dépendance aux substances qui briment le don mystique et réveiller le Peuple de l’a-guère pour l’effort économique qui le rendra à nouveau fier. Voilà le Livre descend. Le combat d’Hommes est lancé. Fête du vaudou. Le 10 janvier 2012.

L’héritage
Et l’illégitimité se donne du pouvoir
L’Energie ne s’écoule plus
La fréquence a perdu sa porteuse
L’injustice est le quotidien du au faux Prince
Vieux, à l’uniforme jaune, des panthères de la Liberté
Ignorant la mort-râle, il rit jaune aussi, jeune et têtu que la tête à eu
Il vise, l’autre dévise, il allie, l’autre délie et il dénie face au même défi de Justice
Et détruit la mémoire d’une œuvre
Qui, bien qu’imparfaite, préservait la Paix
Le Peuple souffre inutilement et se demande
A quand la fin de ce siège ?
Que le sang serve à nouveau la vitalité
Et non la sève de rituels sacrifices
A vouloir le revenu sans le travail
Le trône sans la bénédiction
Voici que l’effort devient prière de Vie
Pour retrouver le sens de la Concorde

VÉRITÉ D’AFRIQUE

Shame on them
My life is over
And still don’t know how to live Heir
Shall we dance to heal the Soul
When the Spirit of ancestors call for change
The suffering in fear can’t be the pain in Life
Is it a right not to be norm male
And to connect with God in troubles
I believe in Freedom, Free doom
For a pro faith of Simplicity
Let me get rid of the rainbow
This pill Low that kills my brain
Day after Day
Now it’s my responsibility to be confident

LOVE OF THE SELF
Dans cette ère, la monnaie opprime l’âme (après la race). La fin du fiduciaire pour le numérique (sans spéculation et avec souveraineté amorcera le Salut par la victoire sur la manipulation commerciale (dû à l’insuffisance de revenu) et sur l’immaturation mentale (dû au poids du rôle socioéconomique).
La résolution du Conseil des Sages
Le sens du combat d’Hommes qui s’est engagé une fois de plus contre le Système impérialiste entretenu par une minorité décadente n’est plus tant ethnique voire racial. Il vise la souveraineté économique des peuples avilis culturellement et ayant des ressources exploitées par des tiers extérieurs sans retombées bénéfiques locales. Que ce soit au Québec ou dans les zones monétaires de l’Afrique francophone, un réveil des Consciences semble important pour corriger l’Attitude de complaisance qui anime les résidents de ces deux espaces vis-à-vis des exactions et de la manipulation exercés à leur encontre depuis leur expérience respective “d’un temps de comptoirs”. Les liens commerciaux et les flux migratoires entre ces pairs partageant le même idéal de liberté appelle à de meilleurs échanges interculturels pour favoriser à la fois l’intégration économique par l’emploi décent et l’essor économique par la compétence réel pour servir de levier à la possession avantageuse de ressources naturelles. Cela peut sembler paradoxal à prescrire mais la jeunesse de Kama, sa Diaspora et ses Sympathisants, ethniques, en tant que Peuple élu de l’a-guère, doit libérer (par le Lean) son intention en vue de produire (par Agilité) toute action pour mériter le pouvoir économique ouvrant à la suffisance de revenu et l’exercice du rôle socioéconomique traditionnel. L’effort stratégique doit être porté sur le jumelage de diasporas avec des couches populaires pour créer une force alternative et concourante d’investissement et sur l’ouverture à une philosophie du Réalisme issue de la mise à profit de la propension à la religiosité, des identités ethniques, appliqué à l’économie dans le but de viser, respectivement, la sécurité financière (solidarité communautaire) et la confiance en Dieu. Renaitre économiquement implique l’engagement à la Fréquentation pour permettre la circulation des flux monétaire (Énergie) et d’information (Sentiment). Dieu, est de nouveau avec nous et la recherche de source de fierté et la transmission de patrimoine doit se faire en lieu et place du désir de confrontation (et non un esprit d’affirmation) et de restauration du passé (et non de réappropriation du Futur). C’est à ce prix que le Peuple de l’a-guère, fédéré, viendra à bout de la grande angoisse de notre ère: le stress (peur liée à l’inconnu de la Vie après l’affranchissement mental et commercial de la Manipulation et de l’Ordonnance*).
* respectivement poison de l’âme et du corps
Calmons-nous, nous sommes grands.
Nous sommes à l’ère du Temps et l’outrance vis-à-vis de lui mène à un besoin de célérité dans l’acquisition de revenu et à l’immaturité face au rôle socioéconomique. Cela donne ce qu’on pourrait appeler un péché de Capital si ce n’est un autre péché capital. En effet, chaque Homme nait avec un certain Capital aligné sur le destin qu’il doit accomplir. Bien que le Monde actuel nous enhardisse à croire que nous pouvons tout faire si nous le voulons (le rêve n’amaigri qu’un), force est de constater que la conséquence de cet état d’esprit est que l’on poursuit des passions qui sont l’émanation de notre ego. On dira trop souvent sans vraiment y réfléchir que l’on maître de notre destin et de notre vie. A vrai dire, et je pense qu’il faut prendre le temps de méditer là-dessus, nous ne sommes maîtres que notre libre arbitre qui nous a été attribué de façon privilégiée en plus de la Volonté pour notre rôle de Vicaire de Dieu.
Ce libre arbitre nous permet de choisir si nous voulons transcender notre destin ou suivre nos passions. De même si nous acceptons la vie tel qu’elle nous vient de la Providence par le Temps ou si nous préférons courir derrière des illusions. La première réaction qui pourrait venir à l’esprit est de se dire que la vie n’aurait aucune saveur si nous restons cantonnés au lâcher-prise total qui serait vu comme une démission face à un pouvoir de décision qui rend libre. Tout le défi se situe là pourtant : à chaque instant, le libre arbitre est de décider si on suit son destin ou une passion. Autrement dit si on suit son cœur ou son mental. Le sentiment ou les pensées. Pour ce faire on se doit de respecter la Loi divine immuable transmises aux Homme depuis Adam et reprise par le Messie Issa ibn Maryam dans son « N’ayez pas peur ». Cette loi est le Courage. C’est le levain qui guide l’exercice du libre arbitre par la volonté. La Foi quant à elle invite à reconnaitre l’unicité de Dieu et à lui vouer le culte selon la voie qui nous a choisi sachant qu’il n’y a « Point de contrainte en religion ».
Ainsi prend naissance une philosophie de vie où l’on se dépouille de tout gras doctrinal pour la Simplicité. On est alors en mesure d’afficher une Attitude de Confiance faite d’une disposition intérieure au Courage et d’un comportement de Lâcher-prise donc de Calme.
Le destin n’est pas une fatalité mais plus un contrat inscrit dans un Livre qu’on a loisir d’interpréter comme un jeu d’improvisation sachant que certains consignes (les décrets) servent de balises à nos efforts pour atteindre les différentes stations spirituelles et existentielles d’accomplissement humain. Il est possible, cependant, de changer de destin, en mieux ou en pire, par grâce ou mérite, selon la nouvelle inflexion donnée à l’âme (Coran VIII, 53) d’où l’intérêt de l’exercice de purification de l’âme qui anoblit et ouvre le cœur (ou un autre centre spirituel dans le corps) à la prosternation devant Dieu et l’exaucement de la prière.
Nous sommes grand en tant que vicaire de Dieu sur Terre et l’état de fébrilité dans le stress dû à la frénésie du Monde ne sied pas avec ce rôle de Commandeur. La Gravité et le Calme sont plus indiqués pour préserver la Force vitale qui constitue la sève de notre Arbre de Vie. Tout est dans l’Attitude de Confiance (Courage et Lâcher-prise) que l’on retire d’une vie intérieure riche et entretenue par la spiritualité. Nous sommes dans l’air du Temps où la Correction de notre Attitude s’impose par la Simplicité et vers la Modération.
Les Anges abaissés.
Il y a sans doute un risque majeur à fonder des espaces économiques élargis sous forme de zones de libres échanges assortis ou non, à terme, d’une monnaie commune, lorsque la stabilité financière venant de la cohérence, de la cohésion et de la confiance mutuelle des membres la constituant n’est pas réellement établie. La philosophie de « l’Union » pertinente au moment des indépendances devrait réalistement laisser place à celle d’une fédération de pouvoirs d’action (et commercial), vers un objectif et envers des oppressifs, laissant à chacun la liberté de son accord (adhésion) et de son apport (application) à une vision stratégique élaborée et vulgarisée par des experts acquis à la cause défendue (sous forme de manifeste et non de plan). Le péril encouru est, manifestement une fragilisation des écosystèmes locaux face à des opérateurs économiques internationaux ainsi qu’un risque de dévaluation pure et simple de la monnaie choisie (et non crée). Ce qui reviendrait, in fine, à perdre le bénéfice des efforts de plusieurs acteurs économiques et leader communautaires engagés dans le combat pour le retour à la souveraineté économique et identitaire de l’Afrique.
« Chaque Homme est important aux yeux de Dieu. »
Gonzo
Le concept de Gonzo a été développé par Hunter S. Thompson et appliqué au journalisme notamment avec la caractéristique de l’écriture à la première personne et la subjectivité. Cela voudrait dire aussi en italien “idiot, crédule, dupe”. Il s’agit également à ce jour d’un style de pornographie, d’un personnage du MuppetShow et d’un studio d’animation japonais. (Source Wikipédia)
Dans notre cas nous l’utilisons dans plusieurs déclinaisons d’une famille de hashtags relatifs aux dimensions du projet de The Wisemen Council (La Méthode Ka). “Gonzo” pour nous signifie “le plaisir de vivre simplement” et indique qu’un migrant pour raisons économiques intra et inter états (Peuple de l’a-guère et de l’âme erre) doit mener une Vie à la fois authentique et spirituelle pour s’accomplir humainement et matériellement d’où son importance… Pour Dieu.
#Gonzodefinition
Le Pèlerinage dans le passé
L’Humanité entre progressivement dans sa séniorité et le Guerrier Adulte mature et mûr se doit de se réconcilier par la Correction avec l’Enfant intérieur qui est le Moteur de sa Force à travers la Foi qu’il témoigne dans son Attitude. Bien que la Tradition Animiste se soit relativement bien conservée et surtout n’ait pas manquée en incantations, louanges et danses (toutes trois expressions chargées d’émotions constituant les formes de prière Noire utilisant le médium de la Force vitale, Énergie consciente, Sang, Humeur et Ka), le choc de civilisation avec le Monde occidental a dénaturé et perverti l’Essence de ce culte en véhiculant des notions de péchés, de paradis et d’enfer mal comprises par les missionnaires eux-mêmes pour la plupart déconnectés de la Source du Message. Ils n’ont pas su reconnaître dans les pratiques existantes les similitudes entres les mythes bibliques et ceux des cosmogonies des Peuples primordiaux (et primitifs) qui sont déchargés pour la plupart du poids de la culpabilité.
Ils ont, en effet, fait la promotion de la rédemption par la croix du Roi (Chemin christique) en lieu et place de l’initiation par le choix du Soi (Commun socioéconomique) qui mène l’un à la crédulité dans la Voie en tant que Brebis et l’autre à la responsabilité dans la Vie en tant qu’Homme. La déstabilisation des repères et piliers Mystiques a eu l’effet d’avoir un peu plus terni la Nature Vicariale et l’authenticité des peuples Noirs leur donnant le défi de rétablir en eux l’harmonie entre l’héritage du passé et la vision d’avenir céleste qui leur était proposé après consentement aux souffrances supposément salvatrices pour leur karma mais devenues de fait légitimes et qui devaient leur être infligées par la suite. Les peuples Noirs se sont trouvés dans la position d’un dieu Janus au trait d’un Jésus réformant par le bouddhisme cette dualité (karma du passé vs Gloire du Futur) en l’Homme, par l’illumination ou résurrection, en donnant l’exemple de sa Vie pour sauver et non en se donnant la mort sur un objet de torture en toute dépravation de son Église naissante. Le péché a de tout Temps été une impureté qui se retire en Animisme par un rituel et non par la confession d’un Lion à un Espion ou un Pion. Quant à l’enfer ou le paradis ce sont des notions rassemblées dans celle du séjour des morts où chacun retrouve le fruit de ce qu’il a semé de son vivant en bien ou en mal. Rien de nouveau en somme pour le Noir si ce n’est que la ruse et l’arquebuse ont su lui prouver l’efficacité de la nouvelle approche imposée par des personnes d’une autre famille spirituelle avec d’autre lois que le principe de l’interdépendance (Maât) cher aux communautés ethniques pour leur cohésion socioculturelle.
Ces malins prédicateurs étaient, qui plus est, réputés des morts du Monde (Passion en erreur de Pharaon: laissez les morts enterrer leur morts) et sans Sel de Vie (Soumission en rigueur de Panthéon : l’adoration en Esprit et en Vérité). Le cas de l’Islam est similaire sauf que la jonction a été proposée au niveau Mystique spirituelle (Soufisme) et non Mythique traditionnelle (Christianisme) ce qui a permis une modification des rites à partir d’une immersion plus profonde mais mieux tolérée et acceptée car sans opposition doctrinale de fond et permettant l’adaptation. Ainsi, à la suite de ses Ancêtres mis en esclavage mental par la Religion et non la Communion (Vrai Message du Messie Issa Ibn Maryam symbolisé par l’Eucharistie en Temps de famine et qui a perdu son sens par involution pour la simple lecture et spéculation sur les seuls textes Saints), l’Homme Attitude souhaite tracer sa Voie de Vérité et d’Esprit par le retour au Sentiment de Fierté et la réconciliation par Amitié avec le vieux Monde devenu e-Monde car adjoint à l’esprit (électrons de la créativité). Le vieux Monde Noir n’a jamais reconnu auparavant l’e-Monde ni valorisé son intellectualisme pédant actuel et sa perdition dans le mauvais usage de l’outil Internet aliénant dans sa conception originelle de l’être (fait uniquement de l’âme et du corps sans l’esprit). Cela passe donc par un pèlerinage intense dans les Sources fécondes du passé pour retrouver le sens intemporel du patrimoine symbolique du témoignage Sacré et Astral des dieux de notre Univers à nous, Noirs, soumis à DIEU: l’Esprit de Kama, Le Temps, qui ouvre à l’immortalité par la Vie éternelle c’est-à-dire en plénitude, sans stress…
« Puisse le vieux Monde demeurer une Source féconde pour se réconcilier l’e-Monde à la Tradition et la Terre donner un Sentiment de Fiers aux Fils et Filles du Taire Mystique. »
Qu’il en soit ainsi.
Amin. Ata.
A.

INTUITION
#1
« Ne néglige pas ta richesse. Si tu fournis beaucoup d’efforts et obtiens peu de revenu, c’est qu’il faut t’appesantir sur ta stratégie. Si malgré la mise à jour de la stratégie, le succès n’est toujours pas là, penche-toi sur le modèle d’affaires. Dans tous les cas, vise toujours la maximisation de ton profit tout en respectant la durabilité de l’écosystème. »
#2
« L’entrepreneuriat ne s’apprend pas vraiment dans les nombreux cours et livres disponibles sur le marché, il se construit réellement par sa propre pratique (essai-erreurs) et la capacité à tirer des leçons de ses expériences et de celles issues du compagnonnage (pairs, mentor, coach, tiers partie prenante). Les livres et les cours vous donnent des outils et la philosophie globale mais à vous d’apprendre le métier par vos efforts et votre sagacité sur le terrain. »
#3
« L’insuffisance de revenu qui touche une bonne partie des communautés ethniques formant la diaspora dans les Cités occidentales et les couches populaires sur les terres mère ne se combat seulement avec l’initiative entrepreneuriale mais aussi avec de bonnes habitudes financières. Ces dernières doivent passer minimalement par le réflexe de l’épargne pour constituer un patrimoine transmissible et réaliser des améliorations (quantiques) dans les conditions socioéconomiques génération après générations. A son tour, l’épargne demande de réduire son rythme de vie pour aller à l’essentiel (low cost) de ses besoins et non les faire évoluer indéfiniment avec son revenu. »
#4
« L’approche genre et développement issue des Objectifs du Millénaire en matière de Développement (OMD) met l’accent sur la réduction des inégalités entre les hommes et les femmes en renforçant l’autonomisation économique de celles-ci afin qu’elles aient un impact sur le revenu du foyer et son emploi; donc sur la pauvreté. Seulement, il arrive que la situation de l’homme soit moins enviable à celle de la femme du fait de la forte prévalence du chômage dans les pays en développement. Ils portent en outre un devoir traditionnel de subvenir au besoin de leur foyer même s’ils peuvent y être aidé par leur partenaire. Dans ce cas il est mieux de parler « équité de rôle (socioéconomique) » que ce soit pour un homme, une femme, une fille ou un garçon tant il apparaît que l’effort de construction d’une économie passe par la contribution de chaque membre de la société. Cela permet aussi d’éviter le clivage homme femme si présent dans l’approche genre car à vouloir le résoudre en l’explicitant on ne fait que le renforcer dans les esprits. Du reste, il est mieux pour un foyer de vivre à partir de plusieurs revenus plutôt que d’un seul. »
Post-scriptum
La certitude que je partage et qui m’engage dans mon action est celle de la lutte contre les injustices. Je pense finalement et après mûrissement, qu’il faut plus voir l’objectif d’égalité ou d’équité Femme-Homme comme un objectif d’accès à un droit fondamental que les concerné(e)s peuvent exercer selon leur degré de confort avec l’exercice du rôle ou de ce pouvoir. Ainsi par exemple le droit à l’éducation est un acquis dans certains pays mais toutes les femmes ne souhaitent pas pour autant avoir un Phd. Certaines se contentent d’une maîtrise ou d’un certificat par exemple mais au moins elles peuvent étudier si elles le veulent. Ouvrir les possibilités économiques aux femmes sans faciliter l’exercice de l’usage personnel de ce pouvoir c’est encore les exposer à plus d’exploitation masculine potentielle selon moi.
Il m’apparaît également que l’enjeu dans le point de vue traditionnel soit la conservation du mandat séculier attribué à la femme (Gn 3;16) qui lui fait porter la responsabilité de la procréation (porter la vie en son sein) et de la complémentarité de l’homme (sous entendu sa soumission à celui-ci). Dans notre contemporain on peut se questionner sur la corélation entre l’égalité femme-homme et l’involution du modèle de cellule familiale nucléaire (mariage tardif et baisse de la natalité) dû aux différents choix de carrière et l’augmentation du délai d’atteinte d’une stabilité sociale permettant la fondation d’un foyer. Cela mis dans la perspective de la famille clanique ou étendue dans la plupart des pays dits en voie de développement, la crainte évidente suscitée par ce concept prosélytique et prophylactique (pour réduire la pauvreté) exogène serait la perte de l’héritage du groupe à travers le Temps basé sur le statut de richesse que constitue l’enfant (filet social et assurance vieillesse pour la famille) et de fierté pour la mère en tant que pilier des sociétés de partage (collectiviste). Il serait bon que l’accent soit mis sur les lois et l’éducation à ce droit en laissant aux individus la liberté de l’exercer.
#5
« L’intérêt d’adhérer et d’exercer au sein l’entrepreneuriat ethnique en marge des autres formes d’entrepreneuriat est de s’inscrire dans une démarche de valorisation et de préservation de pratiques commerciales essentiellement informelles et mises à mal par l’action d’édulcoration et d’entropie de la dernière mondialisation. C’est donc renouveler et renforcer la diversité culturelle dans le marché. Ceci se traduit dans le quotidien par la nécessité de définition de modèles et d’Attitudes alternatives qui reflètent les choix des acteurs économiques quant à leur performance (viabilité et durabilité), leur empreinte sur la Nature et le respect de leurs valeurs fondamentales. Au final, l’entrepreneuriat ethnique présente un enjeu de rééquilibrage du pouvoir économique et de la justice sociale contribuant à la liberté identitaire des communautés sous oppression ou moins favorisées »
#6
« La dimension personnelle d’un projet d’affaires a autant d’importance que la performance. En effet, le rôle inné de l’acteur économique doit s’aligner avec l’objectif principal du projet d’affaires. Cela permet de toujours être à l’optimum des décisions et des actions visant le développement économique et durable d’une communauté. »
#7
« Il ne semble pas très sain de vouloir un renouveau économique africain sans démarche de réflexion et d’action guidée par une recherche de solutions endogènes aux réalités vécues par les populations. On observe, par phénomène de mode et de tendances, des propositions de stratégie qui orientent et facilitent des types de projets de développement (Innovation, énergies renouvelables, lutte contre le changement climatique, pauvreté, équité de genre etc.) selon un agenda qui n’appartient pas forcément au continent et qui préserve l’état d’assistance et les Attitudes avilies par un regard juge externe. Il convient de renouer avec l’effort tant humain (autonomisation) que financier (autofinancement) pour gagner en indépendance économico-identitaire »
#8
« L’épargne et l’éducation financière des entrepreneurs constitue l’élément nécessaire à l’efficacité de l’économie de communauté (social, ethnique, informel et numérique). En effet la performance et l’innovation réalisée dans les métiers et par l’activité économique ne peut avoir d’impact durable que si les mécanismes de dépendance habituelle à l’assistanat et aux agendas urgents sont remplacés par la constitution d’un patrimoine permettant à la fois de tenir les temps de soudure mais aussi d’avoir accès puis de tirer profit du crédit par le recours aux leviers financiers. Cela permet donc au système libéral de continuer à suivre sa dynamique de crédit et à l’Informel d’imprimer une nouvelle donne par une Attitude volontaire et favorable à la réappropriation du Futur économique des pays en voie d’affirmation. »
#9
« Le para-entrepreneuriat permet de satisfaire à la fois la nécessité de jouer un rôle minimal dans le Monde pour puiser des ressources par son emploi mais aussi de viser son accomplissement humain par la fructification des dons de Vie. Cette dernière mène à se définir quant à son identité spirituelle puis son image authentique pour bâtir sa Fierté d’entreprendre. Ainsi l’Attitude c’est-à-dire l’Amour dans l’action et la Vérité de la disposition issue de l’âme guide les choix que nous faisons dans nos projets d’affaires et maintiennent la cohésion entre tous les aspects de notre parcours dans cette double réalité. »
#10
« L’intégration économique dans une optique interculturelle est sans doute préférable à l’inclusion en ce sens qu’elle préserve surtout les identités ethniques puis favorise un développement économique adapté aux réalités et défis de chaque groupe constituant la société. L’approche jugée inique de la mondialisation a été, me semble-t-il, de plonger les pays aux fondements ethniques dans une inclusion qui s’est faite à leur détriment du fait du niveau peu élevé de performance de leurs économies favorisant les phénomènes d’assimilation et d’entropie culturelle. L’économie de communautés propose de favoriser des interactions entre sphères d’efficience transversales propices à leur développement durable. »
#11
« Sortir des logiques et des Systèmes qui maintiennent l’oppression économique et identitaire en Afrique, demande d’une part un changement profond d’Attitude quant au sentiment de faiblesse structurelle et culturelle. En effet la pauvreté et uniformité ne sont pas des réalités du continent. Il s’agit d’une mauvaise lecture des ressources et des potentialités qui amènent des choix de gestion endogènes et souvent exogènes mal éclairés. D’autre part, et de façon paradoxale, un autre changement est nécessaire dans la référence constante au passé sans intégration du Futur dans l’action permanente de construction. Ainsi la principale source d’inertie vient de la justification par le vécut traditionnel et l’expérience ancestrale face au phénomènes naturels ou surnaturels. La conséquence est de limiter la portée de l’adaptation en maintenant l’entreprise économique dans la créativité sans assez recourir à l’innovation gage de compétitivité dans l’échiquier international. Adhérer à l’Esprit de Correction pour faire de l’économie le Culte pur du Simple africain par l’effort et le Courage c’est accepter cette mue dans le contemporain pour se réapproprier, ici et maintenant, la course de préservation de notre patrimoine civilisationnel et informel par l’affirmation. »
#12
« Le financement nécessaire au recours de la philosophie informelle en complément puis ascendant alternatif au Système libéral doit passer par une réallocation des revenus des structures économiques et des états vers ce secteur avec un désengagement progressif de la dépendance aux sources prédictives et formelles. La nouvelle réalité est celle des cycles économiques courts appelant à une adaptation constante des stratégies et des acteurs pour garantir un niveau minimum de débouchés à l’offre d’utilité. A terme le modèle des 13E de l’économie de communautés est sensé assurer la transition vers une économie informelle indépendante et pouvant servir de refuge aux aléas du système financier de l’économie de marché dont la spéculation présente in fine plus de risque que l’effort humain pour produire des résultats respectivement anticipatifs et tangibles. »
#13
« Une bonne alternative informelle au concept de filet social formel censé réduire l’insuffisance de revenu chez les personnes vivant des situations financières critiques est à la fois de formaliser la responsabilité de partage des individus les plus riches des communautés avec une compensation au niveau de leur fiscalité et d’assurer également une dotation aux membres non productifs conforme à l’équité des rôles socioéconomiques dans les familles. En effet le devoir de solidarité commun qui se limite généralement à la famille cellulaire dans le formel s’étend bien souvent au clan dans les réalités des Sud. Ainsi les individus les plus riches y seraient les substituts de proximité de l’état en matière d’assistance sociale. Cette valorisation de leur rôle invite les gouvernants à favoriser l’accélération des projets d’affaires créateurs de richesse pour leur mise à contribution dans un court délai à l’effort global de justice sociale. L’état doit cependant jouer pleinement son rôle macroéconomique en ce qui concerne notamment les lois, la sécurité, les infrastructures, l’énergie (et l’eau), l’éducation et la santé. L’Afrique peut éviter l’inlassable imposition de modèles exogènes sans réflexion sur la reconstruction de ses propres solutions discréditée depuis la perte du contrôle de son Futur. Le vrai renouveau civilisationnel doit se faire avec les matériaux de notre propre réalité économique et identitaire »
#14
« L’aide au développement a pris souvent, par le passé, la forme de l’intervention technique et financière directe mettant en jeu des experts et des réalisations dont seul le bénéfice à court terme était recherché. Cela semble avoir fragilisé la capacité d’initiative des populations ainsi assistée tant par la facilité de recourir à la politique de la main tendue que par une perte de confiance en soi progressive. Bien que l’approche aie évoluée vers des méthodes permettant la mise à contribution des acteurs locaux, il n’en demeure pas moins que l’état paradoxal du fossé matériel ne permettent pas toujours un travail équitable et optimal entre les parties prenantes. Les partenaires des suds étant cantonnés au rôle d’expert de proximité avec les réalités locales et ceux des nords à celle des méthodologies et du financement dans un mode d’administration et une planification stratégique descendante. Or, l’initiation des interventions devrait se faire depuis l’identification des priorités faites à la base par les acteurs communautaires et mettant en jeu à ce moment la définition de moyens adéquats d’une coopération tout azimut internationale. Il est trop fréquent de voir des projets pertinents aller à la recherche d’une justification et d’une validation selon un menu d’offre de financement plus ou moins rigides auquel on doit s’adapter au péril trop souvent de leur esprit informel. Il devrait y avoir de la place pour une performance économique qui respecte la diversité culturelle et le droit à la souveraineté lorsque l’on met l’effort et le temps de la construire à partir de ces fondements naturels dans le contemporain. »
#15
« Ça prend de l’effort pour corriger une Attitude conditionnée. L’Afrique n’est pas tant soumis à une question de sous-développement qu’à un déficit de Réalisme tant dans les stratégies que dans l’effort pour construire des économies souveraines manifestes. Cela prend à la fois une réconciliation avec les fondements identitaires qu’une observance d’une Attitude simple adaptée aux défis contemporains c’est à dire par l’adoption d’une Conscience nouvelle d’Acceptation empreinte de Courage, Confiance, Calme et de Croyance. Il est en effet impératif de forcer le pas de la déconstruction des héritages mafieux et pernicieux du passé né des mauvaises fortunes dans les interactions civilisationnelles après la perte du leadership antique sur la Terre. La réappropriation du Futur économique de l’Afrique se fait sous l’égide de Dieu, par grâce de réhabilitation, mais pas dans des supplications sans passage à l’action. Un lâcher prise total s’impose toutefois dans les attentes et l’atteinte des fruits de l’Arbre de Vie des communautés ethniques du continent car la contribution de chaque génération d’Hommes est importante aux yeux de Dieu. Il n’est plus dès lors indiqué de parler de développement ou non mais de souveraineté socioéconomique retrouvée ou non par l’exercice du droit à l’auto-détermination culturelle et non l’oppression par l’entropie de mondialisation qui cantonne à un rôle de consommateurs spoliés simultanés. »
#16
« Le stress et l’angoisse ressentis par les Hommes de cette ère vient du fait qu’ils ne font pas ce qu’ils aimeraient faire dans leur vie autrement dit qu’ils ne vivent pas leur Vie. Ceci est dû à la contrainte exercée par le mode d’économie dans lequel on vit (principalement économie de marché) qui impose à tous d’être productif selon un carcan limité d’activités standard pour mériter de vivre. Elle ne tient pas compte des aspirations des Hommes à s’épanouir et à s’accomplir spirituellement et matériellement en respectant leur identité et leur créativité. L’Homme Attitude se doit de convertir les exigences oppressantes de performance et d’innovation (bien que faisant partie du code des affaires consacré) par le recours effectif à la Qualité (du gain* en satisfaction) et l’adaptation (au contemporain selon l’évolution) pour promouvoir son projet d’affaires. On se doit de recentrer l’Homme au cœur de l’économie et de ne plus idolâtrer de vains indicateurs de croissance. La renaissance de l’Afrique doit plus s’inscrire, après relecture et remise en perspective, dans une optique durable et pertinente de cohérence économico-humaine au lieu de celle du sacro-saint développement économique. Autrement dit cela appelle un alignement continu des besoins économiques (Monétisation) avec la réalité humaine (Acceptation) du moment. »
*Agrément dans l’usage de l’utilité.
#17
L’économie actuelle fait la promotion de la création de richesse et de la valeur (notamment par l’entrepreneuriat) entrainant dans son sillage celle de la consommation et de la croissance du PIB comme indicateurs par excellence. Cependant, à observer l’Attitude des pays riches, on peut se demander si leur mode de vie doit encore être la norme pour justifier le sacrosaint développement des pays du sud à référence ethnique. Compte tenu de l’état de la planète et du grand besoin en ressources renouvelables et durables, c’est plutôt le rythme des économies des pays dits pauvres qui serait à adopter tant il apparait que les nombreuses adaptations de leur revenu à leurs besoins résultent dans une empreinte réduite tant écologiquement qu’économiquement. Les couches populaires de ces pays sont les premiers acteurs et dépositaires de cette connaissance de vie à travers leur quotidien. Ainsi la pauvreté, in fine, n’est pas à réduire mais à adopter sans honte et dans le cadre d’un changement majeur de paradigme et de modèle dans cette ère. Si le but ultime du développement est juste de favoriser ou soutenir la consommation alors la pauvreté n’est pas à pointer du doigt car celle-ci se fait tout de même mais dans un esprit de modération qui préserve les ressources. Il s’agit alors d’une pauvreté améliorée que je nomme le plus souvent « suffisance de revenu » assortie de la culture d’affaires du “low-cost”. Cela ouvre la porte à la reconnaissance et la valorisation de la Voie informelle, entre autres, en supposant que ces tenants et utilisateurs acceptent de fournir l’effort nécessaire à sa conceptualisation et sa formalisation (codification) tout en respectant son Esprit guide: la foi en le Temps et la Providence pour l’accomplissement économique. C’en serait donc fini de l’éternelle et pesante problématique du sous-développement pour les pays du sud. Mais à eux de s’affranchir mentalement et commercialement de ce cliché pour opter pour la vision de « cohérence économique » entre le patrimoine et le besoin au sens microéconomique. Ou encore entre le revenu et l’environnement au sens macroéconomique.
#18
Le Québec est caractérisé par une économie du salariat. Le budget du gouvernement vise prioritairement à garantir à un nombre maximum de personne une source de revenu minimum permettant d’honorer les échéances de finances surendettées et accéder à un certain confort de vie pour payer le prix de la tempérance sociale. Ce qui est valable pour les personnes est valable pour l’état provincial vis à vis d’Ottawa. Du coup on a recours à la planche à billet que représente le secteur de la construction pour justifier une manne économique fédérale. A ce rythme, l’entretien au lieu du développement de nouvelles infrastructures appauvrit à long terme la province et la maintient dépendante de son environnement économique immédiat. Il est important de faire preuve de Réalisme et accepter d’introduire une part de responsabilité de production d’un complément libre de performance économique nécessaire à l’équilibre financier.
Les pays d’Afrique francophone sont caractérisés par des économies de l’assistanat. Les budgets des gouvernements visent prioritairement à garantir à un nombre minimum de personnes des sources de revenu maximum permettant de détenir les créances de connaissances surévaluées et procéder à un certain renfort des êtres pour faire payer le prix de l’ignorance académique. Ce qui est valable pour les pays est valable pour les zones monétaires vis à vis de la France. Du coup on a recours à la planche à billet que représente les projets de développement pour justifier des cailles de coopérants internationaux. A ce rythme, l’application au lieu de la recherche de nouvelles solutions avili à long terme le continent et le maintien peu confiant en sa capacité d’action populaire. Il est important de faire preuve de Réalisme et accepter de concourir de par ses efforts stratégiques d’acquisition de fondements satisfaisants d’alternatives économiques nécessaires à la réhabilitation culturelle.
#19
La performance vis-à-vis du Temps est un critère incontournable dans l’environnement économique contemporain et sert à classer les entreprises et les acteurs notamment par le temps de la réussite économique. Il ne serait pas responsable de s’y soustraire même en développant un modèle alternatif. Ce dernier doit plutôt convertir les conditions de l’effort nécessaire à cette performance de la résistance vers l’acceptation du rôle productif ou socioéconomique. Ainsi, la notion d’enjeux de résultats, par rapport à des prévisions de plus en plus spéculative et de moins en moins simulée, disparaît pour mettre en scène plutôt l’Attitude de confiance de l’acteur économique. En effet, celui-ci devra exercer le courage et l’effort dans son projet d’affaires par son capital, ses capacités voire le karma de son être et lâcher-prise totalement sur sa Vie pour produire un extrant de qualité et adapté à la satisfaction du client et donc à la durabilité et viabilité du revenu par la vente. Philosophie des « Mains vides ». C’est en cela que l’approche informelle replace l’Homme au cœur de l’économie contrairement à l’approche libérale qui l’asservit dans un Système financier friand en ressources. Nous proposons donc de viser la satisfaction du client par la qualité plutôt que la performance de l’acteur par l’expertise et l’adaptation de l’existant à l’environnement changeant plutôt que l’innovation perpétuelle pour une consommation soutenue.
#20
L’immigration pour raison économique amène de nombreux sacrifices mais aussi appelle à faire les bons choix pour éviter l’enlisement de sa vie et de son être. Le plus souvent le rêve de carrière dans son domaine de compétence est très vite enterré à l’arrivé dans les Cités d’accueil du fait des urgences financières. On se contente d’un emploi alimentaire, précaire, temporaire ou encore sécuritaire en attendant mieux. Même lorsqu’une amélioration de condition intervient on rentre très vite dans les rouages du Système où tout ce que l’on gagne est dépensé dans une pléthore de frais de services et de produits sensés nous procurer un confort que l’on estime mériter mais qui conduise souvent à l’endettement voire au surendettement. On devient alors esclave de ce Système dit libéral. L’approche de l’Éco animisme est d’exhorter d’une part à de l’ascétisme dans la richesse c’est-à-dire à consentir à réduire au strict nécessaire la consommation de biens et services mondain pour disposer d’un pouvoir d’investissement dans la communauté. D’autre part, elle exhorte à honorer le projet de vie que nous portons et ne pas le troquer pour un rôle socioéconomique imposé par agenda caché d’aliénation. De plus, elle oriente son utilité vers l’action solidaire envers les populations des terres mères à travers des initiatives sources d’emploi au titre d’un pont stratégique de débouchées vs main d’œuvre. En somme, pour la diaspora, la proposition est d’exercer un emploi quelconque et de développer une expertise à travers une entreprise individuelle et de transférer progressivement son temps vers ce projet de vie à mesure qu’on gagne en expérience quitte à s’en servir pour revenir à la carrière qu’on a toujours voulu exercer. Ainsi, par exemple, une personne cantonnée au rôle d’adjointe administrative peut développer un travail autonome en parallèle de conseil en marketing digital conformément à ses aspirations et réaliser in fine son intégration socioéconomique souhaitée initialement et qui lui été rendu difficile pour le maintien des privilèges, des pré-carrés et du niveau dans l’échelle sociale des membres de la communauté majoritaire hôte.
#21
La notion de succès professionnel semble de prime abord assez subjective et liée à l’époque, la culture ou le secteur d’activité. Cependant, il apparait, selon moi, quatre critères essentiels qui permettent de qualifier le succès professionnel. Il s’agit de la satisfaction personnelle (fierté), la reconnaissance des pairs (distinction), l’impact socioéconomique (utilité) et la valeur acquise dans sa carrière (expertise). Cette notion de valeur acquise est familière de la science gestion de projets et désigne “la valeur théorique des travaux exécutés, obtenue à une date donnée”. Il faut alors valoriser chaque réalisation entrant dans le cadre de l’avancement de son projet professionnel. Ainsi, le succès professionnel se définit, pour moi, comme “un état d’accomplissement conjugué de satisfaction personnelle, de reconnaissance des pairs, d’impact socioéconomique et de valeur acquise dans sa carrière.”
#22
L’économie informelle, bien que recueillant un nombre de plus en plus important d’individus, jeunes et femmes, vulnérabilisés et privés d’intégration sociale par manque d’accès à des sources de revenus décente et récurrentes, semble peiner à fournir à ses acteurs des perspectives vers la constitution de Patrimoine et de Fierté. Elle sert plus, jusqu’ici, de manne de substitution au filet social, désigné en pourvoyeur de services de base gratuits et de revenus minimum de vie, qui va de pair avec institutionnalisation de la solidarité dans les pays valorisant la nation. Dans les pays du sud, préservant la diversité ethnique, cette solidarité s’est toujours pratiquée par l’action de redistribution des membres les plus riches ou par la mise en commun du fruit du travail des communautés comme dans le cas du modèle économique mouride au Sénégal. Toujours est-il qu’il serait important et utile de rendre l’économie informelle performante vu son envergure et sa popularité pour réduire considérablement l’empreinte de la pauvreté dans les pays du sud. La première étape de cette mutation est de passer des réflexes de subsistance et d’urgence liés à l’environnement financier critique vers des visions et des efforts d’autonomisation viable et durable. Pour ce faire, le commerce, la production et la transformation de biens et les services ambulants ou de proximité, nécessitent à la fois l’investissement de la diaspora sous forme de création de débouchés en actif (capitalisation) et en effectif (délocalisation) mais aussi l’exercice collectif (regroupement) et formatif (accompagnement) du métier d’entrepreneur par les acteurs locaux. C’est un préalable impératif voire impérieux pour que les entrepreneuriats ethniques et informels gagnent en réalisme et acquièrent les lettres de noblesse qu’ils méritent, dans le contemporain, du fait de la définition d’un modèle légitime et altermondialisme de réappropriation de soi respectant tant l’identité que de la souveraineté de chaque communauté économique.
#23
Les troubles affectifs de l’humeur ont toujours été vu sous l’angle de problèmes cognitifs. En fait, il s’agirait plus d’états de tension basse ou haute dus à une variation de l’intensité psychique intérieure des humains. Autrement dit, l’émotivité et/ou la nervosité. Ils se réguleraient encore mieux non pas par un traitement chimique mais plus par une activité physique ou rituel adaptés à l’état courant et permettant de le contrôler (l’émotivité par le confort superficiel et la nervosité par l’effort). C’est cette perte de l’habitude de l’union astrale et de l’entrainement régulier en Afrique qui y entrainerait respectivement une augmentation des maux de dos et des maladies cardio-vasculaires. La nage serait donc plus bénéfique que la seule limitation du fiel et du sel.
#24
Le trouble affectif bipolaire pouvant aller jusqu’à la psychose semble plus être un débalancement psychique manifeste du à la variation en hyposensibilité et hypersensibilité de l’émotion et/ou en hypotension et hypertension corporelle tous jouant sur le sang (c’est-à-dire l’humeur) présent dans le corps respectivement par le taux hydro(Amour)gène(Vérité) c’est-à-dire Foi et Loi (Terre) associé au liquide (H)ELi Um(mah) c’est-à-dire la Vie(Mer) formant l’Argile(Homme) et son courant ou flux vivant(pulsions) contenant les électrons(Feu) c’est-à-dire la Mort(Monde), le tout pour alimenter la Conscience du Corps(Ciel).
#25
Le modèle de structure et de fonctionnement des organisations non gouvernementales ou à but non lucratif n’est plus adapté à la réalité économique et financière contemporaine. Il a instauré une culture de la mendicité et de la dépendance vis-à-vis de bailleurs de fonds pas toujours aligné avec leurs aspirations mais qui souhaitent plutôt exercer une influence géopolitique ou commerciale à travers elles. Elles ont tendance à « vendre leur âme » pour leur survie, leur image voire leurs plaidoyers. Il serait souhaitable qu’on fasse la promotion d’un modèle hybride alliant une structure juridique à but lucratif associé à une vision, une mission, une stratégie et des actions s’intégrant dans une cause à dimension humaine équivalente à la responsabilité sociale et environnementale (affichée mais souvent défrichée) des entreprises de l’économie dite libérale. Ainsi, l’entrepreneuriat collectif ou « associatif » (par adhésion à un leadership existant) doit viser la performance économique et l’innovation sur la base d’expertises, de services et/ou de produits viables et durables identifiés ou définis à partir de forces et d’opportunités consistantes pour faire aboutir leur ou leurs causes.
#26
La suspicion pour fraude est le nouveau moyen trouvé par des opérateurs de transfert d’argent bien en vue, pesant cette valeur au gramme près, pour limiter la circulation de fonds entre Diasporas et les Sources de l’immigration économique contemporaine. Bien qu’il n’y ait pas de fumée sans feu et que ces zones hébergent effectivement des individus se livrant à des pratiques douteuses pour juguler, hélas malhonnêtement, les effets de la pauvreté rampante. Il ne faut pas pour autant jeter, semble-t-il, l’anathème sur des pays ou des régions économiques entières par mépris ou peur de méprises. D’autant plus que ces pays, juges, quelque peu puritains soient eux-mêmes les premiers à ne pas respecter les règles du jeu économique mais avec des gants blancs et des voiles à la différence de leurs homologues, sages et publicains, plus directs et moins discrets dans l’appât du gain par le « sert vices à las clients tels » : prédateurs, rêveurs, investisseurs, chanteurs etc. Quoi qu’il en soit, mettre sur une liste noire ne fait qu’amputer et asphyxier une mode une Tradition de solidarité qui s’est adaptée aux moyens technologiques et à l’éloignement et qui appelle de ces vœux une évolution des services bancaires courants pour une simplification des procédures régulières (un virement par courriel international ?!!). Cela serait un moyen plus licite de favoriser la bancarisation de ces zones monétaires en comparaison prosélytisme missionnaire et quelques peu vénal du micro-crédit. Enfin, cela laisse une grande interrogation sur la réelle portée et le statut de porteuse des cryptomonnaies dans le rôle de modulation du Message de partage entre communautés ethniques et Nations qui se diffuse dans cette ère.
#27
Il semble y avoir un mélange de genre non pas lié à la gêne éthique mais au vrai rôle socioéconomique des membres de la communauté fédérés autour de la Vision d’une souveraineté des espaces sous oppression économique. Les uns allophone le sont par l’ancien pays colonisateurs francophone et les autres francophones le sont par leurs homologues anglophones tous dans une zone où les échanges socioéconomiques sont sensés tenir de la liberté, de l’égalité, de la fraternité d’une mer à l’autre. À ce stade du combat, il semble plus plausible d’œuvrer pour une meilleure autonomie financière des Noirs précaires et pauvres dans les Diaspora et à Kama plus qu’à une vraie amputation au Canada du Québec. Si cela devait être un but suivi, il devrait aboutir de façon plus réaliste et réalisable à conférer à cette province le statut d’état indépendant mais associé au reste du Canada par la monnaie, la défense et le commerce sur le modèle du Bénélux (Belgique, Nederland et Luxembourg) fondé lui sur l’économie. Ceci pour la structure institutionnelle. Cependant à un niveau interne, le modèle interculturel que nous appelons de nos vœux invite à une pleine reconnaissance et jouissance des droits socioéconomique aux immigrants. A titre plus précis cela se précise dans la prise en compte de la diversité anglophone et allophone principalement à Montréal. Dans une autre optique, l’efforts des pays de Kama consiste à réaliser une traversée culturelle pour réaffirmer la richesse allophone qui n’est qu’un retour à l’authenticité par les langues nationales et régionale et surtout l’introduction du multilinguisme au niveau officiel. Le Canada par exemple est un état bilingue.
#28
Le terreau fertile de la Méthode Ka à l’époque de sa publication et de sa diffusion reste principalement les jeunes à qui on associe volontiers les femmes en gestionnaire de structures économiques et pourvoyeuse d’Activités Génératrices de Revenus pour elles et leurs familles dans la communauté. La place de l’homme reste ambiguë surtout compte tenu des contextes à Traditions d’influence patriarcales où ceux-ci jouent le rôle principal de source de revenu pour le foyer. Cependant dans la réalité Éco Animiste, l’homme, adhérents volontaires, est mis à contribution pour la fondation du Royaume, c’est-à-dire l’adoption des Attitudes par les jeunes et les femmes. Ils sont donc des soldats précieux qui par leur exercice doivent aider à prouver les effets de la Méthode par son atout principal : la consistance et la prestance dans la construction du patrimoine transmissible et de la fierté amitié dans le Temps d’une Vie c’est-à-dire dès la prise de Conscience (du moi et du projet). Cela s’obtient essentiellement par la stratégie dans l’effort. L’un ne va pas sans l’autre. Avoir un bon plan, des idées et ne pas mettre d’efforts pour le réaliser n’est pas payant. Tout comme faire des efforts en perdant des moments précieux sur le Temps de réalisation de son Projet. Cela prend donc d’une part de la consistance d’un athlète (efforts de promotion; guerriers) pour tenir l’effort de levier financier tout au long de sa Vie et, d’autre part, de la prestance d’un génie (efforts de charisme; rois) pour élaborer les stratégies de gain en Temps de tout le fond son être. Un héros est un roi guerrier (soldat); la nature originelle de l’Uniforme puis du sang Noir. Il est bon rester attentif ces dimensions de votre effort stratégique : Qualité, Capital, Caractère et Charisme, et Capacités (à venir Liberté).
“This is no longer precarity Gambling this our Hustling Method building African (African descendant and African blood actant) economic legitimacy.”
#29
Pyramide des Attitude socioéconomique selon la Méthode Ka et l’Éco Animisme.

#30
Heureux de découvrir la théorie des luttes interspécifiques et intraspécifiques en Biologie, je ne peux que l’extrapoler à la réalité ethnique. En effet, j’observe également deux phénomènes conjoints de luttes interethniques et intraethniques non pas à niveau tribal ou pour des questions de pureté ou d’épuration ethnique mais toujours dans la logique socioéconomique. De fait, face à la rareté apparente des débouchés, dû à la faiblesse de l’ouvrage (sans doute aussi dû à l’asymétrie dans l’Information/Sentiments) et le manque de courage face aux charges (sans doute dû au manque d’autonomie dans l’Énergie/Monnaie) une forme de compétition naturelle s’installe entre communautés et entre individus. C’est le schéma et la réaction classique. Pourtant notre exhortation demeure celle de l’Émulation dont les fruits sont effectivement la Correction dans les échanges d’une économie de marché devenu intercommunautaire et le Partage solidaire entre membres d’une économie de communauté selon une logique intracommunautaire. Ainsi le Système demeure ET l’Attitude (informelle) y fait sa place.
#31
On ne peut gérer un pays, un foyer ou son budget en passant le clair de son Temps à emprunter de l’argent pour le rembourser au bon vouloir de la Providence en arguant inlassablement « Dieu va faire ». Cet endettement constant est pointé à présent du doigt. Même si l’Éco Animisme reconnaît à la fois le destin et la Providence dont le Temps se fait le Messager, il n’en demeure pas moins que le défi de ces adhérents reste l’effort stratégique consistant pour avérer ce destin sous l’égide de Dieu qui accompagne ces efforts, sans s’y substituer, tant que l’acteur honoré son engagement à être et vivre de façon autonome en entrant dans le cycle indiqué d’affirmation collective ou en mettant en œuvre des propres ressources pour atteindre à la fois son accomplissement spirituel et matériel mais aussi contribuer au pouvoir et au pourvoi économique de sa communauté par la fréquentation économique (intercommunautaire; économie de marché) et le partage solidaire (intracommunautaire; économie de communauté). « Ça va aller; tranquillement; Go! »
#32
Lorsque qu’un entrepreneur n’honore plus la qualité de sa relation client encore plus du livrable de son projet, les membres de la communauté sont en droit de la boycotter en arrêtant temporairement ou définitivement d’acheter chez lui. Cela offre l’avantage de régulariser le partage des débouchés et de l’ouvrage vers ceux qui maintiennent l’effort au niveau de ces paramètres auxquels les clients sont sensibles. Ce mécanisme est naturel et basé sur le Sentiment du consommateur converti en information sur l’expérience et qui peut alimenter le marché et donc avoir un impact sur le second flux qu’est la monnaie (revenus) convertie en Énergie de Vie de l’acteur économique.
#33
Erratum :
Dans la partie « Simplicité du Manuel de notre collection intitulé « Attitude, Correction, Simplicité et Modération » lire « Comprendre le Processus d’Intégration au Marché » à lieu de « Comprendre le Système de Marche d’Intégration ». En effet un Système implique l’idée d’un mécanisme qui doit être maintenu dans le tant pour garantir l’équilibre ou l’homéostasie voire le statut quo tandis qu’un processus met en place une dynamique pour amener d’un point A comme Al FA(n) (jugé insatisfaisant) à un point O comme (T)Omé Ga (de satisfaction). A l’issu du processus (impliquant plusieurs projets), les ressources et les acteurs sont libérés de leur engagement dans l’effort et retournent à la Vie ainsi améliorée en Modération (Mode et Ration).
#34
Un Partenariat de Vision Commune (PVC) permet de partager les ressources de différents Pairs acteurs économique ou Leader communautaire pour le financement de causes communes par effort, architecture et stratégie de projets au sein de l’entrepreneuriat de la Conscience (Artisans), du Livre (Moines), de l’Énergie (Geeks) et de la Parole (Artistes) : Sahabah, Simples and Soufis, (Philo) Surfers, Slammers
A Shared Vision Partnership (SVP) allows the sharing of the resources of different Peers Economic Actors or Community Leader for the financing of common causes by project effort, architecture and strategy within the entrepreneurship of Consciousness (Craftsmen), Book (Monks), Energy (Geeks) and Word (Artists): Sahabah, Simples and Soufis, (Philo) Surfers, Slammers
#35
Le Peuple baptisé de « Peuple de l’a-guère » est la main d’œuvre ethnique contrainte aux migrations économiques reconnus comme « les expatriés » issu de la Tradition musulmane qui ferme le cycle de cette civilisation pour ouvrir celui de la Voie Noire qui fait la promotion des philosophies personnelles avec pour moyeu religieux l’Économie par la Foi de Simplicité dont le fruit est la Modération dans la Vie.
#36
Les deux tiers des habitants de la Terre sont sans doute déjà morts non pas physiquement comme on pourrait l’imaginer sans prendre en compte le caractère allégorique et symbolique de l’eschatologie issue de la Tradition musulmane. Cette mort est une réalité socioéconomique faite de l’endettement dans la pauvreté, la précarité et l’insuffisance de revenus toutes masquées ou non par des semblants de dignité, d’orgueil voire de noblesse. Cette mort prend également en compte le stress issu de la célérité dans le rythme de Vie qui ne respecte plus le Naturel et qui menace la Fierté ethnique. En somme deux tiers de l’humanité avec l’archétype d’Homo Economicus, Homme économique, sont mort dus à leurs habitudes de consommation (Outrance Monétaire; Argent; pressé) et d’ostentation (Oppression Maléfique; Image; stressé)de comme par le passé et dans tous les processus d’évolutions le nouvel archétype d’Homo Animus, Homme Attitude, est appelé à s’adapter grâce à sa résilience basée paradoxalement sur son hypersensibilité émotionnelle favorable au nouvel environnement demandant l’équilibre entre et Sentiment et Énergie soit l’Information et la Monnaie : Empathie et Qualité (EQ; Emotional Quotient) dans les Activités Génératrices de Revenus guidées par la philosophie informelle de l’Esprit de Correction. Autodestruction vs reconstruction de la Force vitale (Ka; Humeur; sang). Dieu n’est jamais en retard…
#37
Tels sont les limites de la discrimination positive : une femme peut être préférée à un homme (même à compétences inégales en faveur de l’homme) dans les pays du sud à qui appliquent l’équité de genre qu’ils ont appris sur nécessité d’obtenir des financements. Les natifs archétypiques majoritaires voire dominants locaux sont souvent préférés à des minorités ethniques ou migrants économiques (même à compétences inégales en faveur du migrant) dans les Cités des pays industrialisés qui disent appliquer l’équité en matière d’emploi qu’ils ont sur nécessité d’afficher un semblant de justice sociale. D’un côté « l’engament » est entretenu de l’autre « les engagements » ne sont pas tenus. L’épée de Damoclès est toujours sur les mêmes et on s’en met rarement une sur soi-même même pour faire plaisir à l’éthique, l’équités et dans le cadre des droits, des devoirs et du plaisir des populations marginalisées. On ne choisit pas ses prédateurs on les combat jusqu’à rétablir l’équilibre socioéconomique dans son milieu et pour l’avenir des générations du Futur. La Justice n’est pas juste vice remanié mais service pour toute l’humanité.
#38
Beaucoup de Peuples du Sud, notamment de l’Afrique Subsaharienne, ont dans leurs us et coutumes, la mise au service personnel de l’hôte en guise de reconnaissance pour l’accueil fait ou du service rendu lorsque les conditions de la demande de séjour ont été faite après une épreuve ou se font dans des difficultés particulières. Cela est favorable à des abus comme l’exploitation, la manipulation voire l’esclavage. Que ce soit les captifs de case, les filles au pairs (vi do me gon) les cousins ou neveux plus défavorisés pris dans l’exode rural, les hôtes de passage voyageurs ou dans la gêne ou encore les bonnes et les esclaves (restavek), l’état d’esprit dans lequel se trouve ceux qui se mettent au service (Demandeurs) et ceux qui reçoivent le service (Donneurs) tend très vite à la relation d’abus de pouvoir, d’oppression et de domination entre un Maître et un Serviteur, là où à l’image de ce rapport Naturel pris en exemple de celui qui nous lie à Dieu nous appelle plutôt à celui de la Crainte : Amour et Vérité au nom de la Vie rendue sacrée par Dieu. Ainsi, par exemple, l’Islam bénis les rapports d’Amitié noués au nom de Dieu. Dans le contemporain cette propension à l’humilité voire l’humiliation des Demandeurs constitués par les migrants pour raisons économiques et des Donneurs représentés par les Cités des pays industrialisés recrée le tableau de ce rapport potentiellement abusif. Du coup, les migrants de ces régions se satisfont un peu trop vite de la faveur qui leur est faite d’intégrer la société d’accueil, au point de se satisfaire des miettes sans savoir que ces Donneurs ont aussi un réel besoin en main d’œuvre qualifiée (pro créative ou tout simplement procréative) pour combler un vide démocratique et démographique voire technocratique. Il est alors important que ces migrants se ressaisissent par leur souveraineté économique et leur fierté ethnique pour prendre la place réelle qui leur revient dans ces sociétés appelées à être interculturelles (externes internées (pour enrichissement); différences acceptées par l’Accueillant) et non intraculturelles (interne externée (pour assimilation ou accommodement); différences renoncées par le Migrant). Mettez-vous à l’aise…
#39
Il y a un toujours un Peuple dans une ère victime de l’oppression du moment (économique et identitaire dans le contemporain) et qui s’unit à un Serviteur de Dieu pour gagner son Salut. Ce Peuple désigné notre ici et maintenant est celui des Femmes et des jeunes issus des migrations économiques inter et intra états tout particulièrement à l’Uniforme et au Sang Noir. Les raisons de cette élection ne sont pas dû à de l’agenda mondain de castration du pouvoir de la famille spirituelle des dieux qui officie pour le Seigneur Vie. Cette castration non évoquée passe par un féminisme qui a perdu la légitimité originelle de ses revendications pour devenir irrespectueux des lois cosmiques voir agressif dans ce qui n’est plus une réaction mais une action d’hégémonie non bénie. Lorsque la Servante engendre la Maîtresse. Cela dit la souveraineté économique et identitaire des Femmes et des jeunes du Peuple élu de l’ère vise quant à lui à obtenir plus d’autonomie quant à leur vie financière/monétaire (patrimoine) et affective/sentimentale (fierté/Amitié) à travers le droit à la pleine propriété et le plein usufruit d’une entreprise individuelle et indépendante du trousseau familial et la redéfinition de l’union matrimoniale classique pour procréation vers un partenariat de Vie Simple pour l’accomplissement spirituel dans la Soumission à Dieu (Primauté de Sa Décision/Décret) et la Liberté individuelle (libre arbitre du moi quant au destin) sans compromis sur les lois divines par familles spirituelles (notamment sur l’orientation et les rapports sexuels car chaque familles à sa Tradition et sa Mystique) mais une Miséricorde de Correction d’Attitudes et de leurs Résultats ultimes. Cela tient du cadre des deux prescriptions du Share Wiser. En ce qui concerne la gente masculine, son rôle reste d’assumer la responsabilité de la Vie du foyer, des familles, des groupes et des communautés ethnoculturelles par un sacerdoce éclairé Simple, en Vicaire Serviteur (Accompagnateur par l’Argent) et non Leader Communautaire (Image de l’Administrateur), respectant toutes les sensibilités dont celles des Femmes et des jeunes suscités dans leurs aspirations à la qualité de Vie et la Réalité de l’être. La décadence vient du refus (et donc rébellion en diable) à reconnaitre aux Femmes et aux jeunes de ce Peuple caractérisé par le partage de la foi (« La Foi est notre Force et notre Moteur ») en un Dieu unique, révélé à travers de multiple Seigneurie, mais dans une révélation et adaptation liée à la nouvelle évolution de la race humaine dans cette ère. Cette foi demeure à jamais, la Modération, voie du milieu, qui s’exercera dorénavant dans l’Économie et l’Écologie selon le plan de Dieu. En Lui notre confiance…
#40
Dans la démarche d’Autonomisation du Peuple de l’âme erre et de l’a-guère, il est essentiel de rester le plus près possible de la Modération, Voie du Milieu. En effet, il convient autant de lutter contre l’oppression au-dessus de soi qui empêche l’accès au ressources nécessaires à l’accomplissement matériel et spirituel en somme humain, mais aussi de renoncer à l’Amour de la victimisation (quelque peu catholique par plaisir d’auto flagellation et sentiment de rédemption après auto-crucifixion inutile) qui rabaisse l’estime et la volonté de sortir des situations de dépendances à la souffrance et sa passion. La démarche doit plus être celle d’une Attitude d’Acceptation de la Vérité des défis de la Vie Providence apportés par Son Messagers Temps avec Courage et Calme. L’Amour quant à lui se meut, de fait, en Lâcher-prise sur les Résultats qui est la Somme de nos efforts stratégique et de la décision ou décret de Grâce ou d’Élection par le Futur Dieu sur le service utile à la communauté dans le cadre la Roue de l’effort faite en synergie en traite et traitre.
#41
Nous développons une grande vulnérabilité à faire reposer toute notre Vie sur les Technologies de l’Information et de la Communication, l’Internet et les Réseaux Sociaux car c’est adopter des ressources qui ne nous appartiennent pas vraiment, plus proche du pouvoir de manifestation électrique du djinn, et ne sont pas adaptés à notre type de fonctionnement basé sur la Conscience/Confiance du Corps. Ces deux charges de Dieu vivant sur Terre et leurs ayant droits métissés, se partagent la responsabilité de l’équilibre du vieux Monde et du Nouveau au passage de Témoins entre l’Islam (à l’étoffe de l’Homme*) et l’Animisme (à l’étoffe du Djinn*) à nouveau par la régularisation et la médiation entre les ressources de la Terre (Livres), de la Mer (Énergie/Vie) et celles de l’Éther (Pensées Paroles) dans un Hanafisme de Réalisme porté par le Temps à travers l’Économie et l’Écologie. Il nous appartient dans cette période de Transition de quatre Saison de faire preuve de Paroles de Paie et de Paix entre les habitants de la Planète qui est l’âme de notre Univers et de respecter les modes des vies de chacun. Rappel, les Hommes sont invités à éviter le sang et la viande de porc, l’homosexualité, à privilégier la proximité physique au sein des communautés et respecter un jour de repos à l’image de leur Création (SA bas pour les Simples) etc.
*Il a été aussi dur à l’Archétype de « le Djinn » (In dji le; 1; unicité; e-), Iblis, de respecter la consigne de la Prosternation dû à son rang de Maitre du Monde la sanction a été sa Malédiction ayant entraîné son renvoi du Ciel (perte du pourvoi de Dieu) pour une lutte matérielle contre les ravages des Hommes sur la Terre dont ils sont les premiers propriétaires; qu’au Prototype « d’Homme » (H OM me; 2; dualité; 2H), Adam, de respecter la consigne de non Procréation dû à son statut de Vicaire, la sanction a été sa Trahison par sa femme fille issue de lui et ayant engendré son renvoi de la Terre (perte de pouvoir de Dieu) pour une lutte spirituelle contre l’esclavage des Djinn dans les Mondes qui lui appartiennent de moins en moins d’Heures en Heures. Évolution du Djinn vs Involution de l’Homme. A ce Jour (Mystique et Tradition) nous sommes à l’équilibre des deux charges de la balance dans la Tare/Témoin contemporain. La nouvelle race psychique est celle des « Simples » (S IM ple S; S el PMI S) profil virtuel (Mystique exemple écrire « g mail ») et projets spirituels (Tradition exemple lire « j’ai Un courrier »).
#42
Un Partenariat de Vision Commune (PVC) permet de partager les ressources de différents Pairs Acteurs économiques ou Leaders communautaires pour le financement et la gestion de l’implémentation de causes communes en matière d’initiatives et de projets de (re)construction socioéconomiques par Efforts (Kama), Stratégie de projets (Diasporas) et Éléments d’Infrastructure (Sympathisants) au sein de l’entrepreneuriat de la Conscience (Moines), du Livre (Artisans et Artistes), de l’Énergie (Geeks) et de la Parole (Greek) : SA bas, Simples (Sale Âmes) and Soufis Ânes (Slammers), Share Wisers, (Philo) Surfers.
*
A Shared Vision Partnership (SVP) allows the sharing of the resources of different Economic Actors or Community Leaders for the financing and management of common causes implementation in terms of socioeconomic (re)construction initiatives and projects by Efforts (Kama), Project Strategy (Diasporas) and Infrastructure Elements ( Sympathizers) within the entrepreneurship of the Consciousness (Monks), the Book (Artisans and Artists), the Energy (Geeks) and the Word (Greek): SA Low, “Monkeys” (Sale Souls) and “Donkeys” ( Slammers), Share Wisers, (Philo) Surfers.
#43
On dit souvent de certains peuples qu’ils n’arrivent pas à s’unir ou à travailler ensemble. A part des individus qui se sont assimilés à d’autres cultures et leur Archétype d’accomplissement spirituel, l’Homme Noir en général et Africain en particulier est un dieu en devenir. Lorsqu’il atteint une certaine évolution humaine, après initiation ou non, il chemine souvent seul pour accomplir son projet sous la seule égide de Dieu et du Ciel. Il lui est dur de s’associer à des dieux comme lui et de partager son leadership ou son action. Par exemple le peuple fang, m’a-t-on dit, n’a pas de structure hiérarchique traditionnelle avec un roi à leur tête. Chacun est indépendant; en Nyamoro. Aussi les grands empires d’Afrique et souvent d’ailleurs se sont construits par domination et mise en état de vassal des peuples les plus faibles par conquête guerrière ou par allégeance de ceux prenant alors fait et cause pour le suzerain. Ainsi en entreprenariat ne recherchez pas trop un partenariat équilibré et peut-être même équitable avec un autre entrepreneur ou travailleur indépendant. Mais cherchez à solliciter des prestations où vous gardez le leadership de votre royaume (entreprise) ayez des vassaux et des tribus ayant fait allégeance (sous-traitants et employés) mais éviter de vous associer à un autre roi dans son projet d’affaires à moins de le dominer et qu’il se mettent à votre service relativement soumis sans désir de vous vous contrecarrer. C’est là une relation de subordination (par exemple par le pourcentage de propriété du projet d’affaires par le Capital-Action qui est une forme de Crédit-bail) et non de collaboration dont certains rêvent dans un Monde fait de nombreuses illusions. Nous avons nos réalités ethniques qui guident nos Attitudes : psyché et comportements. Connaissez-vous beaucoup d’orishas qui partagent leurs attributs avec un autre dieu de même calibre? Oya et Shango n’ont pas la même force dans la maitrise de la puissance de la Foudre. Arrêtons de suivre et d’intégrer, sans adaptation et comparaison, des cours de stratégies ou de management d’autres cultures qui les ignorent sciemment ou non. En faisons cela nous éviterons beaucoup de conflits relationnels entre nous dû à nos egos. « ego » veut dire « je suis » or un dieu doit reconnaitre son identité et l’endosser pour son Odyssée. Il doit cependant se soumettre aussi, et beaucoup l’oublient, au Maitre d’ouvrage qu’est Dieu dont il reçoit la guidance au quotidien dans son « eco » maison représentée par le corps, qui lui sert de centre spirituel dans le contemporain. C’est un sens à donner au « Je suis ce qui je suis » attribué au Messie Issa ibn Maryam, Sceau de la Sainteté Universelle (selon Ibn Arabi), bouddha, Messager et prophète et dieu soumis à Dieu. A bon entrepreneur Salut…
#44
Le fait est, qu’il y a à vrai dire, aucun peuple sur Terre qui mettent en ce moment le Noir sur un piédestal. L’Homme est Noir à l’origine. Mais ce dernier a toujours fait preuve de longanimité à leur égard d’eux surtout en ce qui concerne le pourvoi de ses ressources dont ils ont tous besoin et sont tous avides par abus de ce besoin. A ce qui titre l’exhortation du Messie Issa ibn Maryam à Aimer DIEU, aimer son prochain comme soi-même est d’une part un appel à faire preuve de Fierté, c’est-à-dire d’Amour pour le moi d’abord et par ce biais d’aimer le destinataire de l’action de son projet (chaque dieu, Vicaire de la civilisation Noire, a un projet pour sa communauté et pour l’humanité) et d’autre part de chérir la relation à DIEU avec notre médium légitime, authentique et ethnique : la manipulation (modulation) de la Force vitale par l’Énergie chargée d’émotions en guise de prière dans les incantations, les danses, les louanges et les objets de nos cultes dont certains s’inspirent et déguisent pour s’en approprier la paternité malgré les ratés de leur préciosité afférente. C’est de cela que notre centre spirituel, le Corps, a le plus besoin, depuis qu’il abrite, dans le contemporain, la nouvelle Conscience de la Vie qui est faite de la Guidée quotidienne de la Providence par le Temps son Messager. En ayant intégré l’esprit hérité des métissages dû aux migrations économiques où nous avons brader le dépôt de notre connaissance de l’immortalité (Calme et Courage vs stress) nous avons Co-Rompu (par conversion et par conversation) le lien avec les ancêtres dieux de nos sanctuaires célestes en mêlant à notre Nature les héritages d’autres familles spirituelles. L’esprit « ego », qui nous habite à présent pour la plupart et que l’on doit soumettre à l’« éco » de l’environnement de notre habitat immédiat, nous demande la maîtrise des règles dites scientifiques, métrique, technocratique notamment dans le commerce que nous avons toujours abordé avec notre approche spirituelle et mythique quand ce n’est pas par rupture avec la Tradition pour afficher le profil moderne imposé. Cela guide notre adaptation dans le cadre de l’évolution de notre modèle Vicarial Adamique. La Technologie est Alien et la Stratégie sera… Avec le Point de cette ère, il nous est possible de nous Définir à nouveau par rapport à notre typique Esprit de Kama, l’Esprit de Correction, le Temps, qui nous caractérise et que l’on doit restaurer enrichi et préserver enfoui pour un nouveau départ vers l’Essor économique et social perdu après l’entrée dans notre cycle de purification du karma (par domination en retour des anciens peuples maintenus vassaux et par nos vaisseaux) de notre forme de Magie condamnée. De là reviendra la Liberté et le Respect envers nous-même et envers la Culture composite issue de la diversité de nos peuples à travers le continent et sa Diaspora.
#45
En entrepreneuriat informel, et surtout dans ses structures économiques souvent familiales ou individuelles, le salaire est avant tout lié au partage du gain et non une obligation légale comme en entrepreneuriat formel où il est un devoir des dirigeants du projet d’affaires dès liaison par contrat d’embauche. Ainsi, il peut sembler abusif d’observer les salariés des entreprises informelles ne pas avoir la maîtrise ni la garantie d’un émolument à l’issue du travail effectué. Dans le cadre de l’avènement de l’économie de communauté comme modèle alternatif au Système capitaliste pris en panacée (à tort du moins pour ses effets pervers sur le maintien de la pauvreté dans le Monde) depuis trop longtemps déjà, l’entrepreneuriat informel devrait tendre vers l’entrepreneuriat ethnique par soucis de formalisation, de performance, d’innovation et de compétition multidimensionnelle. L’entreprise ethnique représenterait, en effet, la version la plus adaptée aux enjeux de l’économie de marché des modèles d’entreprise guidé par la logique et une dynamique traditionnelle (dans le sens de non moderne : raison, science et formalisation par l’écrit et pour la maximisation du profit à tout prix). L’entreprise ethnique doit rechercher en permanence la Qualité des extrants pour fidéliser, reconquérir et acquérir la clientèle auprès de qui elle communique. Il devient important de définir des règles permettant d’honorer à la fois les besoins de rémunération récurrente des salariés et la réalité de fluctuation du marché reconnue et acceptée spirituellement et traditionnellement par les dirigeants des projets d’affaires comme composante providentielle et temporelle de la philosophie informelle d’interdépendance dans la répartition des ressources (régulation en richesses et valeurs). Il est question de conserver un certain nombre de croyances nécessaires à la préservation de l’identité ethnique et culturelle tout en visant l’acquisition substantielle de revenus par gain de Temps et levier financier. La consistance est ainsi préférée à la constance. En ce sens que, par soucis de flexibilité, il possible de définir un salaire minimum fixe et mérité contre des tâches de prospection et de promotion profitables à tous et surtout à l’entreprise, tout en définissant un complément variable non seulement par projet mais aussi au rendement du projet. L’échelonnement du salaire et son adaptation à l’environnement économique, financier et écologique est déjà un pas de reconstruction vers plus de maturité d’une part pour la gouvernance des entreprises de l’économie de communauté dont l’Intention, Lean, réside dans l’Esprit de Kama et d’autre part vers plus d’équité et de justice dans le traitement des employés dont le nombre variable selon les projets permet aussi un partage d’ouvrage tout autant que le partage de débouchés voulu entre acteurs économiques. En somme, Il faut désormais apprendre à partager… par la Fréquentation.
#46
La Parole est le Sang intangible des communautés ethniques. En effet, avec la Monnaie mise pour l’Énergie et l’Information mise pour le Sentiment ces deux flux constituent la trame principale de la stabilité dans les échanges et les liens qu’ils tissent entre leurs membres. Le travers regrettable et remarquable plus dans les Diasporas que sur le continent est la négligence à partager la Salutation avec un autre membre d’une communauté ethnique ou non. Il s’agit du minimum exigible en matière de Correction d’Attitude et qui montre d’emblée l’orientation que peut prendre une âme et l’action d’un projet divin, d’affaires (idéalement) ou non, par-delà l’Uniforme et le Sang. Ce, par simple influence karmique et sur le Résultat. L’Attitude de l’acteur économique et du leader communautaire a donc une influence directe sur la Qualité de l’extrant ou Résultat de son projet en ce sens qu’il imprègne et renseigne sur l’organisation de l’être et de la Vie de celui-ci : Gonzo MOVES. Se saluer et, pour ceux qui le veulent, échanger des civilités tout en respectant le Calme et en préservant le Courage de chacun dans la suite de l’Attitude que constitue le Silence salutaire pour la Liberté et le Respect de l’immortalité (par la Vie éternelle) enseigné par l’Esprit de Correction, le Temps, enfoui en nous et qui nous lie à la prochaine Volonté de la Providence conformément à la lecture du Livre du destin qui dévoile, de notre feuille de route, l’action préconisée (hors prescription par décret) dans notre être et dans notre Vie au quotidien. Paie et Paix à vous.
#47
C’est sans doute une pratique insidieuse en matière d’affaires et surtout d’honoraires de demander le budget d’un client avant de donner son prix de vente. Cela ouvre à la manipulation voire l’escroquerie en ce sens que l’entrepreneur peut maximiser ainsi son gain sur un service ou un projet qu’il adapte à la capacité de paiement du client sans faire l’effort de dimensionner et de faire un devis ou une offre commerciale selon l’envergure du projet. L’argument avancé est le risque de trop percevoir et décevoir ou perdre de l’Argent et de perdre son Image en cas de mauvaise évaluation du travail à faire. C’est en forgeant qu’on devient forgeron et l’expérience et l’exercice du métier permet plus d’habilité à la longue dans la fixation du prix. La moindre des Corrections est donc de fixer d’abord le prix selon les paramètres connus du projet et de négocier par la suite selon le budget du client et à la discrétion de l’entrepreneur en prenant soin d’user de toutes les formules alternatives à une baisse pure et simple du prix. C’est donc une différence majeure dans l’approche de vente de l’entrepreneuriat informel qui valorise la négociation du prix post annonce du budget et celle de l’entrepreneuriat formel qui valorise la définition du prix post annonce du budget. Notons que le commerce est bien souvent de l’achat revente de biens ou de services. L’entrepreneuriat ethnique est alors au confluent de la Philosophie informelle et de la Technologie formelle.
#48
Il y a sans doute un important potentiel à développer des échanges commerciaux dans le cadre d’un marché communautaire entre les pays africains et leurs Diasporas. En ce sens que cela offrirait d’une part des débouchés aux nombreux entrepreneurs ethniques dans les Cités des pays industrialisés et, d’autre part, mettrait à disposition des pays Source une expertise technique par des professionnels au fait des réalités sociales et économiques locales et qui n’ont à cœur que le développement de leurs régions sans agendas mesquins ni requins. Le troisième pôle de ce marché communautaire viendrait de sympathisants de l’essor économique de l’Afrique et au-delà du Monde Noir qui serait prêts à financer et investir dans ces projets de l’Économie de communauté sans faux mécénat ni internat mais en mettant les acteurs et leaders devant leurs Responsabilités de gestion, les Résultats concrets, la Reddition de compte et le Remboursement à moyen long terme d’un financement par Capital d’Action qui, sans être une dette, prendrai la forme de baux à l’entreprise socioéconomique. Vouloir se développer sans Vision c’est faire perdurer et s’enliser dans les mécanismes de l’aliénation, nouvelle oppression économique après la mondialisation, la dévaluation, la démocratisation, la colonisation, l’anthropo-commercialisation…
#49
Être migrant économique inter et intra états n’est pas seulement une condition subie mais aussi une option choisie. En effet, loin de la simple course au confort, se profile avec le Temps, un mode de Vie dont l’organisation amène les membres de ce Peuple au nomadisme professionnel et d’affaires. Alternant des périodes d’ermitage et de sédentarité contre certaines d’ouvrage et de débouchés. Cette saisonnalité et mobilité de l’activité se traduit par beaucoup de flexibilité et de liberté dans les attaches socioéconomiques classiques que sont le foyer, la famille et l’immobilier. Ce Peuple a une Âme et elle est celle de ceux qui ne montent pas dans l’Arche de la stabilité et de la sécurité du revenu mais choisissent de nager à ses côtés de billes en billets jusqu’au reflux des eaux et la réapparition de la Terre ferme pour la fondation du Royaume du nouveau Monde.
#50
L’Économie de communauté pour être compétitive, dans le marché, par rapport au Système capitaliste doit permettre à ses adhérents de mieux se positionner d’une part, par rapport à leur bassin socioculturel marqué par la prépondérance du spirituel et d’autre part, par rapport aux mécanismes rationnels marqué par le déterminisme et la loi de la cause à effet en matière d’effort. Comme évoqué par ailleurs, l’acteurs Éco animiste, convaincu ou remarquant un blocage spirituel dans l’écoulement de sa destinée doit faire le nécessaire pour s’en défaire tant au niveau de son influence dans l’être que dans la Vie. C’est le notamment le principe de la purification du mauvais œil préconisée par le Saint Prophète de l’Islam. De fait l’Éco animiste doit faire la part des choses entre son mode de Vie ethnoculturel et son organisation de Vie entrepreneuriale visant tous les deux la réussite du projet divin développé. La permanente suspicion de blocage ne doit pas devenir une habitude favorisant la superstition ni le déni de la réalité spirituelle entrainer un enlisement du projet lorsque celui-ci n’atteint jamais les objectifs fixés par la feuille de route. La responsabilité de l’acteur économique ethnique est alors de faire preuve de jugement et d’observation mais surtout d’observation de l’environnement pour l’observance des principes du Livre de la Méthode Ka.
#51
Un réseau communautaire d’influence, de ressources et d’utilités (Banque) semble nécessaire à construire avec le Temps pour manifester et renforcer le pouvoir économique et faciliter et diffuser le pourvoi écologique des adhérents de l’Économie de communauté. Ce maillage doit prendre corps par l’effort de promotion du Message auprès des acteurs clés et par l’effort de charisme de ces derniers pour corriger leurs Attitudes vers plus de Simplicité. La hiérarchisation de ce maillage met en jeu plusieurs Ka franchisés et rassemblés par une Organisation de l’Économie de Communauté (ÉCO), dirigée par le Ka d’origine The Wisemen Council, qui reçoivent et implémentent les orientations stratégiques pour l’action économique et communautaire auprès des populations des pays Source et des Diasporas. Ces Ka sont également en charge de collecter les informations et les contributions financières auprès membres de la communauté Éco Animiste.
#52
Le marché est caractérisé par plusieurs lois dont celle de la libre concurrence en matière d’entreprise économique. Cependant le modèle informel fait intervenir une part spirituelle dans son exercice où certains ont recours à des sacrifices de facilitation du pourvoi divin prévu dans leur destinée. C’est comme une accélération des fruits d’une culture qui prendrait normalement du Temps pour mûrir. Cela comporte des risques mais surtout des répercussions sur l’écoulement naturel de la Vie de l’acteur et de son projet divin ici dans le domaine des affaires. Cela n’a aucune commune mesure avec le recours à l’occultisme pour des pratiques répréhensibles de vol de chances, d’élimination physique ou de blocage spirituel par de la sorcellerie maléfique (sachant qu’il existe de la sorcellerie bénéfique également mais que le terme a été retenu que pour les emplois négatifs). A défaut d’une éthique bien ancrée dans les habitudes commerciales, comme dans le secteur formel, la Correction dans l’Attitude doit amener le nouveau acteurs Éco Animistes à faire preuve de responsabilité dans les pratiques et usages des rites spirituels pour compléter leur effort stratégique sur le plan des affaires. Le Livre de la Méthode Ka rend licite la consultation du Fa (art divinatoire de l’Animisme) et la consultation des Alphas (art ambulatoire de l’islam). Chacun est libre de sa pratique religieuse et mystique en dehors de la philosophie économique prônée par le modèle de la Méthode Ka. Il convient de rappeler que l’un des buts de la Méthode a été de rendre profane des principes de l’Animisme en conceptualisant pour l’économie (par l’effet miroir) la symbolique et les relations de cause à effets entre les différents agents relais ou transformateur de la Force vitale transposés dans le monde des affaires avec comme base de transposition la monnaie pour l’Énergie et l’information pour le Sentiment. L’Argent et l’Image sont quant à eux des vecteurs de transgressions de la Méthode par la dette respectivement financière ou économique et affective ou karmique. L’Homme Attitude se juge au Résultat (Qualité ou non) de la Vie et de l’être économique qu’il mène par le biais de son projet d’affaires ce qui le laisse libre d’être membre d’une communauté religieuse autre que celle de l’Éco Animisme dans la mesure où cela lui ouvre les portes d’un autre paradis de son choix. Les Éco Animiste se caractérise par l’effort stratégique tout au long de la Vie selon la Guidance de la Providence transmise par le Temps son Messager c’est-à-dire selon l’accompagnement de DIEU.
#53
La Force (Action) et le Moteur (Vision) de l’Éco Animiste réside dans sa Foi c’est-à-dire dans la Confiance qu’il témoigne à DIEU et qu’il soigne en lui respectivement par sa Méditation et sa Médiation. C’est un état de Conscience à maintenir dans le Corps en tant que centre spirituel et qui reçoit la guidance divine sur la Voie du Seigneur. De fait, il est possible de mener une Vie d’exercice de l’entrepreneuriat par un mode d’organisation (MOVES) qui ne nécessite pas une vie Mystique ou Traditionnelle approfondie ou marquée par une quelconque initiation formelle. Le Profane dont l’Attitude se situe au dans les états et les résultats suscités en début de texte est par défaut, non seulement soumis à DIEU par adoration (témoignage de Confiance) et établi en DIEU par acceptation et lâcher-prise (compagnonnage et ermitage de Confiance) de Sa Seigneurie de Vie tel que révélée à nouveau à nous dans le contemporain. La renonciation à l’Amour propre par orgueil de l’Argent ou perfection de l’Image, qui sont réservés à DIEU est importante et nécessaire. Il est mieux de lui préférer l’Amitié pour le moi et pour la Communauté soit respectivement la Fierté et la Fréquentation. Le Profane est déjà libre d’œuvrer pour son Salut par cette foi basée sur la Conscience de la Simplicité Vie et de l’être dans la Nature et le Futur. Il n’est donc plus nécessaire de se lier ou non à des écoles de pensée pour avoir accès à des Secrets car la Voie Noire est la résurgence de celle du Hanafisme originel caractérisé par la Fidélité (Adam) puis la Sincérité (Abraham) puis Vérité (Ahmad) et à présent la Réalité (Amaru) ou Transparence, c’est à dire Haqq (Vérité) et Honnêteté, vis-à-vis de soi et de DIEU. Tariqa du Renouveau, Haniffiyya, Ibrahimiyya, Ahmadiyya, Omariyya.
#54
Construire et déconstruire une Cité comme un Simple Lego ou selon L’ego, françois, et éviter les bienfaits de l’immigration dans la population, c’est s’exposer au risque de récession de l’Abel province infidèle et d’avilissement de la royale race des Affreux Caïn (à Fric et à Freak), lorsque le froid et l’effroi seront jetés sur la ville dite Sainte de la Terre du Nord. Le CRI de Calotte Basse.
#55
Le recours à l’endettement n’est licite que s’il vise à reconstruire sa personne ou Sa Maison loin du Vice et des Sévices du contemporain en Derviche Servant et non à se greffer passivement au Pouvoir et au Pourvoi des Riches Serviteurs de la communauté. L’encours pour cette Attitude est la Dévaluation méritée des Mains et de la monnaie qui battent trop par Battù ou qui buttent trop par Bateau en derniers deniers d’un Capital qui se perd pour la Terre des Pères. Le CRI de la Calebasse.

RÉALISME
Ceci est une compilation d’entrevue mettant en scène des entrepreneurs et leurs projets au moment où ils les géraient. Certains ont disparu et d’autres continuent. L’essentiel est de garder la mémoire de leur effort et d’offrir ce simple témoignage de la réalité de l’entrepreneuriat ethnique afin de comprendre ce qui leur a permis d’oser se lancer et susciter l’émulation dans la communauté.
***
Pour introduire cette série de portraits sur des entrepreneurs issus de l’immigration, je reviens sur une interview réalisée il y a quelques années dans le cadre du projet Acoustica. Il s’agissait d’une collaboration entre le Grün Vert Café et NSE Live Music. Le café a dû fermer peu de temps après mais je partage ici le témoignage de son gérant. 30 Avril 2012.
Le resto le plus coool en ville!
Sous ce slogan évocateur, Raymond du Grün Vert Café reçoit les amateurs de musique « live » et de beaux arts de Montréal.
Né à Skopje en Macédoine, Raymond, plus connu sous le nom de Ray, a vécu dans plusieurs pays d’Europe et arrive au Canada il ya 33 ans. Dès ses premiers pas il voit dans cette terre d’accueil l’endroit où faire ses vieux jours. Il travaille dans un premier temps dans plusieurs café et restaurants européens mais, peu à peu, l’idée de se mettre à son compte germe dans son esprit. En 1993, il décide de se lancer et commence à donner vie à son rêve par delà les peurs et les difficultés. Été 2009 le Grün Vert Café fait enfin son ouverture et conclut ainsi un rêve initié 20 ans plus tôt.
Le Grün Vert Café, c’est aussi la rencontre entre un entrepreneur de la restauration et le monde artistique. Ray n’hésitera pas même, sous la pluie, à inviter une jeune artiste dans la rue à se produire dans son café. Les talents s’accommodent vite des lieux accueillants et la suite est un effet domino. La rencontre avec NSE Live Music représenté par Éric et Koly s’inscrit dans cette initiative d’inviter les artistes dans le Café. NSE Live Music y voit un endroit propice à la mise en place de leur activité. Ainsi, le projet ACOUSTICA, une production de NSE Live Music, devient l’hôte du Grün Vert Café dans une collaboration efficace qui se poursuit depuis.
ACOUSTICA draine à présent un public toujours plus important tous les vendredis. Cet évènement plaisant de concert mobilise les équipes du Grün Vert Café et de NSE Live Music plusieurs heures afin de préparer cette atmosphère si particulière (la scène, les bougies, la décoration, les instruments, le matériel…). Un travail de longue haleine qui débute dès le vendredi matin jusqu’au lendemain. Ray confie : « Every time I feel like we’re not in St Denis, flying with the time. It’s a busy night. If you come on Monday morning you cannot feel the same. It’s look completely different between Monday and Friday ».
Le Café est sensible à l’expression et la vie artistique tels les concerts, le lancement de livre, la poésie, les expositions… Ray accueille toute personne voulant démontrer son réel talent. Ainsi, Le Grün Vert Café qui se veut un Café des arts accueille une exposition sur le « mois de l’histoire des noirs », La grande soirée Multi-Arts, et des artistes comme Gisèle Ndong Biyogo et Dédi…(pour plus d’info : www.grunvertcafe.com ou sur FaceBook) A venir une soirée de lévée de fond pour Haïti le 27 mars pour le compte de médecin sans frontière.
Le mot de la fin est pour Ray une fois de plus dans sa langue d’expression :
« I have a lot of passion and love for the city of Montreal which is like a loving mother. I feel like home. When I first step in Mirabel airport I feel like this was the final destination. Every street, corner, block in Montreal tells you a special story. Also the culture, the people, the building the all thing bring you something to learn. That’s why I still here. Montreal is the place to be”
Bookit Bookit
C’est avec plaisir que nous partageons l’expérience d’un entrepreneur que beaucoup d’entre vous doivent connaître. Il fait partie de ceux qui se montrent avenant et font preuve de beaucoup de charisme, de sagesse en affaires et qui sont promis à un grand succès. C’est en tout cas ce que l’on souhaite vu le potentiel. Nous avons eu cet échange dans le cadre de notre série de portrait d’entrepreneurs qui ne porte pas forcément sur ceux qui ont réussi mais aussi sur ceux qui œuvrent chaque jour avec beaucoup de courage pour que leur rêve se réalise ou qui ont dû arrêter pour diverses raisons. C’est donc plusieurs visions que nous allons présenter au cours de cette série…
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots?
Je m’appelle Koly Cherif Keita, né à Paris le 16 mai 1979. Je suis un entrepreneur qui aime les gens et le voyage avec un certain goût pour l’art. J’ai créé une entreprise spécialisée dans l’hébergement temporaire à Montréal (Canada) en 2013.

Quel a été votre parcours d’entrepreneur?
J’ai été d’abord pendant plusieurs années été membre fondateur du NSE Live Music (depuis 2007) avec lequel nous avons organisé de nombreux évènements artistiques et culturels à Montréal. Parallèlement, j’étais aussi conseiller financier pour la financière Sun Life.
Mon désir de Liberté et mon amour pour les gens et le voyage m’a naturellement conduit vers la création d’une entreprise qui reçoit les voyageurs et les héberge. C’est en 2013 que j’ai créé Bookit Bookit Montréal
En quoi consiste votre projet d’affaires?
Mon projet d’affaire consiste à faciliter et sécuriser l’aspect hébergement des voyageurs.
D’une part , par les tarifs qui sont extrêmement compétitifs par rapport aux hôtels (nous nous alignons donc sur les tarifs que l’on peut retrouver dans des sites de réservation en ligne tels que airbnb, housetrip…)
mais aussi par la prise en charge de nos clients et les garanties de satisfactions que nous leur offrons (un service professionnel) ce qui nous démarque de nos compétiteurs tels que airbnb (où les prix sont intéressants mais où les clients ne sont jamais à l’abris d’une mauvaise surprise car ils ne font pas affaires à des professionnels de l’hébergement temporaire). Quand nos clients réservent avec nous, nous nous assurons qu’ils réservent l’esprit tranquille.
Notre clientèle cible sont les voyageurs, les touristes, les professionnels, les nouveaux immigrants. Elle est essentiellement jeune, habituée à des transactions sur internet (e-commerce).
De quoi avez-vous besoin pour plus développer votre projet d’affaires?
Nous avons fait nos preuves pendant 2 ans avec nos propres logements hôteliers (Bookit Bookit Montréal), maintenant nous désirons aborder notre phase d’extension et nous ouvrir aux partenariats avec d’autres professionnels de l’hôtellerie qui partageraient la même vision que nous et mettre en ligne un site de réservation complet et ultra performant.
Comment pensez-vous pouvoir contribuer au développement économique de votre terre mère en étant membre de sa diaspora?
Par l’exemple, et aussi en transférant des connaissances et des idées, avec l’espoir d’inspirer d’autres à faire plus et à aller plus loin. Il n’y a pas de développement économique sans développement humain. C’est l’humain qui est au centre de tout.
Si vous avez des hommes et des femmes de talents animés par de hautes aspirations et que vous avez contribué à cela, même de façon infime, vous aurez fait plus que contribuer au développement économique d’un pays. Une seule poignée d’hommes et de femmes peut suffire à bouleverser l’histoire. Les hommes passent, les richesses changent de propriétaires, les idées demeurent…
Quant à la définition de ‘’terre mère’’ Je suis comme un arbre avec mes racines fermement implantés dans le sol et mes feuilles déployés vers le ciel. Si vous demandez à un tel arbre s’il est du sol ou du ciel, il vous dira qu’il est des deux à la fois. Et c’est comme cela que je vois ma terre mère, ma terre mère ce n’est pas l’Afrique seulement mais c’est le monde. Mes racines sont en Afrique, mes feuilles sont au Canada et j’aime l’idée d’être libre de déployer mes feuilles partout.
Quels conseils donneriez-vous à ceux qui veulent se lancer en entrepreneuriat?
Il faut faire des choses simples et écouter les clients. Laissez-vous guider par les clients, ils savent très bien ce qu’ils veulent, ils le savent mieux que vous. Ce sont les clients qui vous disent ce que vous devez faire, ne cherchez pas de midi à 14h, le secret est dans l’écoute de votre clientèle. Ce n’est pas ce que vous pensez être bon qui est important en business cela peut même vous nuire. Ce qui est important c’est votre capacité à être proche et à l’écoute de vos clients et à savoir leur donner ce qu’ils veulent.
Donnez à vos clients ce qu’ils vous demandent et dépassez leur espérance si vous le pouvez. Je serais très étonné que vous ne réussissiez pas avec cette formule (sourire)
Que pouvez-vous dire à ceux déjà en affaires mais qui peinent à s’en sortir?
Il faut voir la difficulté non pas comme un échec mais comme
un message que votre business vous envoi pour être réajusté, c’est une invitation à réussir, c’est une invitation à revoir certains paramètres, à revoir sa vision, sa mission, à arrondir certains angles, à évoluer. Il ne sert à rien de persévérer dans une voie perdue d’avance et la stagnation est incompatible avec le mouvement de la vie elle-même. La rigidité est un poison en affaires, il faut être souple. À côté d’une difficulté, il y a une facilité.
“A côté d’une difficulté, il y a une facilité”. Très beau mot de la fin. Merci beaucoup Koly d’avoir échangé avec moi. J’espère que ces quelques mots auront un impact dans l’esprit de nos amis entrepreneurs et de ceux qui désirent choisir cette voie à temps plein ou comme activité secondaire (“para-entrepreneuriat”)
Studio Alkemy Yoga & Wellness
I first met with Kassandra at one event called AFPRO Entrepreneurship, Leadership & EXPO in 2014. She was visiting the Kiosk of UIBE project. I thought she was a little bit shy since she was not asking questions and just looking at the pamphlet not knowing that she will be the winner of the second place of UIBE’s business competition. So I started to pay attention to her and see in her a very dedicated entrepreneur who follows her goal no matter what and invest wisely her energy in growing her business. When she came up with a new idea something sparkling in her eyes told me that people should know about this concept. Today I’m proud to highlight her project and invite you to go and discover for yourself. But I will let her introduce us to her world…
Can you introduce yourself in a few words?
My name is Kassandra Kernisan. I am a certified Naturopath, Kemetic Yoga Instructor and Entrepreneur who owns Studio Alkemy, a yoga and wellness studio that brings together all aspects of transformational healing under one roof. I am also the creator, developer and marketer of a line of 100% natural skincare products called Pure Violet Natural Cosmetics.
Can you describe your career as entrepreneur?
My career as an entrepreneur is exciting and fast-paced. I’m extremely busy, having to multi-task often. When building a business, at first you have to do a little bit of everything. I’m an accountant, a marketing & PR professional, administrator, receptionist, instructor, consultant, strategist, janitor and more. It can be challenging, but it is also fulfilling to know that you’re capable of doing many different things. I feel passionate and connected to what I do, so although it is a lot of work, I am happy doing it and I am very happy with my life. I get to do what I love and believe in, share it with others and make a living out of it.
What do your business project consist of (history, content and target audience)?
Studio Alkemy Yoga & Wellness is a multi-functional yoga, dance, fitness, wellness and creative studio with one common theme: positive transformation. Launched in June 2015, we are located at 4978A, Queen Mary, Montreal, QC H3W 1X2. Our target audience is anyone who is interested in improving themselves whether spiritually, mentally, emotionally or physically. Conscious, open-minded and loving people are the type of people that the studio attracts.
Can you introduce us to the unique services or products (compared to the market) you are offering?
Studio Alkemy Yoga & Wellness is the ONLY studio in Montreal to offer Kemetic Yoga, which is based on the Ancient Egyptian practice and philosophy of yoga. My team and I have created a unique space that has a warm ambiance, uplifting energy and a welcoming vibe that you don’t find at other studios. It’s so palpable that the majority of our clients comment on the energy of the space, how great it feels and how welcome they feel in the space.
We also have a unique program of classes, wellness treatments and workshops, making this a studio that covers many aspects of wellness and creativity under one roof.
Is there something new coming that you want to share with us in advance?
We will be having an OPEN HOUSE day on Sunday, September 13th from 10am-7pm, offering all our classes for FREE all day and offering FREE samples of some of our wellness services, as well as other surprises. It’s a good way for the community to get to know the space and what we have to offer.
What do you need to further develop your business project (partnership, resources or environment)?
I’m definitely open to partnership, provided that there are synergies and a similar vision for the company. As far as resources, I am pursuing a couple of grants as well as small business loans, but so far the business is doing a pretty good job of sustaining itself at the size that we are at. In order to expand and move forward, though, more resources will definitely be needed as well as a strong team of people in place to support the project.
Which advice can you provide to those who want to start a business?
You have to really believe in yourself and what you are doing. Being an entrepreneur can be very lonely and discouraging at times. You should always be clear in your mission and when things get tough, constantly remind yourself why you started doing this in the 1st place. Have faith and visualize where you want to be, not where you are. Focusing on where you are will get you stuck there. Don’t focus on the things that don’t work out or the failures. Always pick yourself back up after a fall and keep going. Keep trying until you’ve exhausted all possibilities. Perseverance and willpower are probably the 2 most important traits of a successful entrepreneur. If you are the type to give up easily or get down on yourself for mistakes, entrepreneurship may not be for you. It’s important to stand firm in your mission. Adapt and adjust where needed as you learn and grow, but your core mission should always remain the same. If you’re in it for the money only, don’t bother. You have to truly believe and be passionate about your business project. The money may take a long time to come, but what will drive you in the beginning is your belief in your project and your passion.
What can you say to those already in business but who can hardly make it?
Don’t be afraid to ask for help and look into support resources. There are a lot of good resources in Quebec for young entrepreneurs. If your 1st formula isn’t working, do your research and try to pinpoint the reasons why. Change what needs to be changed and come back stronger with a 2nd formula. Keep going until you find the formula that works.
“Keep going until you find the formula that works” Thank you Kassandra for this important sentence. As we see Kassandra is a resilient female entrepreneur who is definitely bound to success. For those who are in Montreal you can already book your September 13th for the OPEN HOUSE. You will be able to meet in person Kassandra and discover Studio Alkemy Yoga & Wellness. Stay connected for other interviews…
Gloria Degbo vous présente “Olahitan”
Bienvenue, à nouveau, dans cette série de portrait que nous faisons de nos pairs entrepreneurs ou membres de la diversité des diasporas. Nous accueillons aujourd’hui une femme dotée d’un grand charisme qui nous ici une analyse et une vision claire d’un secteur en plein boom. Le nom de Gloria Degbo ne vous est pas inconnu si vous participez fréquemment aux activités du RÉseau des Entrepreneurs Africains (REPAF) à Montreal. Elle a pu s’y distinguer par son dynamisme en tant que bénévole. Aujourd’hui c’est de son projet d’affaires dont elle nous parle et elle nous permet ainsi de rentrer dans les coulisses du design de mode à base de wax. Je vous laisse découvrir sa marque Olahitan avec ses propres mots…
Bonjour Gloria et merci d’avoir accepté de donner un peu de votre temps pour partager votre parcours avec les lecteurs d’entrepreneurethnik.com
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots?
Mon nom complet est Gloria Joana Olahitan Degbo, j’ai 29 ans, je suis de nationalité Béninoise et Belge, résidente au Canada. J’ai un Bachelier en Relations Publiques et un bac +2 en Traduction Anglais-Espagnol. J’aime ma famille, mes amis, la musique, la mode, la nourriture, les voyages (bien que l’avion me fasse peur) et la lecture. Cela fait beaucoup de choses mais je ne pouvais pas choisir.
Depuis quand vous est venu l’idée d’entreprendre et quel a été votre parcours depuis l’Afrique dont vous êtes originaire?
L’idée ou plutôt le courage d’entreprendre m’est venue au cours de mes années d’implication en tant que bénévole dans la chambre de commerce, le REPAF, le RÉseau des Professionnels et Entrepreneurs Africains. Je ne viens pas d’une famille d’entrepreneurs et je n’en côtoyais pas énormément autour de moi. Grâce au REPAF, j’eue la chance de rencontrer une multitude d’entrepreneurs aguerris pouvant distiller leur conseil et esprit entrepreneurial à une jeunesse en quête en succès. Je travaillais à l’époque pour une firme de recrutement internationale et je n’avais pas à me plaindre de ma situation mais mon côté créatif et artiste dans l’âme m’empêchait de réellement m’épanouir dans ce schéma classique de la vie.
Les activités du REPAF que ce soit les colloques, les conférences, les formations et les 5à7 m’ont permis de me rendre compte des possibilités, des défis et des structures en place pour l’entreprenariat, j’ai donc juste pris mon courage à 2 mains et je me suis lancée dans l’aventure.
Fille de parents diplomates, j’ai quitté le Bénin, mon pays d’origine, à l’âge de 8 ans pour la Belgique. J’ai grandi, étudié et découvert la vie dans les rues de Bruxelles, magnifique et dynamique capitale Européenne. J’ai beaucoup voyagé dans le cadre de mes études de traduction et pour le plaisir (Espagne, Mexique, US, Cote d’ivoire, Sénégal, Portugal, Italie…), et à l’âge de 25 ans, j’ai voulu tenter un PVT qui est un visa de vacances-travail d’une année octroyé par le Canada et rejoindre l’une de mes meilleures amies déjà installée ici. Je ne pensais pas y rester pour être honnête (je déteste le froid et la neige, oui oui je n’ai pas choisi le bon pays) mais à mon grand étonnement, l’ouverture d’esprit, les opportunités professionnelles et un sentiment général de bien-être ont réussi à me dissuader de rentrer et à finalement rester ici pour y construire un bout de ma vie.
Pourquoi le mot Olahitan et en quoi consiste votre projet d’affaires (historique, contenu et clientèle cible)?
Olahitan est mon prénom en langue Yoruba. il signifie «le bonheur n’a pas de fin »
Je suppose que mes parents, ayant 2 grands frères étaient extrêmement heureux d’avoir une petite fille (sourire) c’est donc tout naturellement que j’ai choisi mon prénom comme nom de ma marque. Un hommage à mes parents sans qui je ne ferais rien de tout cela et un hommage à mes origines.
Le Logo de ma marque et une réplique inexacte de la porte de Non-retour située dans la ville de Ouidah au Bénin. Dans l’historique, les premiers esclaves ont quitté leur terre natale à travers cette porte vers leur tragique destinée. Je décide donc de revenir par cette même porte pour reprendre ma destinée et retrouver mon héritage dont le pagne. Le message est que peu importe le passé, il ne tient qu’à soi-même d’utiliser ce passé pour avancer!
Ok je vois. Toute une recherche d’authenticité. Peux-tu nous parler de ton projet d’affaires?
Mon projet d’affaires est une ligne de vêtements et accessoires pour la famille (femmes, hommes et enfants) et d’objets de décoration pour la maison d’inspiration Africaine de par l’utilisation du pagne Africain. Mon style se veut classique, épuré et « funky corporate » Mon défi est de faire entrer le pagne dans un bureau de manière élégante et discrète (ce qui peut être un challenge avec toutes les couleurs dont regorge le pagne). Ma clientèle cible sont les femmes professionnelles dynamiques entre 20 et 45 ans. Ce sont elles qui, en général, achètent pour toute la famille.
L’idée d’entreprendre dans ce domaine m’a toujours intéressée mais ce n’était pas le bon moment. J’ai toujours porté du pagne, lors d’évènements particuliers tels que des mariages, baptêmes etc. mais je n’osais pas souvent dans la vie de tous les jours et lorsque que j’essayais, je recevais souvent des remarques du genre « on n’est pas au village ici » et ironiquement souvent de la part de mes compatriotes et non pas des autres communautés, et cela c’était vers les années 2007-2008. Ce n’était pas « cool » de porter du pagne en ce temps-là.
Vers 2010-2011, beaucoup de designers ont commencé à proposer des choses différentes avec le tissu Wax, je parle de Stella Jean, De Fiu Negru, Natacha Baco et une en particulier dont j’aimais beaucoup le travail et que j’ai pu côtoyer, Nanawax, Maureen Ayite. Elle était au début de sa carrière quand je l’ai rencontrée, j’ai été et suis toujours une cliente mais je l’ai aussi aidée à organiser des ventes privées à Montréal et à Bruxelles et cela m’a permis de me rendre compte du travail et de l’énergie que cela demande. Elle est passionnée et motivée et elle a eu le courage de se lancer là ou moi, par exemple, j’avais encore peur. Elle m’a clairement donnée le courage de me lancer à mon tour!
Olahitan est donc née en 2014 et a réellement commencé ses activités en 2015.
Le marché du wax et surtout des vêtements en wax est très en vogue en ce moment. Beaucoup de femmes d’affaires s’y lancent. Quel est votre analyse de ce secteur? Pensez-vous que ce secteur a de bonnes perspectives de croissance voire de durabilité?
Comme je le disais plus tôt, avant ce n’était pas « cool »de porter du pagne, Beaucoup de stars s’y sont mis, Beyonce, Rihanna, Gwen Stefani, Chris Brown, Cela a permis de valider auprès de la communauté internationale l’existence du pagne au-delà de l’Afrique. Des enseignes connues Tels que Mango, Zara, H&M en proposant des collections « ethnique » utilisant les pagnes Africain ont permis la démocratisation du pagne et l’accès de ce dernier à tous et toutes.
Ces éléments ainsi que les designers que j’ai cités plus tôt ont contribué largement à asseoir ce secteur dans une croissance impressionnante depuis 2 ou 3 ans. Des défilés de mode, des magasins ne fournissant que ce type de vêtements ont vu le jour partout dans le monde. Les capitales de la mode que sont Paris, Milan et New York comptent désormais chacune des boutiques de Mode Africaine et des designers de tissus Africain. Les perspectives de croissance sont, à mon sens, excellentes si l’on arrive à se renouveler et à aller encore plus loin dans la transformation du pagne.
Nous sommes très clairement dans l’heure de Gloire du pagne, nous (les Designers) ferons en sorte qu’elle dure le plus longtemps possible, mais uniquement si nous arrivons à faire entrer le pagne dans toutes les communautés et surtout dans le quotidien de la mode, nous pourrons nous assurer ainsi d’une croissance continue. De plus, nous avons la chance que les motifs changent constamment et qu’il est possible de se réinventer encore et encore.
Beaucoup de femmes d’affaires y compris moi, avons vu et saisi l’opportunité de surfer sur cette vague et de prendre part à cette croissance.
On dit souvent du secteur ethnique qu’il n’offre pas assez de variété dans les idées des projets développés. Qu’en pensez-vous?
Effectivement, avant, il n’y avait pas de variété mais si l’on regarde tous les designers présents, la variété est bel et bien là. On peut tout faire avec du pagne Africain, j’en fais-moi même des accessoires de décorations, des sacs, des bijoux, d’autres designers tels que Babatunde (Afrique du Sud) ont fait des parapluies, des casquettes, des étuis pour téléphones et ordinateurs en pagne Africain, Stella Jean a fait des maillots de bains, Diam Rek (du Sénégal) des sous-vêtements etc.
La créativité est désormais sans limite, et c’est de cela que je parle quand je dis que nous devons aller plus loin dans la transformation du pagne.
De quoi avez-vous besoin pour développer plus avant votre projet d’affaires (partenariat, ressources ou environnement)?
J’ai besoin comme tout entrepreneur pour commencer, de financement! J’ai eu la chance de suivre une formation du gouvernement pour les entrepreneurs via l’organisme le SAJE, et j’ai pu suivre des cours de gestion d’entreprise, de marketing, de développement d’affaires et enfin d’être suivi par une conseillère qui m’a aidé à monter un plan d’affaires. Je compte désormais essayer d’aller demander des subventions à différents organismes pour m’aider à mener mon projet à un autre niveau. Je vais aussi lancer une campagne de crowdfunding mais sous une forme un peu particulière! Restez connectés!
Wow on a droit à une information en primeur. C’est intéressant.
En termes de partenariat, il est sûr que j’aimerais collaborer avec différents acteurs dans la mode en général, que ce soit des maquilleurs, des stylistes, des designers de tout horizon, des grandes enseignes, des photographes etc. Il y’a certainement une myriade de possibilités et de partenariats possibles. Je rentre justement dans la phase de recherche de tout type de partenariat, je lance donc un appel, si vous êtes intéressés, n’hésitez pas à me contacter!
Comment voyez-vous votre impact sur la communauté formée des différentes Diasporas de Montréal ou d’ailleurs avec votre marque? Quelle place prend l’Afrique dans votre développement d’affaires? Avez-vous une vision particulière?
L’impact que je veux laisser à travers ma marque est que l’intégration est nécessaire lorsque nous arrivons sur une terre étrangère mais elle peut se faire tout en gardant sa singularité et en apportant un peu de sa richesse avec. Que ce soit la richesse du cœur, la richesse économique, la richesse intellectuelle, la richesse artistique ou le tout! Le Pagne Africain fait partie de moi et je veux pouvoir l’exprimer et le porter ou que j’aille tout l’insérant comme je le dis de manière élégante dans mon entourage et dans la vie Montréalaise pour être précise.
L’Afrique est centrale dans mon développement d’affaires pour la simple raison que 95% de la production d’Olahitan est effectuée au Bénin. Le pagne Africain que je me procure pour mes différentes collections est principalement achetée en Afrique et à des revendeurs Locaux. Je mets un point d’honneur à me fournir, la plupart du temps chez les locaux, et à utiliser la main d’œuvre locale pour réaliser mes créations. Ma vision est vraiment de montrer le savoir-faire des artisans locaux et de montrer la richesse que l’on possède à travers nos tissus. Beaucoup ont cette conception du pagne africain très traditionnelle et très vieillot, je veux justement changer cette image et rendre le pagne plus moderne, plus glamour, plus funky, plus fashion et finalement je veux le rendre évidemment rentable. Ouvrir un showroom à Montréal, destiné à mes créations et aux créations de designers que j’affectionne est mon objectif.
Ma vision au sens large est de contribuer à bâtir et solidifier ce pont entre l’Afrique et les autres continents en termes de Mode!
Nous sommes entrés dans la saison Automne-Hiver. Quels sont les nouveautés qu’Olahitan nous réserve pour les semaines à venir et pour la période des fêtes?
Le froid Canadien ne nous épargne pas! Je compte donc faire en sorte de réchauffer les Montréalais par mes écharpes en laine doublé de pagne Africain. J’en avais fait en série Limitée l’année passée et cela a été l’article le plus vendu et sold out en à peine 10 jours! Je vais donc en faire une plus grande quantité et des motifs colorés pour se réchauffer l’hiver! Certains pagnes de par leur rigidité et épaisseurs alliés à la laine aident à maintenir la chaleur et protéger du vent.
Une série d’articles d’hiver sont prévus mais aussi d’articles pour célébrer les fêtes de fin d’années, des robes un peu moins classiques et plus sexys pour l’occasion! Messieurs, je ne vous oublie pas non plus! Des accessoires pour vos costumes sont au programme!
Je vous réserve de belles surprises pour l’hiver!

Quelles recettes de femmes entrepreneures donneriez-vous sur la base de votre expérience? Vos bons coups, vos points d’attention?
Mes points d’attention: se préparer financièrement à voir venir les coups durs. Il faut pouvoir survivre dans la première phase de lancement d’une entreprise car elle n’est jamais très rentable. On investit, on investit mais il ne faut pas TOUT investir sans prévoir en cas de coup dur!
Je dirai pour le reste: LANCEZ VOUS. Une fois que vous avez votre idée, il est facile d’avoir peur, de se décourager, de regarder la concurrence qui est parfois plus forte et plus avancée que vous mais il ne faut pas! Lancez-vous et le reste suivra. Vous ferez des erreurs, tout ne fonctionnera pas comme vous voudrez mais vous vous réajusterez, trouverez des solutions et cela ira! Le plus Dur est de lancer la machine, une fois fait, TRAVAILLEZ toujours plus fort pour la faire avancer.
N’ayez surtout pas le regret de vous dire « et si j’avais essayé »
Je terminerai par dire que ce que ma jeune expérience d’entrepreneur m’a appris est qu’il n’y a pas d’échecs, que des leçons.
Pagnifiquement vôtre…
Gloria Joana Olahitan Degbo.
Merci Gloria pour cette « pagnifique » interview. Je signale au passage pour les lecteurs que tu organises de temps en temps des ventes privées. La prochaine se tient le 1 Novembre au Studio Alkemy à Montréal (Rappelez-vous de notre précédent portrait sur Kassandra Kernisan). Ce serait l’occasion de faire de découvrir la collection de Gloria et le studio Alkemy. Un bon début de synergie et de solidarité entre entrepreneurs ethniques!!!
A la découverte de Rivera Dance Studio et de Walter Rivera
Ma rencontre avec Walter Rivera date de mon arrivée au Québec en tant qu’immigrant reçu. Il m’avait été recommandé par des amis et profs de danse de Paris avec qui il était en contact. Après un appel de présentation, on s’est vu la première fois au « Moca Danse » à l’époque où ce bar dansant se trouvait ou coin de Parc et Fairmount à Montréal. J’ai tout de suite apprécié son style de danse et son énergie de vie. Aujourd’hui il me reçoit dans son studio pour nous partager un peu de son expérience…
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Oui absolument ! Mon nom c’est Walter Rivera. Je suis d’origine mixe entre le Guatemala et Cuba. Et puis voilà, j’ai quarante-cinq ans aujourd’hui même ! (Publication différée)
Ah oui ? Ok joyeux anniversaire ! Donc c’est ça, quel a été ton parcours en tant qu’artiste ? Parce que je sais que tu es un artiste danseur…
Mon parcours commence dès la naissance. La réponse est très cubaine. Je suis né artiste. j’ai pas choisis. C’est l’art qui m’a choisi. C’est depuis l’âge de quatorze ans que j’ai développé la danse et que je me suis vraiment mis à la danse. Par la suite ici à Montréal aussi j’ai fait la même chose, toujours une question de danse, j’ai développé tout en danse. J’ai été un peu à l’école. J’ai finis mes études à Dawson College par la suite je suis parti à New York. De New York je suis revenu ici. Après ça j’ai été dans un boys band à Paris ou j’ai chanté avec Sony Music et c’est là que j’ai connu la France et la planète entière par ce que je faisais partie de ce boys band. J’ai travaillé comme chanteur avec des chorégraphes incroyables. C’est là que j’ai connu des artistes incroyables comme Prince, Usher, Justin Timberlake et tous ces gens-là. Je pense que c’est de là que j’ai développé tout ce professionnalisme et voilà…
Et quel était le nom de ce boys band ?
4 you
Ok d’accord ! Et Donc comment tu en es venu à venir t’installer à Montréal ? Comment de la France…
Écoute, au début c’est ici que je suis venu mais à cause des arts j’ai toujours eu le rêve de développer les arts ailleurs mais tu sais dans les années où je suis venu ici, il n’y avait pas la technologie. Il n’y avait pas de Youtube. Il n’y avait rien. Alors il fallait vraiment voyager. Aujourd’hui c’est plus facile pour tout le monde parce qu’on peut vraiment voir les arts sur Youtube. Mais en ce temps-là en partant d’ici je suis allé ailleurs mais avec le rêve de revenir à Montréal et faire un changement. Ça a toujours été mon rêve de me dire qu’avec tout ce que je vois ailleurs, que je le ramène à Montréal et que j’arrive à faire la différence.
Donc tu voyageais tu apprenais et tu revenais à Montréal et enrichissais un peu le style…
Absolument. Écoute j’ai développé tout. J’ai appris beaucoup et par la suite tu viens faire ta propre recette sur la danse. Ta philosophie elle est vraiment propre à toi. J’ai fait 12 ans à voyager dans le sud de la France où j’ai enseigné « histoire de la danse » avec des ateliers de danse, les deux mélangés. Parce que j’aime que ça connecte. L’histoire et la danse ça va ensemble. Tu ne peux pas les déconnecter
Et comment en est tu venu à prendre ce côté entrepreneur à ouvrir ton studio de danse. Quel a été l’histoire…
Écoute, je pense que l’histoire vraiment c’était grâce à Dieu. Ce n’était pas dans ma tête du tout. J’étais bien ou j’étais. Je voyageais, je connais des gens mais Dieu m’a ouvert les portes. En une seconde tu reconnais ta chance et tu vois que vraiment il y a une opportunité de faire ça. Aussi, le côté plus fort encore, c’est que mon fils est ici à Montréal et que je veux qu’il voie ce que je fais dans la vie et non pas qu’on lui dise ce que je fais dans la vie.
Très bien et donc ce studio tu veux le développer ce sera ton occupation principale…
Oui ce studio ici c’est le premier. Alors tu as ici une première vision. C’est sûr que j’ai une deuxième que je vais approfondir avec le temps mais pour l’instant ce que j’essaye de faire c’est de donner aux gens. Donner avant tout. Ce n’est pas un business pour devenir millionnaire mais plutôt pour faire une différence et offrir un service santé beauté et fitness. Pourquoi fitness parce que je pense que j’ai beaucoup travaillé dans les écoles et dans les gym. Je n’ai jamais dit non à aucun travail et je trouve souvent qu’il y a beaucoup de gens qui, après quarante ans, ne trouvent plus de place pour se sentir bien. Et tu sais il y a une différence entre avoir vingt ans et trente ans où tu peux montrer ce que tu as physiquement mais à quarante et plus tu veux juste trouver une place pour être accepté. Je pense fortement que c’est ça que je dois remplir ici. Déjà là on offre du fitness, la massothérapie, l’acupuncture et un bar santé « Green juice » comme on veut l’appeler auprès du public. C’est ça que je veux développer. Ce n’est même pas la danse, c’est ce côté-là. La danse ça va venir par la suite. Par la suite j’ai un projet de danse que je vais développer à partir d’ici.
D’accord donc tu ne nous en dis pas plus c’est une surprise on va essayer de te suivre alors…
Vous savez quand vous allez lire cette interview. Un jour vous allez dire il l’avait dit. Et voilà ça sortira parce que, tu sais, d’où je viens, on dit : « tant que ce n’est pas vraiment devant la porte on ne fait pas de bruit ».
D’accord, donc affaires à suivre comme on dit. C’était un peu ta vision du développement de ton projet mais maintenant j’aimerai savoir à présent comment tu vois un peu le développement économique de ton pays d’origine. Je sais que tu es entre deux pays. Et aussi le développement économique de la Diaspora. Comment on fait des affaires, selon toi. Comment on se débrouille pour se lancer en tant que nouvel immigrant ?
Comme immigrant, pour se lancer, et j’ai souvent discuté de ce point-là, ce n’est pas difficile, c’est différent. Je pense que la technique c’est vraiment apprendre chaque pays. Il y a une structure économique et le mieux c’est de ne pas se battre contre mais plutôt la comprendre et pouvoir l’utiliser. C’est tout l’art. Je trouve que comme les arts martiaux il y a un art aussi pour s’adapter.
(Mon téléphone sonne et nous interrompt)
Je disais dans chaque pays il y a un système établi. Il faut l’apprendre, il ne faut pas se battre contre. Il ne faut jamais se battre contre les systèmes. C’est comme nager sous l’eau il faut savoir qu’il ne faut pas respirer. Alors, dans chaque pays, je pense qu’il y a une structure dont le but n’est pas d’aller contre les citoyens sinon, du moins, nous forcer à la comprendre. Et quand tu la comprends, tu peux l’employer. Je pense que c’est la meilleure manière pour un immigrant de n’importe quel pays qui viens ici de pouvoir exercer un business quelconque. Il y a aussi l’argent. Ça prend de l’argent. Il faut économiser pour mettre de l’argent en jeu. C’est comme ça que je le vois ce n’est pas un investissement c’est de l’argent que tu mets en jeu et voilà. Dans nos pays on a été habitué à se débrouiller et à survivre. Voilà, je pense que ça devient plus facile pour moi de survivre et m’adapter au lieu de me battre contre.
Donc c’est ce qu’on va retenir justement. Pour moi c’est vraiment le message fort que je retiens : « survivre, ne pas aller contre le système mais s’adapter ». Donc es-tu d’accord pour qu’on en fasse notre mot de la fin ?
Absolument !
Et donc Walter, je te remercie.
Merci à toi.
Plongez dans l’univers de l’événementiel avec NeoFuse
Les activités extra professionnelles offrent des occasions de rencontrer des pairs entrepreneurs et d’étendre son réseau d’affaires. C’est ainsi que j’ai fait la connaissance des membres de NeoFuse dans l’univers de la danse à un moment où elles s’apprêtaient à faire venir une artiste de renom pour des ateliers de perfectionnement. Aujourd’hui, elles nous parlent un peu d’elles, de leur projet et nous invitent à les suivre dans leurs prochaines activités :
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots (profil et intérêts en tant qu’entrepreneurs) ?
Je m’appelle Nacima Bouzerar et je suis née à Alger. J’ai vécu 13 ans aux Émirats Arabes Unis puis je suis venue m’établir au Canada. J’ai occupé successivement les postes de directrice en marketing, de spécialiste des relations publiques, de designer d’intérieur et de gestionnaire de projets dans différentes entreprises avant de devenir entrepreneure. J’aime les gens et tout ce qui a trait à la création artistique !
Je suis Gina Odigé. Je travaille comme chargée de projets en recherche clinique depuis une dizaine d’années, mais je suis plutôt une artiste dans l’âme. En 2013, j’ai fondé avec mes partenaires une entreprise d’organisation d’événements : NeoFuse Events, ce qui me permet de vivre ma passion.
Mon nom est Tamara Delpé. J’ai un BAC en Biologie médicale et une Maîtrise en Sciences Pharmaceutiques. Je travaille aussi en recherche clinique depuis plus de 10 ans, ce qui me permet de voyager beaucoup (un de mes passe-temps favoris) ; et je suis maintenant co-fondatrice de l’entreprise NeoFuse Events.
Mon nom est Cynthia Delpé. J’ai complété une technique en architecture et je suis titulaire d’un BAC en gestion du HEC. J’occupe présentement le poste de gestionnaire de projets en construction en plus d’être une “Neofusette”. Aussi, depuis une quinzaine d’années je suis impliquée dans le monde de la danse.
D’où vient le nom Neofuse, quelle est votre vision et quel a été votre parcours jusqu’ici ?
NeoFuse, Ouf ! Nous l’avons cherché longtemps ce nom ! Cela signifie “nouvelle fusion”. La fusion c’est la combinaison de différents éléments ; et nous sommes parti du fait que notre équipe est composée de deux cultures différentes, et de quatre personnes apportant des aptitudes distinctes au groupe. Tout cela dans le but de créer quelque chose de nouveau. Nous intégrons aussi la notion de fusion en organisant des événements multiculturels. Il est important pour nous que les gens échangent et découvrent les richesses des autres communautés culturelles.
Jusqu’ici notre parcours a été rempli d’opportunités. Tout a débuté lorsque notre professeur de danse nous a approché avec un projet. Nous étions hésitantes au début, mais avons toutes accepté d’y participer. Ce projet en a amené un autre, puis ainsi de suite. Nous nous sommes donc retrouvées à travailler bénévolement pour diverses écoles de danse pendant près de d’un an et demi. Nous organisions leurs soirées, ateliers de danse, et autres événements. Nous avons vite réalisé que nous étions vraiment des passionnées de l’événementiel. C’est alors que nous avons pris la décision de créer notre propre entreprise en organisation d’événements.
En quoi consiste votre projet d’affaires (service et clientèle cible)?
NeoFuse Events est une compagnie événementielle qui se spécialise dans la planification et la coordination d’évènements privés, artistiques, culturels et corporatifs.
Notre clientèle cible est toute personne ou entreprise qui veut organiser un événement original, élégant, avec une touche artistique et qui a le souci de faire vivre une expérience mémorable à ses invités. Nous travaillons beaucoup aussi avec les organisations à but non lucratif.
Quelle est votre plus belle réalisation depuis votre création ?
Notre soirée de lancement en 2015, car il y avait tous les éléments que nous voulons intégrer dans nos événements : élégance, originalité, hospitalité, art et diversité culturelle. De plus, c’était l’aboutissement de plusieurs années de dur labeur !
Comment voyez-vous l’avenir de votre projet d’affaires (objectifs dans 2 ans ou 5ans par exemple) ?
Jusqu’ici nous avons organisé des événements de toutes sortes. Nous voulons éventuellement nous concentrer sur la planification d’événements de plus grande envergure et aussi mettre de l’avant certains de nos services à la carte afin de développer un savoir-faire unique.
De quoi avez-vous besoin pour réaliser ces objectifs (partenariat et ressources) ?
Une chance pour nous, nous n’avons pas eu besoin de financement pour démarrer notre entreprise ! Par contre, les partenariats sont très importants dans notre domaine ; surtout dans les premières années où l’on doit se faire connaître dans le milieu. Bâtir de solides relations avec nos clients, les différents fournisseurs, et les autres compagnies d’événements sont capitales. Donc, beaucoup de réseautage !
Pensez-vous que l’entrepreneuriat soit la voie royale pour acquérir son indépendance financière ?
Oui, l’entrepreneuriat est l’un des moyens d’y arriver plus rapidement à condition de bien savoir gérer son budget et d’investir une partie de ses revenus.
Quel(s) message(s) passeriez-vous aux autres entrepreneurs ou aux membres des diasporas à propos de cette voie que vous avez emprunté ?
Vivez votre passion. Trouvez ce qui vous fait vibrer, ce qui vous fait perdre la notion du temps, et AGISSEZ. Il n’y a rien en ce monde de plus gratifiant que de travailler pour soi-même et par la même occasion de contribuer au monde. Il est certain que tous les jours ne seront pas roses, mais avec de l’effort, la constance et de la détermination on peut arriver à tout.

AGISSEZ nous disent Nacima, Gina, Tamara et Cynthia c’est ce que je recommanderai donc à ceux qui sont encore dans le doute. Il n’est jamais trop tard pour se lancer mais encore faut-il commencer un jour. Je remercie NeoFuse d’avoir bien voulu nous partager un peu de leur aventure. N’hésitez pas à les contacter pour tisser des liens et vous ouvrir des voies. La communauté des entrepreneurs multiculturels vit des échanges entre ces membres et de la force des actes commerciaux en son sein pour construire un pouvoir économique durable… alors AGISSEZ !

Une entrevue toute en images avec les collections Wazal
Marencontre avec notre invité, Ayissi Nga Joseph-Marie est totalement fortuite et s’est fait en ligne par le biais de la page Facebook du site. Il s’est présenté à moi et m’a montré ce qu’il faisait. J’ai tout de suite vu ses grandes qualités de créateur et son originalité et me suis dit qu’il serait intéressant de vous faire découvrir cet entrepreneur dans le cadre de notre rubrique « Portraits » qui met des pairs entrepreneurs à l’honneur pour souligner leur parcours, leur projet et leurs attentes.
Bonjour Joseph et merci de vous prendre au jeu de la série « Portraits » sur entrepreneurethnik.com et de dévoiler un peu de vous, de votre parcours et de votre projet.
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? Votre personnalité…
Je me prénomme Ayissi Nga Joseph-Marie alias JJ DU STYLE créateur de la marque Wazal. Merci de m’avoir offert l’opportunité d’apparaître sur votre plateforme j’en suis honoré. Pour ce qui est de ma personnalité, je suis quelqu’un de calme, créatif, Déterminé, qui aime aller à la rencontre des autres. Je suis curieux et quelqu’un de passionnés par l’art sans oublier le sport.
Quel a été votre parcours jusqu’au lancement de votre propre marque Wazal ? Vos plus belles réalisations…
J’ai souvent dès mon plus jeune âge travaillé avec mes mains, j’ai fait mes premières armes dans la mécanique, aimant la technique et le touché, je pensais qu’un métier manuel me correspondrait plus qu’un autre domaine.La décision de lancer ma marque vient aussi d’un rêve d’enfant d’avoir quelque chose qui m’appartient et une autre manière de rendre hommage à mon papa décédé en 2005, paix à lui.
J’ai pas suivi un vrai cursus en ce qui concerne la mode j’ai suivi une formation de mode à l’école VANESSA RUIZ. J’ai fait du modélisme patronage et moulage sans oublier le prototypage.
Mes plus belles créations viennent de ma première collection appelé braguette tété collection Qui me tenait à cœur. C’est une collection inspirée d’une Braguette de jean et Tété veut dire chic bourgeois en argot camerounais en alliant ces deux concepts j’ai voulu faire un clin d’œil à l’élégance africaine en n’utilisant des matières comme le wax qui est appelé aussi imprimé africain.
Pour 2016/ 2017 vous proposez une collection appelée « ova tété », est-ce que vous pouvez nous en dire plus ?
Ma collection ova Tété est inspirée de l’argot camerounais. Ova veut dire plus grand et Tété veut dire chic bourgeois. J’ai eu à utiliser des matières comme le wax appelé aussi imprimé africain, du bazin venu du Mali ou du Sénégal tout en m’inspirant des codes vestimentaires des pharaons du Ghana et du Nigeria :
• Les tuniques en WAX
• La veste smoking appelé ova Tété en noir rouge matières utilisées wax bazin cuir d’agneau Inspiré d’une paire de basket Nike air raid.
• La veste smoking appelé ova Tété bleu noir Matières Wax Cuir d’agneau Inspiré d’une salopette jeans elle est amovible au dos
• Modèle tunique femme noire avec des cravates sur les côtés Matières Wax Bazin.
• Veste smoking appelé ova Tété maron matières wax cuir d’agneau Inspiré d’une sébago docksides.
Vos modèles se distinguent par leur originalité. Quelle est votre vision de la création et de la mode ?
Mon originalité vient aussi de mes racines. Pour être créatifs il faut s’informer sur les réseaux sociaux toujours voyager pour voir ce qui se passe ailleurs.
Ma vision de la création c’est de créer sans limites, innover, toujours créer des concepts comme je le fais depuis le début puisque chaque collection est une histoire sans oublier que les grandes marques nous ont toujours inspiré.
Mais une chose est sûre pour la prochaine collection Wazal, il y’aura de la créativité, de la continuité et un soupçon de folie.
En lisant des livres en faisant mes recherches j’ai vu qu’à l’époque, les couturiers créaient des vêtements pour les hommes. Chose qui a pris du temps pour que les stylistes s’y intéresse. Juste pour dire que la mode a toujours été du recyclage au fil des années d’où mon idée de faire la différence avec Wazal. Donc la marque Wazal est là pour révolutionner la mode masculine en faisant des pièces uniques.
En tant qu’entrepreneur quelles sont les leçons que vous avez apprises et que vous partageriez volontiers avec des pairs ou des aspirants à ce métier ?
Ce que j’ai appris pour être un bon entrepreneur c’est avoir l’esprit créatif, positiver, savoir organiser, mettre en avant ses connaissances, conserver un effort constant durant tout son parcours et être honnête.
Voulez-vous lancer un appel à d’éventuels futurs partenaires ou au public ?
Je suis ouvert à toute proposition pour faire à grandir ma structure toujours à la recherche des partenaires financiers pour s’allier au projets Wazal.
Je suis aussi à la recherche des commerciaux pour commercialiser mes produits au Ghana et au Nigeria vu qu’on y aime mes produits.
Quel votre mot de la fin ?
Je remercie votre plateforme entrepreneurethnik de m’avoir accordé cette interview longue vie à vos projets. Je veux aussi remercier ceux qui ont acheté mes vêtements depuis le début sans oublier les réseaux sociaux paix à tous.
On dit souvent qu’une image vaut mille mots à plus forte raison mille images. Je vous laisse alors découvrir la marque Wazal pour le plaisir des yeux sur le net.
Les femmes dans l’action avec Afro Women Workshops
Une fois de plus au hasard d’un contact en ligne, je fais la découverte d’une équipe dynamique qui a l’ambition de changer le monde en améliorant la reconnaissance et l’impact des femmes entrepreneures. On dit souvent que la réussite des femmes n’est pas assez médiatisée. Elles font donc ici, pour nous, une belle présentation de leur projet et de leur motivation. Vous pourrez aller plus loin en les contactant ou en assistant à leurs activités. Avant tout découvrez cette perle d’initiative…
Pouvez-vous présenter votre regroupement en quelques mots (profil et communauté concernée) ?
Afro Women Workshops est un regroupement international œuvrant pour la promotion et l’élévation du statut des femmes africaines et caribéennes de souche ou de cœur, créatives et solidaires, travailleuses autonomes, professionnelles ou entrepreneures.
Comment en êtes-vous venu à créer Afro Women Workshop et quel a été votre parcours depuis ?
Nous avons pensé au concept « Afro Women Workshops » à la suite de deux constats : le nombre croissant de femmes à la tête d’une entreprise ici (Canada) comparativement à ailleurs (Afrique ou Caraïbes) et les divers obstacles rencontrés par certains de nos pairs féminins dans la poursuite de leur carrière tels que :
Valeurs sociales inculquées par les parents ou par le système éducatif qui tendent à les rendre « moins compétentes » aux yeux de certains
Difficultés dans l’obtention des financements : dans le secteur des services, par exemple, secteur « privilégié » par les femmes, les actifs immatériels constituent la principale richesse de l’entreprise et pour une institution financière, il est onéreux et exigeant en termes de temps de donner une valeur à ces derniers pour évaluer le risque
Garantie insuffisante découlant, entre autres, les inégalités de revenus salariaux entre les hommes et les femmes
etc …
Entreprises, associations, regroupements professionnels, … les femmes sont sur tous les fronts, de nos jours. De plus, elles allient qualités et compétences – et vie de famille – pour abattre tous les préjugés et prendre leur place sur la scène économique.
Rien que sur notre cher continent d’origine, l’entreprenariat au féminin, même s’il revêt des caractéristiques très particulières, est très présent. De la couturière qui gère son petit atelier en passant par la commerçante, nombreuses sont les femmes qui, même sans recourir au microcrédit comme on pourrait le penser, créent leur propre emploi avec leurs propres ressources. Toutefois, les stéréotypes veulent – parfois – que nous soyons que dans ces domaines alors que beaucoup d’entre nous s’aventurent dans des secteurs plus « masculins » et cela n’est pas ébruité.
Afro Women Wokrshops est née donc de la volonté de faire reconnaître le travail de toutes ces femmes, sans exception, mais également de nous entraider entre « Shepreneur », comme nous aimons nous appeler.
En quoi consiste vos activités (service et clientèle cible) ?
Toute femme – ou homme – qui répond aux critères ci-dessous peut se joindre à nous dans le but de bénéficier d’ateliers, de formations et de conférences sur le leadership et l’entrepreneuriat, d’activités de réseautage d’affaires, d’occasions d’exposer ou de vendre ses réalisations ou autres, d’activités récréatives, de détente ou de poussée d’adrénaline, etc … Nous n’en dirons pas plus car ce sont des surprises !
Jongler avec la vie
Etre dans une quête d’harmonisation de sa vie d’entrepreneure avec sa vie personnelle de célibataire/copine/mère/épouse … sans compter ses autres balles que sont sa santé, ses amis ou encore son esprit
Agiter des idées
Etre armée de diplômes mais rester néanmoins moins expérimentée dans son domaine
Vouloir se lancer ou être déjà dans l’entrepreneuriat
Quelle sont les causes que vous défendez ?
La reconnaissance des efforts engagés par les femmes dans toutes leurs entreprises, leur autonomisation et l’égalité entre les femmes et les hommes demeurent les principales idées soutenues.
Engagée, AWW entend mettre ses efforts également au profit des différentes causes sociales dans les différents pays d’Afrique ; notamment, celles touchant les femmes et les enfants.
Quels sont les objectifs que vous vous fixez et les projets que vous voulez réaliser pour les années à venir ?
Entre autres :
Accès à des programmes de mentorat et des possibilités de réseautage
Promotion des « Shepreneur » tant sur le plan national qu’international
Encouragement et formation pour exporter
Accès au financement
Mise en avant des nécessités des femmes
Introduction aux marchés publics
Etc …
Aurez-vous besoin de partenariat et ressources précises pour réaliser ces objectifs et projets ?
Nous sommes toujours à la recherche de partenaires de toutes sortes mais également de ressources notamment humaines pour réaliser la mission d’Afro Women Workshops au travers d’évènements définis.
Actuellement, nous sommes affiliées à Black Women Awards (Canada) qui est un regroupement international basé à Toronto (Canada) présentant des femmes noires et toutes les femmes d’origine africaine dans le monde entier, célébrant leurs histoires, leur parcours et leur futur et prônant leur autonomisation.
Comme partenaires, Afro Women Workshops peut compter sur :
Eklip’s (Sénégal), une agence de communication et d’évènementiel pour la jeunesse et la Femme qui a organisé en 2012, la 1ère soirée de gala des « Nders » dédiée à l’entrepreneuriat féminine dans tous les secteurs et qui compte organiser prochainement le 1er festival 100% Femme du Sénégal : Women’art.
La Chambre de l’Économie Sociale et Solidaire Ivoirienne (Côte d’Ivoire) notre partenaire Promotion Solidaire qui a été fondée en Septembre 2014 par la franco-ivoirienne Assamah Guenneguez et qui a pour mission double de promouvoir l’économie sociale et solidaire (ESS) dans son ensemble, notamment auprès du monde des affaires
Le Fonds d’Investissement pour le Développement Local (FIDEL) qui vise à répondre aux besoins exprimés par les populations d’Afrique vivant dans l’extrême pauvreté, à travers la redynamisation de l’économie par le financement de la création des entreprises locales qui respectent l’Homme et la nature.
Quel impact pensez-vous avoir sur les femmes de la diaspora et celles des terres mère (Afrique, Caraïbes et Antilles) avec votre regroupement ?
Tout le monde a un rôle à jouer et chacune, peu importe sa localisation, œuvrera pour se rendre visible. Il ne revient pas à la féministe blanche ou à l’homme noir de le faire pour nous. Donc, à travers Afro Women Workshops, nous pousserons chaque étudiante ou chaque femme des terres-mères à se prendre en main et à porter sa voix haut pour raconter son histoire.
Quel(s) message(s) passeriez-vous aux pairs entrepreneurs et au public sur votre vision du monde des affaires ?
Le développement de notre continent nous tient à cœur et il passe par une intégration féminine dans la vie économique, en particulier et nous, femmes de la diaspora, nous l’avons compris, car même avec la distance, nous ne nous éloignons pas de notre objectif et mettrons tout en œuvre pour contrecarrer les obstacles cités précédemment.
La reconnaissance est en cours. Les discours ont changé. Aujourd’hui, les consciences admettent que les femmes peuvent à une grande échelle contribuer à l’emploi et à la croissance économique.
De plus, ici, au Québec, le besoin de nouveaux entrepreneurs se fera bientôt sentir et nous sommes convaincues que c’est un défi que nous pouvons largement relever.
Quel est votre mot de la fin ?
Il s’adressera à toutes les « Shepreneur » du monde : « Rejoignez le mouvement #AfroAndShepreneur – #AfroWomenWorkshops et n’hésitez pas à venir nous conter votre parcours ! »
Merci à vous toutes
Portrait de The Wisemen Council, une firme de consultation et un Think Tank dédiés aux migrants économiques.
Nous changeons de formule pour varier un peu et rajoutons à l’interview le texte de présentation. Je me prète au jeu pour initier cet enrichissement sur le plan de la forme. N’hésitez pas à me contacter si vous voulez présenter vos activités aux pairs entrepreneurs et au public…
Les origines
The Wisemen Council (le Conseil de Sages) a été créé par Arnaud Segla à partir de l’image des conseils d’anciens habitués à se rencontrer dans les Royaumes Noirs pour donner des audiences publiques et réguler la vie politique.
De nos jours, nous nous inspirons des hommes et des femmes d’expérience et de sagesse dans les diverses communautés. Ainsi le père d’Arnaud (représenté en habit traditionnel dans le logo) était l’un des sages qui donnait des conseils au cours de ces réunions appelées « Codjo » dans les villes où sa communauté était établie.
Nous avons commencé ce genre de réunion informelle pour partager des idées et des conseils avec des promoteurs de projets entrepreneuriaux à Montréal.
Le Conseil des Sages a été enregistrée en 2009 avec la volonté de satisfaire la demande croissante pour des compétences transversales pour gérer des projets et compléter les compétences des entrepreneurs en offrant des services de consultation de qualité.
C’est en cherchant un moyen d’assurer un avantage concurrentiel dans l’industrie et de nous différencier, que nous avons commencé à construire en 2012 une façon efficace de faire des affaires conformément aux identités traditionnelles et ethniques en adaptant ce patrimoine à l’environnement économique.
Cela a mené à la création d’un nouveau concept de gestion de projets d’affaires : la Méthode Ka. Nous invitons certains acteurs économiques à découvrir cette Méthode et à se joindre au Think Tank associé. Notre but est de valider, promouvoir et gérer cette approche. Notre vision est d’aider les membres d’entrée de classe moyenne à créer des emplois grâce à l’entrepreneuriat et, ainsi, aider à réduire la pauvreté (ou favoriser la suffisance de revenu) dans nos communautés de sorte que nous réalisions un saut quantique de revenu à chaque génération.

Le Conseil des Sages met à profit son expérience de l’entrepreneuriat et ses connaissances variées en science gestion pour offrir le meilleur service de conseil adapté aux besoins des communautés d’entrepreneur locaux, ethniques et informels au titre d’une simple contribution à l’évolution de l’humanité tout entière.
Il était une fois le « Peuple de l’a-guère »
L’insuffisance de revenu, qui peut prendre la forme de la précarité ou de la pauvreté quand elle est avancée, est un phénomène qui touche les couches de populations devenues vulnérables du fait la perte de leur milieu de référence culturel, social et surtout économique. Cette perte est le plus souvent dû à la dégradation des conditions de vies qui entraine de fait le choix de migrer vers des zones plus favorables pour leur épanouissement. Cela donne l’occasion aux migrations économiques inter états (immigration) et intra état (exode rural). Le point de chute le plus fréquent de ces populations sont les grandes régions urbaines des pays relativement plus riches dans les sous régions qui constituent ainsi un espace où peuvent circuler les personnes et les biens.
Nous venons de ces populations que nous avons baptisé de « Peuple de l’a-guère » (mains d’œuvre ethnique contrainte aux migrations économiques). Nous sommes confrontés à de nombreux défis d’intégration une fois sur leur sol d’accueil. L’intégration est presque systématiquement associée à l’idée d’accès aux ressources locales dont principalement l’emploi permettant notamment de disposer d’un revenu de vie décent et fréquent et d’un statut. Face aux difficultés de réalisation de ces conditions nous, The Wisemen Council, intervenons indirectement en renforçant l’action d’organisations œuvrant sur le terrain à l’amélioration des processus d’autonomisation économiques et directement pour faciliter la transition des habilités des mains d’œuvres immigrantes vers le métier d’entrepreneur. Nous pensons en effet, que ce dernier constitue une solution valable au problème d’insuffisance de revenu. Notre contribution se situe donc dans les secteurs du développement économique et l’identité culturelle. Selon nous les réflexes d’entrepreneuriat informel alimentent l’entrepreneuriat ethnique dans des contextes interculturels. C’est pourquoi nous choisissons de nous positionner et de construire une expertise en Stratégie de projets pour permettre à toute personne innovante ou connaissante ayant un projet d’affaires de pouvoir l’accomplir et transcender sa vision. Pour connaitre le profil détaillé de nos clients nous vous invitons à télécharger notre positionnement.

Un partenaire de choix
Le Conseil des Sages est donc une firme de conseil en stratégie de projets ethniques et informels. Nous nous spécialisons dans la mise en place de pratiques de gestion simple, efficaces et sur mesure pour une meilleure performance et compétitivité des promoteurs de projets évoluant dans un environnement financier critique.
Le Conseil des Sages est votre partenaire privilégié en conseil pour vos projets dans le secteur du développement économique et durable. Nous avons conçu une offre complète de services pour répondre aux principaux défis auxquels font face les entrepreneurs en général ou au sein d’incubateurs, d’universités ainsi que d’organisations ayant le mandat de gérer des projets communautaires et de développement. Nous incluons une stratégie « entreprise vers les pairs » (Business to Peers; B2Ps) pour renforcer nos homologues. Notre but est de contribuer à la transition de l’économie informelle vers l’économie de marché. Nous concentrons nos actions sur le management lean, la gestion de projet, la stratégie de projets et l’analyse d’affaires pour mener la créativité à l’innovation, la qualité et la performance…
Plongeons au cœur des saveurs africaines avec chef Edmond!
Ma première rencontre avec Edmond ne s’est pas faite sur le plan humain mais sur celui de la saveur. J’étais invité à une activité dans le monde de l’entrepreneuriat pour lequel il réalisait une prestation de service traiteur et j’ai été impressionné par l’assaisonnement unique de ses pièces de poulet. Depuis j’ai appris que derrière ce soin apporté à la création culinaire ce cache un homme passionné et une riche personnalité. Il partage ici ces quelques mots avec nous qu’il a pu exprimer en prenant sur son horaire plus que rempli et je l’en remercie.
Bonjour Edmond et merci de prendre sur votre précieux temps pour vous révéler au pairs entrepreneurs de entrepreneurethnik.com. C’est un plaisir pour nous de nous avoir dans notre série de portrait.
Pour commencer je pense que la communauté d’entrepreneurs et le public aimerait savoir quelle personnalité se cache derrière Benoit Edmond Sadio. Pouvez-vous vous présenter en quelques mots?
Dans ma cuisine, je suis totalement créatif! Je joue avec les épices, les aliments, les saveurs, et ensuite j’ai un immense plaisir à voir les gens manger mes plats! On dit de moi que je suis un des meilleurs danseurs de Montréal! J’adore danser, c’est vrai alors on peut dire que je fais la cuisine comme je danse!
Vous étiez logisticien dans une autre vie. Comment s’est passé la transition vers la restauration et le service traiteur?
Cette transition a été comme une évidence, vous savez. Quand quelque chose vous appelle, et bien soit vous prenez le train soit vous le laissez passer. J’ai beaucoup aimé ma carrière dans logistique et je me sers de ses compétences acquises, au sein de mon restaurant! Les transitions sont toujours intéressantes, parfois inconfortables mais aussi très stimulantes. Il faut savoir passer à travers et persévérer.
Diolo traiteur existe depuis au moins 4 ans*. Parlez-nous de cette aventure entrepreneuriale.
4 ans de passion et je n’ai pas fini! 4 ans de rencontre, de clients fantastiques! Cuisiner c’est avoir envie d’offrir, de donner, c’est aussi passer de longues heures dans son restaurant. C’est presque ma maison! A Montréal, il y a énormément d’excellents restaurants et j’ai dû me démarquer, faire en sorte que ma cuisine soit unique, différente. Fidéliser une clientèle n’est pas évident mais je crois avoir réussi.
Vous mettez en valeur la cuisine sénégalaise avec une touche personnelle que vous a transmis votre mère. Quelle est votre source de créativité et de motivation quotidienne?
Ma mère vit au Sénégal et c’est elle que j’ai vu cuisiner pendant mon enfance. C’est à elle que je dédie mes recettes, c’est elle qui m’a tout appris. Quand elle a su que je cuisinais ici au Québec, que j’avais décidé d’en faire une entreprise, elle a été un peu récalcitrante mais petit à petit, elle a accepté!
Le public issu de la diaspora africaine reproche souvent aux restaurants africains locaux leur manque de professionnalisme et de service à la clientèle, problème que vous ne semblez pas avoir à Diolo Traiteur. Avez-vous une vision particulière de ce que pourrait être l’expansion de la cuisine africaine au Québec et à travers le Monde? Que peut-on faire pour être encore mieux perçu que les cuisines d’autres cultures?
Oui, nous avons cette réputation et c’est dommage de constater que c’est aussi une réalité. Je fais tout pour contrebalancer cette image. Ponctualité, constante qualité de mes plats, la décoration aussi du restaurant est importante pour moi. Je veux faire une cuisine pour tous! Pour tous les amoureux de continent africain! Dans mon restaurant, j’aspire à recevoir une diversité culturelle!
Quel sont vos projets pour l’avenir de Diolo Traiteur?
Je me concentre sur mon restaurant à Montréal, sur mes services traiteurs et le service en salle; j’aimerai ouvrir un autre restaurant dans une autre ville canadienne. Laquelle? On verra.
Quel message aimeriez-vous lancer aux entrepreneurs et à la communauté d’Internautes qui nous suivent en guise de mot de la fin?
Qui ne tente rien n’a rien! Lancez-vous! Vivez vos rêves même si tout le monde vous dit le contraire !
Je pense en effet qu’honorer l’appel de son cœur et avoir le courage de se lancer et de persévérer malgré les obstacles doit porter ses fruits à moyen long terme. Il faut faire preuve de stratégie et fournir les efforts nécessaires. L’aventure humaine est pleine de défis et ne pas se sentir s’accomplir dans ce que l’on fait peut laisser un arrière-goût d’incomplétude. Je pense que l’expérience du Chef Edmond est inspirante à plus d’un titre et c’est tout légitimement que son message peut résonner en nous. Alors « Lancez-vous! Vivez vos rêves… »

*4ans en 2017

Mélina Nseme présente l’Afro’fit, un concept de mise en forme à l’africaine et d’éveil à une alimentation saine
Ma rencontre avec Mélina Nseme s’est faite dans le cadre de la danse en tant que passionné tout d’abord mais aussi en tant que membre d’une diaspora commune qui nous a permis de développer des intérêts basés sur notre vécu en Afrique. Aujourd’hui Elle fait partie des entrepreneurs de la communauté qui croient en leur projet d’affaires et se battent chaque jour pour l’amener à son meilleur niveau. C’est tout à fait naturellement que je lui ai demandé de partager avec nous cet espace de confidence sur ce qui est son rêve et sa source d’accomplissement personnel…
Bonjour Mélina Nseme et merci de nous accorder cette entrevue pour permettre aux pairs entrepreneurs et au public de entrepreneurethnik.com de vous découvrir, vous et vos activités. Commençons par une courte présentation de votre profil. Pouvez-vous dire à ceux qui nous lisent qui vous êtes et ce qui vous définit?
Je suis une jeune femme passionnée de la vie. J’aime les relations simples et authentiques, et je me considère comme une artiste. Que ce soit à travers le dessin, la danse, le sport, j’ai ce constant besoin d’exprimer ma personnalité et de véhiculer un message qui me tient à cœur.
Vous partagez une passion pour la danse depuis plusieurs années. Comment en êtes-vous venu à monter ce concept d’Afro’fit? Pouvez-vous nous le présenter?
En effet, la danse est pour moi une passion sans laquelle je ne me vois pas épanouie. Ayant eu un déclic sur le plan alimentaire et sportif il y a quelques années, j’ai réalisé que je souhaitais partager ma passion pour le sport aux autres et leur redonner le goût et la motivation de se faire plaisir à travers le fitness. J’ai donc décidé de me lancer et de donner des cours de sport, cependant je souhaitais également toucher la communauté africaine qui, selon moi, n’est pas assez prise en compte au niveau des cours de sport: très souvent dans les gym, on entend de la musique occidentale, latine, mais jamais africaine. A partir de ce constat, il m’est apparu évident qu’il y a beaucoup de gens qui ne vont pas s’entraîner tout simplement parce qu’ils ne sont pas assez motivés et qu’ils retrouvent une ambiance qui ne leur correspond pas.
En tant qu’entrepreneur quels sont les principaux défis ou opportunités que vous vivez dans votre projet d’affaires?
En tant qu’entrepreneur, le plus difficile, selon moi, est la patience et la constance, surtout lorsque l’on est toute seule. Il faut sans cesse produire, attirer et maintenir l’attention du public, tout cela en étant disponible. Mais c’est également une aventure merveilleuse, dans lequel on a la chance de rencontrer et côtoyer des personnes intéressantes et passionnées comme nous. L’esprit de partage est important, et cela est tellement gratifiant de voir les gens autour qui réussissent également.
Il y a-t-il des personnages ou modèles qui vous inspirent dans votre métier?
Dans le domaine du fitness, j’ai des références et des personnes qui m’inspirent telles que Massiel Arias, Estelle Archer, mais aussi des personnes qui sont plus proches et qui me permettent d’être une entrepreuneure plus expérimentée, tels que Aurélie Nseme ou Inès Fomé.
Quelle est la plus belle source de satisfaction de votre parcours?
La plus belle source de satisfaction, c’est savoir que je change des vies. Que je redonne le goût du sport aux gens, qu’ils changent leurs habitudes alimentaires et qu’ils se sentent mieux dans leur peau, mais aussi dans la vie de tous les jours. Cela n’a pas de prix.
Parlons à présent du second volet de votre projet d’affaires. Il s’agit des conseils pour une meilleure santé. Vous pensez comme beaucoup d’autres qu’il est urgent que nous changions nos habitudes. Quel a été votre propre expérience sur ce plan?
J’ai longtemps été dans le flou concernant l’alimentation saine. Ayant été une enfant obèse et ayant grandi dans le même modèle, cela a été difficile pour moi de briser mes mauvaises habitudes alimentaires. Je suis passée par toutes sortes de régimes, sans succès, et bien que je ne fusse pas forcément déprimée par mon poids, ça longtemps été pour moi un sujet tabou et une cause de mal-être profond. En 2013, j’ai regardé un documentaire instructif et j’ai eu un déclic. J’ai complètement changé mon alimentation et j’ai vu les kilos s’en aller tous seuls, comme par magie. Cela m’a fait réaliser à quel point c’est surtout le manque d’information face à la nutrition qui empêche vraiment aux gens de se reprendre en main, car nous sommes bombardés de partout, et de toutes sortes d’opinions, si bien qu’au final on n’est pas en mesure de déceler le vrai du faux.
Que pensez-vous alors offrir à votre niveau pour aider vos clients à retrouver leur équilibre?
Tout d’abord, je leur offre la connaissance, car mon but premier et de les rendre avertis et de les conscientiser, mais aussi les responsabiliser face à leurs choix alimentaires. Je les soutiens également, car étant passée par là, je sais ce que c’est que de ne pas être en bonne forme physique et se sentir mal dans sa peau. Je leur montre par quels moyens ils peuvent y arriver et je les motive. Comme j’aime souvent le dire, je ressors le guerrier qui est en eux. Car ma vision c’est qu’on est tous capables d’accomplir quelque chose lorsque l’on s’en donne les moyens.
Avez-vous une vision particulière du marché dans lequel vous vous êtes positionné?
95% des personnes que je coache et qui me suivent sont des femmes, donc j’ai tendance à m’adresser directement à elles dans tout ce que je produis. Je sais aussi que le domaine du fitness devient de plus en plus prisé et est en grande expansion depuis ces dernières années, donc je dois trouver constamment des manières de demeurer à la page et de créer.
Quelles prochaines étapes prévoyez-vous pour développer votre projet?
Je prévois d’agrandir mon équipe et de miser également sur l’entraînement personnel, qui est un domaine dans lequel je suis certifiée, mais sur lequel je ne me suis pas concentrée jusqu’alors.
Quel message aimeriez-vous lancer aux entrepreneurs et au public en guise de mot de fin?
Qu’ils n’abandonnent pas. On n’a jamais dit que les choses seraient faciles, et que le chemin serait droit et sans embûches. Cependant, si l’on croit que c’est possible, qu’on se fait confiance et que l’on réalise son potentiel, on peut accomplir tout ce que l’on désire. L’idée c’est de ne jamais se décourager et de persévérer.
Une fois de plus la persévérance reste le mot clé de la démarche d’affaires. Dans notre série, nous découvrons des pairs entrepreneurs qui sont dans des phases de croissances ou de démarrage de leurs projets et non pas forcément des entrepreneurs au fait de leur réussite qui pourraient être déconnecté de ces moments critiques où la survie de leur projet dépendait de l’Attitude et des efforts, notamment par la foi ou la motivation, qu’il pouvait y investir. Persévérer malgré les obstacles est donc une règle d’or pour atteindre ses objectifs en prenant tout de même soin de faire preuve de Stratégie. Merci Mélina pour ce témoignage et bon courage pour la suite avec le soutien je l’espère des pairs entrepreneurs et du public…
Plein feux sur Djimy Rouzard et le coaching de l’estimeet du dépassement de soi.
L’année 2010 a été prolifique en rencontres pour moi car elle correspondait à la phase ou je lançais mon projet d’affaires. Parmi celles-ci, la rencontre avec Djimy Rouzard s’est fait sur un plan personnel voire de développement personnel où la confiance s’installe sur un simple regard. En effet, l’aura de celui qui devait devenir Coach D renfermait déjà tous les éléments du métier auquel il s’adonne depuis avec naturel et légitimité. C’est une voie toute trouvée qui semble être en adéquation avec ses aspirations depuis qu’il a choisi de l’emprunter. Aujourd’hui nous allons en savoir plus sur Djimy Rouzard et le monde du Coaching…
Bonjour Coach D et merci de vous prêter au jeu des questions de notre série de portrait sur entrepreneurethnik.com. Nous voulons découvrir votre personnalité, votre projet et vos attentes. Tout d’abord pouvez-vous vous présentez en quelques mots?
Je me considère aujourd’hui comme un aventurier qui se laisse guider par ses passions les plus folles et intenses. Philanthrope dans l’âme, ma mission principale est de contribuer au bien-être de mes pairs, d’être la petite lampe qui illumine les sentiers obscurs de leur parcours. Je suis coach de vie et un professionnel du conditionnement physique.
Ça fait longtemps que vous œuvrez dans le coaching auprès du public. Pouvez-vous nous expliquer comment cette passion est née et quel a été votre parcours depuis?
J’ai osé m’approprier le terme coach depuis seulement quelques années, pensant que je n’avais pas encore assez de vécu pour assumer cette étiquette. De conseiller en relation humaine à coach de vie (spécialiste en estime de soi), j’ai franchi de nombreuses étapes dans un naturel inconscient. Le tout a débuté dans une quête personnelle de ma propre identité comme haïtien. Je voulais mieux comprendre la complexité des différents traits de personnalité qui m’habitaient, par conséquent j’ai entamé en 2007 des études en psychologie à l’UQAM. Les découvertes furent nombreuses, de là je me suis concentré sur les relations interpersonnelles. La suite fût simplement logique, en assistant les couples à mieux accepter la mer de différence qui sépare homme et femme mais encore à créer des ponts de communication solide et durable. Au travers de tout cela est né l’intérêt pour l’estime de soi. Les échos de mon travail et succès auprès des couples mon guidé vers les jeunes ados. Je travaille avec eux depuis déjà 6 ans sur une base régulière. Accompagnement individuel, conférences, séminaires, programme de développement de l’estime, émission de radio formation d’éducatrice en milieu de garde, et formation d’intervenant, je n’ai pas arrêté depuis. Même avec un nombre incalculable de conférences je me sens encore en phase d’apprentissage.
Quelles sont vos plus belles réalisations à ce jour?
Malgré qu’il y ait eu plusieurs, je n’en citerai que deux. La première étant « Les rencontres Psycho-Délices » un concept de rencontre unique à Montréal. De 2008 à 2014 une fois par mois, les couples et célibataire pouvaient se rencontrer dans un espace zen avec musique inspirante et échanger des défis relationnels. Tout cela en dégustant des bouchées aphrodisiaques. La seconde plus belle réalisation est l’obtention de ma médaille au championnat canadien de duathlon olympique. Un an et demi d’entrainement ardu, diète sévère. C’était l’expérience ultime qui me confirmait que si je voulais je pouvais dépasser mes limites. Depuis « SKY IS THE LIMIT ».

Vous êtes coach de fitness, coach de vie, éducateur et conférencier. Quelles stratégies utilisez-vous sur le marché pour viser votre cible dans votre positionnement?
Le bouche à oreille à été ma première stratégie de markéting. En effectuant beaucoup de réseautage j’ai construit mon réseau et installé ma réputation. Aujourd’hui les médias sociaux sont au cœur de ma publicité. Sachant que ma clientèle utilise beaucoup ces outils, je me dois d’y être aussi afin de les rejoindre. Indépendamment de moi ma clientèle est constituée par les ados et les femmes entre 30 et 60.
Si vous deviez changer un ou deux éléments de votre parcours qu’auriez-vous changé et pourquoi?
Je suis comptable de formation, si j’avais pu changer quelque chose cela aurait été de passer moins de temps en compta et plus en psycho. Autre élément aurait été de prendre ma nutrition à cœur plus tôt.
Vous avez travaillé avec les couples puis vous êtes orienté plus récemment vers les jeunes. Je suppose que ce ne sont pas les mêmes défis. Quelle est votre approche?
L’approche est totalement différente, avec les jeunes je suis plus dynamique, humoristique et vivant. L’approche des couples est plus sereine. Le langage est différent chez les jeunes, donc je me dois d’être cool et relax, la meilleure façon de gagner leur confiance. De plus le fait que je m’entraine beaucoup me donne une carrure qui gagne automatiquement en respect. Avec les couples je suis toujours bien vêtue habillé d’un parfum subtil. Avec les jeunes j’utilise beaucoup de présentation dynamique et animée. Le visuel est clé. En contrepartie pour les couples, c’est l’échange et la discussion.
Vous êtes également triathlète. Comment associez-vous le sport aux activités d’accompagnement de vos clients?
Les aptitudes nécessaires pour compléter un triathlon sont presque les même que dans un cheminement de développement personnel. Discipline, détermination, rigueur, constance. Je me donne alors souvent comme exemple. En démontrant mes faiblesses, mes moments de découragement puis mes victoires.
Vous énoncez votre philosophie par les mots suivant:“Each of us already has the seed of mindfulness. The key is to find it and cultivate it.” Pouvez-nous justement nous partager votre vision du coaching?
Il suffit parfois d’un moment de silence pour écouter la voix intérieure. Entendre la musique de notre âme. Elle nous chante à tous les jours, seulement il faut être attentif. Pour moi le coaching est le partage d’une flamme, inspirer d’autres à trouver leur but, transformer les rêves en actions. Le coaching c’est aider l’autre à prendre un virage dans la bonne direction.
Quel sont les prochaines étapes du développement de votre projet?
Établir une bonne assise en Colombie-Britannique. Devenir la référence francophone du coaching fitness et vie pour ados de l’ouest de Canada.
Avez-vous des attentes particulières ou des partenariats que vous aimeriez lier pour tenir vos objectifs?
Oui, partenariat avec le Réso-Santé, le conseil jeunesse de la C-B, le conseil francophone de la C-B, équivalent d’une commission scolaire ou regroupement de toutes les écoles de niveau secondaire.
Enfin quel message aimeriez-vous lancer aux entrepreneurs et à la communauté du net qui nous suivent?
De croire fermement à son projet et d’avoir une confiance inébranlable dans ses capacités.
On ne le dira jamais assez la foi en soi peut déplacer les montagnes surtout pour un entrepreneur. C’est intéressant d’avoir accueilli un Coach dans cet échange car la foi et son expression en actes ou paroles peut demander l’intervention de ce type de spécialiste pour dénouer des blocages et nous permettre de donner notre plein potentiel dans notre projet d’affaires. N’hésitez donc pas d’une part à vous accomplir dans un projet d’affaires (à temps plein ou partiel) qui vous inspire et d’autre part à vous donner les moyens de sa réussite en vous associant les services d’un professionnel (Coach, Mentor, Conseiller…) indiqué. Bonne route dans votre succès !!!
Vivre l’interculturel par l’art. L’exemple de la boutique Felwiin de Nafi Gning
J’ai rencontré pour la première fois Nafi Gning dans un salon où elle exposait ses produits à côté de mon propre kiosk. Elle avait été retenue par une activité dans une école de langue africaine où elle est également engagée. J’ai surtout été frappé par la vive intelligence qui se cache derrière une personne d’apparence discrète mais toujours prête à sourire. Aujourd’hui, elle prend un peu de son temps pour nous parler de l’aventure « Felwiin » qui est son magasin d’art africain qui se trouve sur la plazza St-Hubert à Montréal :
Bonjour Nafi et merci de prendre un peu de votre temps pour vous exposer à la découverte des pairs entrepreneurs de entrepreneurethnik.com. Notre but est d’en savoir plus sur votre personnalité, votre projet et vos attentes en quelques questions.
Commençons tout d’abord, par vous. Qui se cache derrière Nafi? Que dites-vous de vous quand vous devez vous présenter?
Je suis une jeune fille de 28 ans, une amoureuse de l’Afrique et des valeurs africaines. Une passionnée d’art et d’artisanat. Je suis à Montréal depuis maintenant 12 ans et je navigue à présent entre plusieurs cultures (sourire)
Il me semble que vous avez étudié dans un domaine qui ne correspond pas directement à votre activité d’affaires. Quelle en est la raison?
Quand je suis arrivée à Montréal, j’étais encore très jeune et j’avais déjà un choix à faire quant à mes études. Je ne regrette pas du tout les études en sciences sociales que j’ai faites car c’est un domaine qui m’intéresse toujours et mes études m’ont permis de développer le sens critique que j’ai aujourd’hui.
Qu’est-ce qui vous a poussé à entreprendre et quel a été jusqu’à présent votre parcours d’entrepreneur?
J’ai toujours du mal à répondre à cette question, cela peut sembler bizarre mais à un moment dans ma vie cela a été comme une évidence. Je ne me suis peut-être pas posée toutes les questions que les gens se posent d’habitude, mais j’étais certaine que c’est dans l’entrepreneuriat que j’arriverai non seulement à exprimer toute ma personnalité mais surtout à m’épanouir. J’étais aussi rendu à un moment de ma vie où j’avais besoin de faire ressortir mon africanité (j’avais cette nostalgie après 10 années hors de mon pays) et étant passionnée d’artisanat, l’envie d’entreprendre dans ce domaine devenait de plus en plus virulent (rires).

J’ai donc commencé par m’inscrire à la CDEC de mon quartier ou j’ai pu, à la suite d’un processus de sélection, participer au programme soutien au travail autonome (STA). Avec leur soutien financier et académique, j’ai pu rédiger mon plan d’affaires et décrocher un prêt et bourse au programme CRÉAVENIR. Huit mois après mon entrée dans le programme STA, j’ai ouvert la boutique soit en avril 2015. Depuis lors, c’est avec un gros sourire que je vous ouvre les portes de la boutique 6 jours sur 7.
Vous avez été honorée par le Réseau des Entrepreneurs et Professionnels Africains (REPAF) en 2016 dans la catégorie « Entreprise faisant Affaires avec l’Afrique » si mes souvenir sont bons. Quel a été votre sentiment à ce moment-là?
Oui effectivement, j’ai été honoré avec ce prix un an après l’ouverture de la boutique par le Répaf. J’étais très contente mais surtout très fière que ce soit les membres de ma propre communauté qui m’honorent. Je lutte à ma façon pour que nous, Africains de la diaspora, soyons reconnus à notre juste valeur. Mais cette reconnaissance ne peut se faire que si nous même nous sommes d’abord et avant tout fiers de nous même.
Donc que soit des africains eux-mêmes qui me disent « continue ton bon travail ». C’est une motivation supplémentaire.
Quelles est votre plus belle réalisation et votre plus grand regret à ce jour?
Je suis fière de tout ce que j’ai réalisé à ce jour mais je t’avoue qu’ouvrir la boutique a été une expérience particulièrement riche pour moi à tous les niveaux, notamment au niveau de la connaissance de moi-même et j’en suis très heureuse. Je dirais que si j’avais pu retourner un peu en arrière, j’aurai usé de ma créativité beaucoup plus tôt dans ma vie, mais je n’ai pas de regret particulier, et je travaille toujours à essayer d’en avoir le moins. Je prends la vie avec beaucoup de légèreté et elle me la rend bien.
Vous contribuer à faire découvrir la richesse du patrimoine africain à Montréal. Qu’elle votre vision d’avenir pour, à la fois sa préservation, sa restauration et sa valorisation?
Je souhaite un jour être une référence à Montréal et même en Amérique du Nord pour les amateurs d’artisanat africains qui sont hors de l’Afrique. J’espère arriver à montrer aux gens et particulièrement à nous autres africains à quel point notre travail artisanal constitue une richesse car il renferme des connaissances et des savoir-faire lointains. Nous devrions en être fiers.

Que pensez-vous de l’importance du sentiment d’identité Africaine ou Noir dans les échanges d’affaires interculturels au Québec? La diversité est-elle une opportunité ou un obstacle pour entreprendre ici?
Mon identité noire et africaine transparait très clairement dans mon entreprise (évidement) (rires) mais je pense aussi que j’arrive à véhiculer certaines valeurs africaines notamment à travers l’accueil chaleureux que je réserve à mes clients. Les produits que je vends sont très beaux, très esthétiques et colorés et j’essaie moi-même en tant que vendeuse d’être en phase avec mes produits (si je peux le dire ainsi). Alors je pense que l’important en contexte de diversité ou pas c’est de toujours être soi-même. En contexte de diversité, surtout lorsque les gens sont ouverts d’esprits et ont envie d’en apprendre plus sur là d’où tu viens, c’est à ton avantage de faire ressortir le meilleur, les gens peuvent être plus réceptif qu’on le pense. Le constat que certains font d’eux même lorsqu’ils viennent à la boutique c’est wow c’est tellement coloré, tellement soigné qu’ils ont du mal à imaginer que ses objets viennent de l’Afrique qu’on leur montre dans les médias de masse.
Merci beaucoup pour votre précieux temps.
Je retiendrai ces mots de Nafi : « l’important en contexte de diversité ou pas c’est de toujours être soi-même. ». Ils résonnent encore mieux dans un contexte où nous devons relever de nombreux défis du Vivre-ensemble avec l’enrichissement interculturel. Ne pas se cacher derrière des clichés ou des non-dits mais avoir la curiosité de découvrir l’autre tel qu’il vit son authenticité. C’est cet élan mutuel entre diverses diasporas et populations d’accueil qui donnera la vraie identité de la société québécoise dans laquelle nous voulons vivre. Quoi de mieux alors que de passer par l’art et la culture pour tisser ces ponts.
Promouvoir en ligne des créateurs de mode Afro. Un défi de taille pour Honorine Lombolou
Bonjour Honorine et merci de vous prêter au jeu de la découverte auprès des pairs entrepreneurs de entrepreneurethnik.com. Nous allons aller au travers de votre personnalité, de votre projet et de vos attentes. Tout d’abord, nous aimerions mieux vous connaitre. Si vous deviez vous présentez en quelques mots, qu’aimeriez-vous qu’on retienne de vous?
Sénégalo-Québécoise d’origine congolaise, je suis une professionnelle en communication et commerce électronique et je suis passionnée par l’entrepreneuriat.
Vous avez aussi centre d’intérêts peu commun comme l’aviation ou l’innovation culinaire avec du rhum à la place de l’huile. Je pense que vous avez une anecdote à nous partager…
(Rires) merci Arnaud. Je vois que mes petites folies sur les réseaux sociaux sont suivies. Pour la petite histoire, j’ai fait un petit tour en avion afin de voir ma ville de haut. Une expérience que je suggère à tous. C’est fou comment on peut voir les choses sous différents angles et comment ceux-ci peuvent changer nos perceptions. C’est aussi ça entreprendre… savoir voir les choses autrement.
Revenons maintenant sur le métier que nous partageons. Qu’est-ce qui vous a poussé à entreprendre?
Rien. Ça s’est fait tout seul en fait. Ma première expérience s’est faite au Niger. J’avais 7 ans, il faisait très chaud. J’avais la chance d’avoir un congélateur. Chance que tout le monde n’avait pas. Je me suis mise à mettre de l’eau dans des petits sachets, à les congeler, puis à les vendre pour que mes voisins puissent avoir des glaçons. Je me suis fait un petit pactole. Ensuite j’ai diversifié mes produits en faisant des crèmes glacées et toutes les petites pièces des enfants du quartier finissaient dans ma tirelire. Je ne savais pas ce que je faisais. J’avais juste beaucoup de plaisir. Et ça ne m’a jamais quitté. Observer mon environnement et proposer des solutions, j’aime ça.
Quels sont quelques-uns de vos modèles d’inspiration.
Ma mère. Elle est mon premier modèle. Pour tellement de raisons. Je suis fière de me surprendre des fois, à lui ressembler tellement.
Quelles sont vos plus belles réalisations à ce jour?
Pas facile comme question!Je n’en nommerai que deux : Mon séjour au Sénégal où j’ai eu la chance de réaliser des reportages sur l’entrepreneuriat des femmes et un sur les enfants de la rue.Puis la dernière, toutes les étapes de créations de mon entreprise Miss Kabi (www.misskabi.com/)
Si vous deviez changer un ou deux éléments de votre parcours qu’auriez-vous changé et pourquoi?
Bien que souvent je me reproche d’avoir pris trop de temps à faire certaines choses, je ne changerai absolument rien. Je suis convaincue que chacune des choses de ce parcours font de moi ce que je suis aujourd’hui.
J’ai vu en préparant cette entrevue que vous êtes impliquée dans le domaine de la mode surtout dans celle valorisant la beauté féminine. Pouvez-vous plus nous parler de vos activités?
Oui! Je travaille à propulser la mode afro via Miss Kabi.Miss Kabi est une boutique en ligne du type Marketplace spécialisée dans la mode aux tendances afro. En plus de créer des occasions de ventes en ligne entre créateurs et consommateurs, elle accompagne les créateurs dans le développement de leurs affaires en ligne. Il s’agit d’une start-up en pré démarrage que je vous invite à encourager.
Je vois aussi que vous croyez comme moi aux plateformes numériques comme solution d’accessibilité et d’exercice du monde d’affaires et je pense que cela vous a poussé à vous former dans cette matière. Pouvez-vous nous partager votre vision?
Le futur du commerce de détails est en ligne c’est évident. Il n’y a qu’à observer les géants que sont Amazon, Ebay, Alibaba et compagnies…
Il est primordial pour moi, en tant qu’africaine, de me dépêcher d’intégrer et comprendre ce milieu car l’Afrique est une bombe à retardement. Avec sa croissance démographique et les prévisions qu’on lui prête sur le plan économique, toutes les activités en lien avec Internet et le mobile sont à surveiller de près.
Quel sont les prochaines étapes du développement de votre projet?
Je suis en ce moment à la recherche de financement pour avoir une équipe à temps plein sur le projet. Ma vision est de soutenir le maximum de marques afro à développer leurs affaires en ligne.
Avez-vous des attentes particulières ou des partenariats que vous aimeriez lier pour tenir vos objectifs?
En ce moment, oui! Je serai ravie de collaborer avec des créateurs de contenu, des professionnels en organisation d’évènement afin de pousser les différents services proposés par Miss Kabi.
Enfin quel message aimeriez-vous lancer aux entrepreneurs et à la communauté du net qui nous suivent?
La vie est bien trop courte pour nous consacrer à des activités qui ne nous passionnent pas. Je nous souhaite à tous d’être accomplis dans le positif que nous semons au quotidien.
Tout est dit : tenir compte de l’appel de son cœur et oser, même à temps partiel. Bien sûr tout le monde n’a pas cet appel mais pour ceux qui l’ont et peuvent apporter une utilité à leur communauté pourquoi ne pas se donner une chance en se faisant un peu confiance? Voici donc un autre parcours d’entrepreneur qui saura vous montrer que c’est un combat de chaque instant mais un combat ô combien gratifiant quand on sait en apprécier chaque aspect et le valoriser pour s’accomplir humainement. Notre finalité.
Dans les coulisses de la chanson africaine avec Carine au Micro
On ne le dira jamais assez, les artistes sont des entrepreneurs à part entière. Ainsi, la première fois que j’ai vu « Carine au Micro » à l’œuvre c’était lors d’un concert de Flo au Club Balattou Sur Saint-Laurent à Montréal il y a 7 ans. Elle était alors choriste. Depuis elle s’est lancée dans une carrière solo et c’est maintenant à elle de tenir l’affiche toujours dans ce mythique club Balattou le 27 aout prochain avec le Sika Band. En attendant, elle nous reçoit pour nous parler un peu d’elle et de sa carrière.
Bonjour Carine et merci de nous recevoir pour cet entrevue de partage avec les pairs entrepreneurs de entrepreneurethnik.com. Nous souhaitons découvrir votre personnalité et vos attentes à travers un voyage dans votre carrière musicale. Tout d’abord, quel portrait feriez-vous de vous si vous deviez vous présenter?
Tout d’abord merci de m’inviter…
Mon nom est Carine Au Micro. Je suis Africaine d’origine Béninoise. Je vis à Montréal depuis maintenant une douzaine d’années.
J’y suis venue dans un premier temps pour faire mes études et J’ai fini par y rester.
D’où vient votre nom de scène Carine au Micro?
Mon nom de scène m’est venu un peu par hasard. En fait lorsque j’ai voulu utiliser ma page Facebook pour mes activités musicales et culturelles, j’ai pensé que ça serait mieux d’avoir un nom autre que celui inscrit sur mon état civil.
A ce moment-là, je me suis demandé tout simplement quel était mon outil de travail, mis à part ma voix…et la réponse évidente était un micro. Alors j’ai changé mon nom et je suis devenue Carine Au Micro.
J’étais loin de penser que ça serait aussi accrocheur mais je suis contente du résultat. Des fois je me fais même appeler « Au Micro » comme si c’était mon nom de famille! Mais au final ça l’est devenu un peu (sourire) !!!
Vous êtes une artiste interprète et compositrice. Comment décrivez-vous votre style musical?
Effectivement je compose mes propres textes ainsi que les mélodies. Pour ce qui est de la musique, j’ai la chance d’être entourée de très talentueux musiciens qui me connaissent très bien personnellement et musicalement aussi…
Je dirais que la musique est un mélange de toutes mes influences musicales. C’est à dire que ma musique oscille entre la puissance du Gospel, la douceur du Jazz, l’âme de la Soul, l’authenticité du Hip-Hop, du Reggae le tout agrémenté d’une joie de vivre à l’Africaine.
J’ai la chance de côtoyer des musiciens d’un peu partout alors ça ouvre les horizons. Mais mon tripe reste quand même très influencé par l’Afrique.
Quel a été l’histoire de votre carrière musicale en quelques mots. Comment en êtes-vous venus à vous produire sur les scènes québécoises?
J’ai commencé à chanter très tard contrairement au stéréotype du « J’ai commencé à chanter dès ma plus tendre enfance » (rire)
Dans mon cas j’ai commencé par la danse lorsque j’étais enfant. La chanson est arrivée lorsque j’étais au lycée. Je ne savais pas que ça prendrait une telle ampleur à l’époque.
Lors de mon passage en France J’ai fait quelques belles rencontres et j’ai eu de belles opportunités également alors j’ai continué. J’ai fait la même chose en arrivant à Montréal. J’ai continué…tout simplement.
Vous travaillez avec un band de musiciens, le Sika band. Comment se passe votre collaboration? Comment vous organisez-vous pour les concerts et les enregistrements?
Les musiciens avec lesquelles je travaille sont des « Hommes en Or ». Chacun d’eux maîtrise son instrument et j’ai vraiment de la chance de travailler avec eux. Ce sont plus que des musiciens c’est ma famille! Sika veut dire ”Or” dans la langue de ma Mère alors c’est pour ça que j’ai choisi ce nom de groupe.
Étant donné que nous nous connaissons bien tant sur le plan personnel que sur le plan professionnel, je les laisse créer la musique tout autour de mes paroles et de mes mélodies.
Ils me proposent des choses et on ajuste ensemble.
Pour ce qui est des répétions, on a juste à déterminer les chansons à travailler; on se donner rendez-vous et on répète. Mais musicalement je leur laisse vraiment la place. C’est eux les pros (rire).
Pour les enregistrements nous sommes justement en train d’en faire en ce moment. C’est pareil on se donne rendez-vous et on travaille tous ensemble.
Quelles sont vos plus beaux souvenirs de scènes et vos plus grands regrets?
Mes plus beaux souvenirs de scènes…je dirais que ça tourne très souvent autour des moments de complicité que l’on a entre musiciens sur scène ainsi que le contact qu’on crée avec le public qui nous renvoie de l’énergie super positive!
Mes plus grands regrets…honnêtement je n’en ai pas! Lorsque je suis sur scène c’est comme une bouffée d’oxygène, c’est un partage de bonne énergie. Alors je ne peux pas avoir de regret… J’espère ne pas en avoir en tout cas!
Quels sont les artistes qui vous inspirent le plus dans votre travail?
Hum ?!?!? Je mixe plusieurs aspects de plusieurs artistes. Je mixe l’énergie de Angélique Kidjo, avec l’image de Miriam Makeba; J’essaie d’avoir l’élégance de Whitney Houston; L’humilité de Daara J Family… Je garde les yeux ouverts et j’apprends en regardant ceux qui sont passé avant moi et qui ont ouvert le chemin en restant moi même !!!
En tant qu’artiste vous êtes aussi une entrepreneure. Sur quels types de projets aimeriez-vous vous lancer?
Je viens de le faire! Enregistrer mes créations et en osant prendre le monde d’assaut avec ma musique. Car aujourd’hui je crois que si je pousse, je peux le faire…bien (rire).
Ensuite je pense pouvoir me rendre au suivant…
Quel est votre perception du monde artistique et plus précisément de celui de la musique à Montréal. Trouvez-vous qu’il est facile de se lancer dans une carrière musicale et d’en vivre ici plus qu’ailleurs?
Le monde de la musique à Montréal est très difficile surtout lorsqu’on fait un style qu’ils appellent ”musique du monde”. On ne nous laisse pas vraiment de place! Il faut « arracher » sa place en fait.
Ce qui est dommage car Montréal se réclame multiethnique mais on se rend compte que c’est uniquement dans les discours.
Lorsqu’il faut passer à la pratique les gens sont un peu plus frileux!
Mais on n’est pas venu jusqu’ici pour baisser les bras alors on continue. Parce qu’on le veut et aussi parce que le public semble apprécier. Et au final c’est le public qui décide ce qu’il achète ou pas! N’est-ce pas ?!
Enfin quel message aimeriez-vous lancer aux entrepreneurs et aux fans qui vous liront?
Je dirais qu’il est très important de faire ce qu’on aime dans la vie. Même si ce n’est pas à temps plein dans un premier temps.
L’Oxygène, c’est important pour vivre. Et chacun à sa bouteille d’oxygène. Elle est là quelque part et attends juste qu’on l’utilise…
Les artistes, qu’ils soient ou non issus des communautés ethniques, ont les mêmes défis (économiques et non civilisationnels!) que la plupart des entrepreneurs c’est-à-dire trouver du financement pour produire leurs œuvres et surtout engager voire mobiliser un public cible qui leur permettrait de vivre de leur art et réaliser leur rêve. Des solutions existent mais elles demandent un brin d’innovation et d’audace pour sortir des sentiers classiques du formulaire de demande de fond ou du plan d’affaires. Qu’à cela ne tiennent ce n’est pas tant à l’artiste que devrait revenir le poids de lutter pour offrir sa création mais bien à la communauté de changer d’Attitude et d’être prêt à soutenir les initiatives de tous nos acteurs économiques sans se contenter de juste féliciter ou mettre un « like » : acheter au prix juste de préférence auprès de nos entrepreneurs c’est déjà exercer et renforcer notre pouvoir économique. Affaire à suivre…
L’Éden rose nous révèle les secrets du marché du soin naturel
J’ai le plaisir aujourd’hui d’inviter dans cette rubrique portrait une entreprise, L’Éden Rose S.E.N.C. pour lequel j’ai été une partie prenante d’accompagnement dans le cadre du lancement et c’est avec grand intérêt que j’apprécie le travail qu’elles ont pu réaliser à ce jour. Elles livrent ici et sans tabou leur expérience d’un marché qui suit une tendance de consommation croissante mais qui reste à découvrir. Ce que nous donc faisons dans cette entrevue très complète…
Bonjour à toute l’équipe de L’Éden Rose et merci d’avoir accepté cette entrevue de partage avec les pairs entrepreneurs de entrepreneurethnik.com. Nous souhaitons aller à la découverte de votre projet et de votre expérience dans l’exercice du métier d’entrepreneur. Comme il est de coutume, la première étape de notre entretien est la présentation. Qui se cache derrière l’Éden Rose?
Nous sommes une équipe de femmes de différente génération animées par le même désir d’entreprendre et de faire partager notre vision et notre philosophie de la beauté naturelle.
Ghislaine Bayade, Hassiba Baci et Bahia Settaf sont les co-fondatrices de L’Éden Rose – Beauté naturelle. Ghislaine est ingénieure de formation et s’occupe de l’amélioration continue, de la réglementation et du contrôle qualité. Hassiba est diplômée en Commerce International et Management de Projets et est responsable du Marketing et de la communication. Bahia est titulaire d’un bac en TI et fabrique les produits cosmétiques depuis une quinzaine d’années.
Nous nous inspirons de l’héritage de nos grand-mères et avons la volonté de convaincre de nombreuses femmes d’abandonner leurs cosmétiques conventionnels et opter pour des recettes ancestrales de beauté qui vont redonner éclat et jeunesse à leur peau en toute sécurité.
D’où vous est venu le nom de votre entreprise, « L’Éden rose »? Il y a-t-il une signification particulière que vous avez voulu véhiculer?
L’Éden étant le paradis, c’est ce à quoi nous aspirons le paradis sur terre, avec le bannissement de toute utilisation de produits chimiques, molécule de synthèse et perturbateurs endocriniens dans nos soins quotidiens, pour un meilleur respect de notre corps et de l’environnement.
L’Éden Rose est également un rosier grimpant qui reçut la plus prestigieuse récompense internationale avec la « La rose favorite du monde entier » (The World’s Favourite Rose) en 2006. Tout comme cette fleur unique, il s’agit pour nous de conquérir les cœurs et devenir les favoris.
Vous vous positionnez comme offrant une « Méthode ancestrale traditionnelle de beauté ». Pouvez-vous nous en dire plus sur votre vision?
Notre vision est toute simple, répertorier les recettes de beauté ancestrale et les faire partager au plus grand nombre de personne car il est plus qu’urgent d’offrir sur le marché des soins naturels sans conservateurs et produits chimiques. La peau est un organe vivant qui doit être traitée avec délicatesse, car tout ce que nous appliquons sur notre peau passe directement dans notre corps. Notre mission est également de sensibiliser et convaincre le maximum de personne à revenir aux recettes de beauté ancestrales beaucoup plus saines pour la peau et le corps
L’Éden Rose S.E.N.C. propose donc un retour aux sources en se basant sur une combinaison des savoir-faire ancestraux et de techniques contemporaines pour offrir des produits uniques, composés des meilleurs ingrédients, tout en demeurant en harmonie avec l’environnement.
Comment en êtes-vous venu à proposer des produits de beauté au public? Quel est un peu l’histoire de votre parcours d’entrepreneures?
Notre entreprise est apparue au croisement d’une passion commune autour des produits cosmétiques et de notre engagement pour l’écologie et le développement durable. Nous avons commencé à développer les produits artisanalement, en petites quantités et pour soi et pour distribuer à un cercle restreint de consommateurs (amis et familles). Puis, aux vues du succès de nos produits et de l’expansion du marché des cosmétiques biologiques, nous avons décidé de développer notre propre entreprise sous la forme d’une société en noms collectifs S.E.N.C.
Parlez-nous à présent de vos produits. Qu’est-ce qui les caractérise et vous démarque de vos concurrents ou émules sur le marché?
L’Eden Rose S.E.N.C a pour objectif principal de proposer une alternative aux produits de beauté chimiques aux clients soucieux des effets de ces produits sur leur santé et sur leur environnement. Pour cela, nous développons des cosmétiques à base d’ingrédients naturels et biologiques et nous nous appuyons sur des savoir-faire ancestraux et sur des procédés modernes pour obtenir des produits naturels respectueux de la santé des consommateurs et de l’environnement. Nous développons des soins pour le visage (crème, masque, gommage,
nettoyant..), pour les cheveux (masque, crème, gel, spray…) et pour le corps (crème…).
L’Éden Rose offre une gamme de 7 produits (déjà homologués par santé Canada) pour le démarrage de l’entreprise :
1. SPLENDEUR
Masque de visage réducteur de rides et purifiant au Nigelle
2. JOUVENCE
Masque raffermissant au noyau d’avocat
3. LIMPIDITÉ
Nettoyant pour le visage hydratant et purifiant à l’argan
4. RENOUVEAU
Gommage exfoliant à l’Argan et au Triphala
5. MERVEILLE
Crème de Luxe à l’huile de Jojoba et à l’Argan
6. SUBLIME
Sérum contour des yeux, éclat du regard et anticernes
7. RÉGÉNÉRATION
Macérât capillaire pour cheveux secs, cassants ou ternes
Nos produits sont complètement exempt d’alcool, parabens, phtalate, sulfate, PEG, petrolatum, BHA, BHT, formaldéhyde, silicone, ne contiennent aucun colorant ou parfum artificiels. Ils sont préparés à partir d’huiles de première pression à froid bio, d’huiles essentielles bio, de graines et de fleurs bio.
Quel est l’accueil du public à votre gamme de produits?
L’accueil est plus que positif, un mélange de curiosité et de témoignages de satisfaction. Le public trouve le concept original et exprime son adhésion au 100% naturel.
Comment envisagez-vous l’avenir de votre entreprise?
Nous envisageons de grandir et d’acquérir le marché mondial, nous voudrions construire des partenariats avec des entreprises qui œuvrent dans des secteurs d’activités différents mais qui partagent la même optique de respect de l’environnement, du corps et du bien-être.
Si vous deviez faire appel à des partenariats pour développer plus avant votre entreprise, quels sont les métiers, outils ou domaines d’expertise que vous solliciteriez?
Les principaux partenaires dont nous aurons besoin pour grandir sont : les fabricants de contenant et d’emballage, les entreprises de matières premières, les agences de publicités, les services de fidélisation, les centres de recherche universitaire, les magasins et autres réseaux de distribution, les utilisateurs (pour feedback).
Quelle analyse faite vous du marché dans lequel vous vous êtes positionné? Quels sont les tendances, opportunités et menaces que vous observez de façon simple?
Pour être complet sur ce point on peut faire une étude sous un angle externe ou un en interne :
Pour l’étude externe, les opportunités sont :
• La croissance du Marché bio/naturel
• Le caractère peu occupé de cette niche
• Les produits sont en demande constante
• et ces produits sont à valeur internationale
En ce qui concerne les menaces :
• La concurrence est de taille
• Il y a beaucoup de joueurs
• Le public est mal informé et potentiellement peu intéressé
• La nouveauté est non prouvée
En ce qui nous concerne donc vu sous l’angle interne nos forces sont :
• L’innovation – adoptants précoces
• Notre potentiel d’occupation d’une nouvelle niche
• Notre respect de l’environnement
• Notre savoir-faire artisanal (spécialité)

Pour ce qui est de nos faiblesses, comme beaucoup de structure au démarrage :
• Petite production
• Petit budget
• Ingrédients exotiques
• Prix Élevé par rapport aux produits conventionnels
• Difficulté d’exportation
Les opportunités et menaces du marché des cosmétiques biologiques sont surtout liées à la taille de ce marché déjà bien établis. En effet, par rapport aux menaces, on remarque surtout qu’il y a déjà une présence substantielle d’autres joueurs et que certain de ceux-ci, tel que l’Oréal ou Colgate-Palmolive, sont des géants avec des ressources incalculables. Ainsi, seule une petite portion des consommateurs recherche réellement ce produit. Cependant, cette même niche n’est encore que peu établie, et les opportunités de démarcation existe encore. Dans tous les cas, les produits cosmétiques sont généralement en constante demande et la stabilité de ce type de marché reste une sécurité à considérer.
L’étude interne révèle principalement que la différenciation est la force principale des gammes de produits de l’Eden Rose. En effet, la combinaison des niches 100% biologique et 100% naturelle confère une identité spécifique qui démarque ces produits. Cependant, L’Eden Rose reste encore très artisanale, ce qui apporte des faiblesses non négligeables en matière de production et de budget. En effet, le faible niveau de production et de ressources rend la tâche de démarcation et de compétitivité difficile.
Tableau résumant le résultat de l’analyse SWOT.
Analyse

L’analyse SWOT révèle la fragilité potentielle d’une nouvelle entreprise du milieu des cosmétiques. En effet, ce milieu déjà bien établis rend la tâche d’expansion difficile, car la différentiation de l’Eden Rose est en partie son côté artisanal. D’autre part, on remarque que la niche 100% biologique et naturelle est encore peu développée et qu’un bond dans cette direction pourrait permettre de se démarquer. Cependant, afin d’éviter de se faire envahir par les géants des cosmétiques, il faudra définitivement miser sur la qualité et l’unicité des produits L’Eden Rose.
Il y a-t-il des évènements ou des nouveautés que vous préparez pour le public dans les prochains mois ou semaines?
Plusieurs nouveautés sont sur le point d’être révélées à la rentrée en septembre. Entre autres, une crème pour le corps à l’huile d’amande douce, et une crème pour les peaux sensibles aux imperfections sont les produits les plus attendus pour notre communauté.
Les prochains évènements où nous seront présentes sont :
Les journées portes ouvertes du centre de yoga Equilibrium (date à venir en septembre-octobre)
Une après-midi découverte en septembre incluant plusieurs surprises tel qu’un tirage de prix pour tous ceux et celles qui ne connaissent pas nos produits ou qui souhaitent les faire découvrir aux amis et familles.
Plus loin dans le calendrier, en décembre, nous serons présentes au Marché Casse-noisette et au Salon des métiers d’arts de Montréal.
Pour finir si vous deviez inviter le public à découvrir vos produits quel serait votre message?
Nos produits sont révolutionnaires en termes d’efficacité, comme en témoignent de nombreux commentaires positifs reçus par nos clients réguliers, nous invitons donc le public à les découvrir ou plutôt à les redécouvrir car ce que qui nous anime c’est remettre au goût du jour un concept de beauté naturelle que nos grand-mères et arrières grands-mères utilisaient déjà.
Vous souhaitez en finir avec les produits conventionnels chimiques ou de synthèse? Vous souhaitez prendre soin de vous tout en restant en harmonie avec votre corps et avec l’environnement? Vous voulez des produits locaux? Nous vous offrons des cosmétiques uniques 100% naturels, 100% bio composés des meilleurs ingrédients sur le marché, fabriqués à la main, avec Amour et à Montréal. La livraison est gratuite!
Au sortir de cette entrevue, on ne peut que souligner la maîtrise de l’information du marché des soins naturels qui en dit long sur la qualité de leurs produits. Elles savent ce dont elles parlent et ce qu’elles font mais je ne peux être juge et partie. Je vous inviterai cependant à essayer ces produits et à comparer à ce que vous utilisez d’habitude le résultat devrait dépasser vos attentes. A vos claviers, la destination en un seul clics est :
http://www.ledenrose.com
Bon magasinage!!!
L’univers des accessoires très originaux créés par Zaïna Mensah avec la Maison Calixta.
Ma rencontre avec Zaïna Mensah s’est faite aux journées du Bénin à Montréal ou elle exposait sa dernière collection de collier. J’ai été interpellé à la fois par l’originalités des créations et par la personnalité qui se cachait derrière cette femme entrepreneure et c’est tout naturellement que je l’ai invité à se dévoiler à la communauté d’Ethnic Entrepreneurs Ethnique.
Bonjour Zaïna et merci de nous recevoir le temps de cette entrevue. Avec toi nous voulons pénétrer dans le monde des accessoires pour femmes et surtout d’une innovation en matière d’adaptation d’usage ou doit-on dire recyclage? Je pense que tu nous en diras plus j’espère.
Bonjour Arnaud, Merci pour cette entrevue, j’en suis très honorée. Effectivement je fabrique des bijoux pour hommes et femmes avec des matières premières spéciales qui sont les douilles de balles recyclées. Ces accessoires sont commercialisées sous le nom de Maison Calixta.
Il est maintenant de tradition de commencer par une présentation de notre invité. Zaïna peux-tu nous dire en quelques mots qui tu es ? Ton identité, ta personnalité, ton engagement…
D’origine togolaise, je suis une professionnelle en comptabilité et contrôle de gestion.
Passionné de l’art ainsi que la conception et création de nouveaux projets, je suis présentement des cours de gestion de projet à l’Université du Québec à Montréal.
Peux-tu raconter à nos lecteurs quel a été ton parcours d’entrepreneurs jusqu’à ce jour ?
Je suis issue d’une famille dans laquelle l’art a toujours été présent. En effet ma grand-mère était spécialisée dans la confection de bijoux à base de rocaille et de perles, et elle m’a initié très jeune de l’âge de 5 ans. Ma mère avait une boutique où elle vendait des bijoux importés (confectionnés à base de pierres précieuses et métaux précieux) et artisanaux qu’elle confectionnait elle-même. J’ai perfectionné mon art de confectionner des bijoux grâce à ma mère. Lorsque j’ai été au Sénégal à 16 ans pour obtenir ma licence en management (équivalent à un baccalauréat en administration des affaires au Canada).
J’en ai fabriqué et commercialisé tout le long de mes études. J’aimais le contact direct avec les femmes sénégalaises.
Bien que j’effectuais ces activités pour m’amuser, j’ai pu étudier et constater leur goût prononcé pour les bijoux très coloré, et surtout sophistiqué ce qui a été une expérience très enrichissante.
Quelques années plus tard, au Canada, j’ai décidé de recommencer à explorer cet art que feu ma grand-mère Calixta m’a transmise. Mon esprit de créativité m’a permis de créer maison Calixta depuis février 2016 à Montréal. J’ai effectué plusieurs expositions à des événements à Montréal ainsi qu’à Gatineau. Mes ventes s’effectuent aussi en ligne sur le site Maisoncalixta.ca, et mes produits sont aussi présents sur plusieurs plateformes sur Internet. Il y a quelques semaines mes produits sont exposés dans un salon AGMM (As God Made Me) à Montréal.
Peux-tu nous présenter ton projet d’affaires ?
Nous vivons dans un monde où l’innovation est la clé pour sortir du ‘lot’.

Maison Calixta est une entreprise qui se démarque, non seulement par ses produits originaux mais aussi par une personnalisation des produits compte tenu des besoins du consommateur. Nous voulons nous étendre à l’international, et nous assurer d’avoir des partenaires en l’occurrence des boutiques en ligne ou des pignons sur rue, qui vendraient nos produits à des clients qui seront satisfaits de leur originalité.
Quelle est ton analyse du marché des accessoires à design ethnique ? Je pense qu’il y a un grand potentiel et des débouchées qui restent encore à créer même si bon nombre de créatrice, essentiellement, exploitent une niche liée à la spécificité à la fois de leur produit et de leur clientèle cible. Qu’en penses-tu ?
J’étais panéliste à une conférence il y a 3 mois où j’ai expliqué qu’il existait deux produits totalement gratuits pour tout le monde mais qui génèrent aux compagnies des milliards de dollars: il s’agit de l’eau et de l’air.
Il y a toujours des personnes prêtes à acheter de l’eau en bouteille malgré le fait qu’au Canada l’eau soit gratuite. (rires).
J’effectue cette analogie pour expliquer que malgré le fait qu’il existe des millions d’accessoires confectionnés chaque jour, il existe encore de la place pour en créer d’autres.
Même si l’on dirait que le marché des accessoires à design ethnique est saturé, tout dépend des stratégies élaborées suivant la vision, les objectifs à court et long terme ainsi que de la cible de l’entreprise.
Peux-tu nous parler de ton innovation et ce qui distingue tes produits?
Rien ne se crée, rien ne se perd tout se transforme: disait Lavoisier.
Mon désir le plus ardent est de donner une forme physique à mes idées, d’où la phrase avec laquelle je fonctionne, tant dans ma vie personnelle que professionnelle: Osez créer sans limites.
Je veux créer une nouvelle manière de percevoir les choses en transformant une chose perçue négative en positive. Les balles d’armes à feu sont des outils de guerre, mais on peut totalement changer leur nature en les modelant comme on le souhaite.
Je veux que mes consommateurs voient les bijoux faits avec des douilles à leur cou ou à leur poignet et se rendent compte qu’elles peuvent représenter plusieurs aspects de leurs vies.
Ils peuvent choisir de prendre les situations négatives de leur vie, et d’en faire ressortir le meilleur.
C’est cette différence qu’offre la Maison Calixta.
Comment vois-tu l’avenir ? Quels sont les futurs défis que tu aimerais relever?
J’aimerais relever le défi d’aller un peu partout au Canada, et ensuite dans le monde afin de faire des conférences, sur la créativité sans limitations. Cela me permettra de véhiculer cette vision.
Sur un plan un peu plus personnel, je sais que tu es que ta foi te pousse à être l’ambassadrice de causes communautaires notamment au Togo. Peux-tu nous en dire plus?
(rires). Je constate qu’on ne peut rien cacher sur les réseaux sociaux. Effectivement ma foi en Christ a changé toute ma vie, et Dieu m’inspire dans tout ce que je fais. Sans lui pour me diriger, il n’y aurait pas de joie ni de paix dans mes accomplissements.
J’ai la conviction que notre but est toujours de redonner puisqu’il y a plus de plaisir à donner qu’à recevoir.
Mon amie Homawoo Fifi a créé une association Wonderland au Togo qui a pour objectif d’aider les enfants orphelins, à avoir accès à l’éducation, et à vivre décemment.
Je l’aide comme je peux, en organisant par exemple des activités caritatives à Montréal ou des levées de fonds.
Lorsque je rentre au Togo, nous visitons plusieurs orphelinats afin de leur apporter des denrées périssables ou non périssables
Les membres de l’organisation sont présents un peu partout dans le monde et nous essayons autant que possible de nous épauler pour aider le maximum d’enfants possible
Quel est ton mot de la fin, ton message aux autres entrepreneurs en exercice ou voulant le devenir et au public ?
Je ne le répéterai jamais assez : Osez créer sans limites .
Trouver votre talent, peaufinez-le en vous exerçant et en apprenant davantage sur la manière de le développer même si personne ne vous regarde. N’oubliez surtout pas de prendre plaisir à vous découvrir au jour le jour.
Plus vous vous découvrez, plus les opportunités arrivent, et plus vous avez des chances de les saisir parce que vous auriez déjà été préparés.
Comment peut-on te contacter pour d’éventuels partenariats ou pour acheter tes produits ?
Le site internet de ma compagnie est Maisoncalixta.ca
Écrivez-moi sur info@maisoncalixta.ca.
Tout ce qui est créé et visible à l’extérieur émane d’abord de l’intérieur, alors n’hésitez pas à visiter mon blog personnel, l’Edendezaina.com pour découvrir un tout autre univers.
Merci Arnaud pour cet entretien.
Au plaisir.
Nos communautés regorgent de talents et de créativité. Une fois de plus nous en avons l’illustration. Comme toujours, je fais la promotion de ce mode de vie (para-entrepreneuriat) où l’on mène une activité professionnelle mais surtout qu’on honore, en marge de celle-ci, un projet entrepreneurial qu’on porte en soi et qui nous épanoui voire qui nous accompli. J’ose espérer que Zaïna à la suite des nombreux autres entrepreneurs de cette série pourront vous donner le goût de vous réconcilier avec vous-même en tant que dépositaires de l’approche et du style de vie ethnique tirant sa source de l’économie informelle qu’on se doit de valoriser et de rendre performant…
Un regard porté sur la Souveraineté économique,migrants inter et intra états, issue « des Afriques »
Voici l’extrait d’une consultation informelle donnée par Arnaud Segla dans le cadre d’un projet de recherche sur le développement communautaire et les relations interculturelles. On y aborde des points essentiels de la Vision actuelle des enjeux en Afrique, dans ses Diaspora et par extrapolation dans les pays de ces descendants outre-mer…
[…] Pouvez-vous nous présenter vos observations sur le rôle des organismes communautaires auprès des membres des communautés ethniques?
Les organismes internationaux sont comme les organismes communautaires dans les pays et les communautés où ils interviennent du fait de la proximité qu’ils ont avec les populations. Leur rôle est important pour soutenir ces populations mais souvent le filtre des acteurs locaux et des organisations de la société civile, qui sont des partenaires sélectionnés du fait qu’ils présentent une structure minimale capable de faire un suivi de projet, créé de fait « un marché de la gestion des projets financés » qui ne vise plus tant, du moins uniquement, l’action auprès des populations mais surtout la justification de la Vie de ces acteurs à travers les salaires des employés, la logistique et la raison de vivre, le statut social etc. Je pense qu’il serait vraiment Temps de faire une place à une nouvelle forme de coopération basée sur le Partenariat Public Privé toujours avec ces organismes « d’action populaire » pour l’intervention sur le terrain, des sympathisants bailleurs de fonds mais aussi un nouvel type d’acteur inter médiateur ou modérateur constitué par des firmes de consultation indépendante (comme The Wisemen Council), ou autres acteurs économiques et leaders communautaires de la diaspora qui connaissent les deux réalités et qui peuvent corriger le tir de part et d’autre.
Faisons à présent un retour sur vos réalisations et aspirations récentes. De façon factuelle de quelle façon les services de votre projet d’affaires ont été utiles?
Des projets pour lesquels on me demandait mon expertise de rédaction d’affaires ont été acceptés. J’ai amélioré ma compréhension de l’informel et des enjeux dans mon environnement local « dans une Afrique » et à Montréal ainsi que des données sur les codes d’affaires et culturels auxquels il faut être sensible pour réussir ses projets d’autonomisation dans les communautés ethniques.
Quels sont les projets et initiatives supplémentaires dans lesquels vous vous êtes impliqué, au sein de vos communautés puisque vous dites vivre dans la Diaspora et « certaines Afriques »?
J’ai essayé à titre d’échantillon de test de ma propre approche en entrepreneuriat ethnique et informel d’aider des jeunes à se lancer en affaires en les finançant sur fonds propres. Il s’agissait d’un homme, d’un jeune homme et deux jeunes femmes. Une seule a pu ouvrir le magasin du plan qu’elle m’avait présenté et a de plus pu s’acheter un moto pour y aller. Le jeune homme s’est retrouvé dans la rue car la cafétéria qu’il exploitait ne lui appartenait pas et le propriétaire avait des dettes et mon investissement pour qu’il puisse faire tourner le commerce est devenu nul après son expulsion. La seconde jeune fille n’a pas eu le courage de se lancer pour le moment. Elle reste dans le confort d’un emploi que lui procure sa famille au détriment de la formation pour laquelle elle doit investir pour ouvrir son commerce. L’homme a préféré trouver un emploi pour nourrir sa famille et rêve toujours de financer un projet de plusieurs millions qui est un projet de Vie mais qui traîne du fait des urgences financière et sociales.
Qu’avez‐vous appris ou confirmé sur votre méthode à travers ces expériences de coaching individuel?
La plupart des Attitudes en matière de réflexes économiques de la Diaspora trouvent leur source dans le bassin socioculturel dont ils sont issus malgré l’apparent enrichissement culturel dû aux migrations entre deux états ou au sein d’un même état. Pour mieux comprendre comment réfléchissent et réagissent les entrepreneurs ethniques, il faut observer leurs collègues de l’économie informelle dans les pays du sud où les Attitudes affleurent de façon évidente et permettent de mieux orienter les actions de développement d’un côté et d’intégration ou d’inclusion sociale de l’autre.
Pouvez-vous nous parler de deux défis familiers que vous avez pu observer dans votre expérience internationale?
Le premier défi est l’accès à des sources de revenus pour les jeunes hommes et femmes
Les causes en sont, pour moi, le manque de partage de débouchés et d’ouvrages de la part de la communauté mais le consensus classique et actuel sur la question est le manque de réinvestissement des fruits de la croissance économique. Il en résulte pauvreté et précarité ainsi que le maintien des injustices sociales notamment dans la prise de leadership de ces jeunes.
Les solutions envisageables seraient de favoriser et renforcer par l’habilitation au métier d’entrepreneurs les initiatives économiques individuelles ou en groupe de préférence. Mon approche utilise la philosophie informelle tandis que l’approche classique privilégie le formel.
Quels sont les dimensions socioéconomiques et écologiques liées à ce premier défi?
L’urgence des situations de survie face à l’absence de revenu amène souvent à la destruction des écosystèmes ou leur non préservation pour des exploitations anarchiques. Également l’insécurité est une conséquence du manque de ressources chez les jeunes en étant de potentiels délinquant, enfants soldat, terroristes ou candidat à l’émigration avec des risques de renforcement des formes d’esclavage modernes.
Je pense que l’état d’esprit des jeunes et les choix que font les bailleurs de fonds de réduire le transfert de capital dans les projets communautaires suite aux abus dans ce que j’ai appelé « le marché de la gestion des projets financés » comme les perdiem et autres avantages en nature, de statut ou logistiques. Le rôle de la communauté, pour moi, est d’aller plus dans le sens d’un meilleur partage de l’ouvrage, des débouchés et de l’intelligence économique.
Dans les pays dits riches existent des quarts-mondes qui partagent les réalités des pays du tier monde. Enrayer la pauvreté et non la réduire c’est appliquer à toute les zones du monde où elle sévit des mesures généralement admises du fait de leur efficacité avérées, vu que les populations concernées ont souvent le même profil ou la même origine, en les adaptant au besoin.
Parlez-nous à présent du second thème de vos observations.
Il s’agit de l’accès à la reconnaissance des droits économiques individuels des Femmes
Pour moi cela est dû à la non mise à jour par le consensus entre les rôles Traditionnels dans les groupes de Vie et les nouvelles aspirations des êtres dans le cadre de l’évolution de l’humanité. Cela a un impact sur les communautés par le manque ou l’insuffisance de l’apport de l’effort et de la production des Femmes qui ne profite pas assez aux économies et se contente de combler un déficit d’intervention sociale des états au lieu d’être une force économique notamment au niveau de la comptabilisation dans le PIB.
Quels seraient les moyens d’action contre cet état de fait?
Mieux reconnaitre l’économie informelle en facilitant sa transition vers des structures formelles compétitives tout en préservant son esprit informel. Cela reviendrait à associer la production de ses structures à des facilités fiscales ou logistiques leur permettant d’être plus performantes. Par exemple, l’accès aux terres par les femmes pose un problème important pour celles engagées dans des activités agricoles dans le cadre de leur commerce informel. Le statut des Femmes et des jeunes dans l’informel s’il était reconnu, renforcé et encadré réduirait de beaucoup les chiffres du chômage par la prise en compte de ce mode de création de richesse. L’économie informelle n’est pas un problème mais LA Solution.
Hélas, les idées préconçues sur le phénomène et le choix du statut quo en matière d’approches car les acteurs concernés et ceux qui les supportent sont marginalisés ou n’ont pas la parole où accès à des moyens d’action pour implémenter leurs actions mène à des échecs fréquents par « un activisme de surface et du ventre. »
Mais la justice de genre est à l’agenda de la plupart de organisations internationales.
On ne peut pas toujours attendre que la réponse aux problématiques internes des communautés viennent des directives d’un organisme international sur la base de l’appréciation d’un expert pas toujours proches des réalités ou souhaitant principalement montrer son expertise et le bienfondé de son modèle d’innovation sociale ailleurs que chez lui. Il est temps que les acteurs économiques et leader communautaires ethniques prennent plus de risque pour attaquer les problèmes de fond quitte à aller au-delà de la durée prescrite des projets internationaux. Cela en procédant par phase d’intervention avec chacune une thématique concourante et déclinant stratégiquement une Vision claire.
La position de la femme dans les communautés fait toujours couler beaucoup d’encre et bien que le mouvement féministe se radicalise par moment ou selon les lieux pour mieux faire reconnaitre leurs droits, je pense qu’une approche alternative qui n’est pas une approche de genre mais une approche unisexe à des phénomènes dont les répercussions sont pénalisantes pour tous est à privilégier en mettant à contribution les acteurs indiqués selon la pertinence de leur apport et non leur positionnement sur la question
Comment résumez-vous votre vision du développement « des Afriques » pour vous reprendre?
Je pense que le terme « développement » devient de plus en plus un leurre ou du moins un objectif usurpé sinon galvaudé. On semble lui courir après sans jamais l’attendre comme une asymptote. En effet les critères de développement évoluent et ce qui est préconisé comme un objectif vient d’un standard de vie des bailleurs de fonds qui feront encore d’autres innovations sociales de sorte que les pays du sud sont en perpétuels rattrapage de pouvoir socioéconomique avec en plus la responsabilité cachée de pourvoir au confort de l’innovation de ces même bailleurs de fonds qui en viendront à nouveau imposer encore leurs vues et leurs normes de vie à l’issue de ce qui est un cercle vicieux. La nouvelle Vision à poursuivre, selon moi, et à décliner dans des projets, actions et initiatives d’Autonomisation est celle de la « Souveraineté » réelle, pure et simple des pays du Sud et de leurs enclaves occidentales, Diasporas, dans les aspects qui concernent prioritairement leur Identité ethnique et leur patrimoine financier. L’avenir du développement communautaire et des relations interculturelles nécessite ce rééquilibrage des échanges pour plus d’équité et de Justice pour tous les Hommes qui y prennent part sur Terre et dans les Mondes.
Quelle serait votre Stratégie correspondant à cette Vision?
Il ne s’agit pas tant de faire des efforts et mettre en place des projets ou programmes pour réduire la pauvreté mais bien l’enrayer car la Source de la pauvreté et son entretien vient d’un Système bien huilé ou les pyromanes en secret jouent les pompiers officiellement. Les pays du Sud cantonnés à un rôle de consommateurs et de pourvoyeurs de ressources et de matières premières arrangent la plupart des pays dits riches qui n’ont pas les moyens de les posséder sur leur sol d’une part et de se les procurer à leur valeur réelle d’autre part ce qui réduirait les écarts entre les niveaux de développement par le prix à l’intersection de l’offre permanente informelle déformée et mal formulée et de la demande oppressante formelle informée et sur formulée. On dit souvent « les bons parleurs ne sont pas les bon payeurs » mais, concernant le développement de l’Afrique, « Tout le monde en parle ». De fait on serait dans une situation idéale d’échange commercial et de partage de ressource. Il appartient toujours au Peuple opprimé de lutter pour sa Souveraineté économique et non d’attendre, par prières successives, la réduction de leur dette qui est une dette non pas tant Économique mais Ethnologique du fait retard à rétablir une injustice pluridimensionnelle séculaire ou séculière qui, en tout cas qui n’a que trop duré et dont l’enjeu est le déséquilibre cosmique et naturel sur Terre et dans le Monde présent et les Mondes à venir. Ma stratégie est déclinée dans l’œuvre complète écrite sur laquelle je travaille depuis plusieurs années déjà et que j’invite le public à découvrir.
[…] Restez connectés pour la suite des publications autour de ce travail de recherche et d’action pour la réappropriation de la Souveraineté économique et la Fierté ethnique des migrants inter et intra états avec les outils de l’Autonomisation par l’Entrepreneuriat et l’Identité.
Un simple témoignage, en avant-première, sur l’œuvre « La Méthode Ka » par Isabelle Fotsing.
Isabelle est à la fois une jeune professionnelle, une femme entrepreneure mais surtout une F.A.M.E Amazone qui organise chaque été le Gala Afritude en marge de plusieurs autres activités à destination de la Diaspora africaine et des communautés ethniques. Amatrice de lecture, elle a s’est penché en avant-première sur les publications de l’œuvre de composition du Livre de « La Méthode Ka ». Elle nous fait ici un témoignage simple des impressions issues de son expérience de découverte…
J’aime les livres. Je les aime vraiment beaucoup. Avec le temps j’en ai lu quelques-uns, et je voudrais pouvoir les lire tous. Mais souvent il faut choisir. Généralement on reste sur des auteurs/sujets auxquels on est habitué; souvent on se fie aux recommandations de proches ou d’experts; quelque fois ce sont des illustrations ou des mots qui accrochent l’œil au passage; mais dans bien des cas c’est un peu par hasard qu’on se retrouve en présence de livres qui finissent par nous marquer. Pour « La Méthode Ka », c’était un peu de tout ça à la fois, et en même temps quelque chose de différent.
La promesse de lecture – « des réponses pratiques à des problématiques simples dont les implications et les enjeux sont critiques », « un modèle conceptuel pour des stratégies d’affaires adaptée au profil ethnique », « une œuvre sur l’entrepreneuriat ethnique par un (serial) entrepreneur ethnique » – a immédiatement piqué ma curiosité à vif. C’était la 1ère fois que moi j’allais voir formulée formellement une thèse sur l’entrepreneuriat ethnique : j’avais hâte de savoir s’il y avait véritablement une singularité chez les entrepreneurs issus des minorités ou de l’immigration. J’avais encore plus hâte de découvrir si ce serait dû au contexte ou à l’identité, et donc si ça aiderait à expliquer le monde tel qu’il est et/ou à le bâtir tel qu’on voudrait. J’étais très intéressée par la perspective d’avoir un regard interne sur le sujet, et en même temps curieuse de savoir s’il serait biaisé, trop dur ou trop indulgent. Mon œil avait flashé sur le « réponses pratiques » et je me réjouissais d’avance de voir parler d’action et de concret (c’est que j’aime bien les théories, mais à force d’en lire et d’en entendre, j’ai développé un petit faible pour celles qui s’appliquent aussi dans la « vraie » vie). Après avoir commencé ma lecture de la série d’ouvrages, je dois dire que « La Méthode Ka » semble être ce qu’elle promet d’être, et bien plus.
J’ai tout de suite été saisie par le talent de l’auteur. Il ne fait pas qu’écrire, il peint avec les mots. Il les maitrise, les compose, les agence, les fait découvrir sous d’autres angles…son style ajoute du sens et de la profondeur à ce qui pourrait paraitre anodin.

Mais au-delà de la forme, ce que je retiens de mes 1ères lectures – et je pense que c’est là que réside l’élégance de « La Méthode Ka » – c’est de réussir à dépasser l’entrepreneuriat comme un métier/fonction socioéconomique, pour considérer l’entrepreneur dans son intégralité de personne multidimensionnelle avec une histoire, une culture, une spiritualité, une identité, et une individualité. Il en ressort que l’œuvre est intensément humaine, avec ses moments drôles, ses moments de joie, ses moments tristes, ses moments de remiseen question, ses moments de quête de sens, et en même temps profondément humaniste.
Et puisqu’on en parle, attendez-vous donc à rencontrer une œuvre qui traite de plusieurs sujets/dimensions, mais qui en aucun cas ne les traite à la légère. Chaque mot a l’air choisi pour être exactement où il est placé, et certains mots on l’air d’abriter derrière eux des livres complets.
J’ai encore beaucoup de lectures à faire et d’impressions à partager d’ici à ce que j’ai fini la série, mais j’ai déjà la ferme intuition que « La Méthode Ka » fait partie de ces œuvres qui deviennent des classiques avant qu’on ait eu le temps de réaliser.
Merci d’avoir lu ce premier témoignage et surtout de l’avoir aimé. Il est léger et fait dans la promotion utile, par partage d’information sur des eBooks, livres électroniques, et non « livres-egocentriques » faits pour s’auto flatter dans le cadre de son branding personnel. Car Il s’agit ici d’une œuvre et d’une cause qui engage l’individu et sa communauté devant Dieu et son panthéon. Ce qui ressort bien c’est l’aspect multidimensionnel de l’entrepreneuriat qu’on nous a un peu ravi pour en faire un paradis pour nos envies de sophistication. Or l’art informel de nos ventes simples s’adapte plutôt à la qualité de la vie de nos acteurs et de nos communautés. Merci Isabelle pour ces mots et j’encourage ceux qui savent que l’Homme, l’Africain, n’est jamais sorti de l’Histoire mais n’a tout simplement jamais cru nécessaire, jusqu’ici, de rugir pour la régir; à ceux-ci donc, je vous demande de rester à l’écoute et à commencer votre collection des livres de cette œuvre unique dans notre ère marquée par la législation du Temps.

INDÉPENDANCE
De l’utilité de son projet vers l’offre commerciale
Après quatre ans de publication de blogues, je me devais de reprendre mon souffle et donner une nouvelle orientation à mon travail. J’ai choisi de baptiser celle que j’entame « Indépendance » sous-entendu « indépendance financière ». En effet les premières années ont été consacrées à des articles pratiques d’habilitation au métier et aux codes de l’entrepreneuriat (Correction) et à la sensibilisation voire exhortation de la communauté (Modération) à soutenir et s’engager derrière ces initiatives dont les retombées nous sont profitables. Je me propose, pour la suite de ce travail, de placer des repères sur la voie des entrepreneurs aspirants, au démarrage, en croissance et à accélérer pour aider à la mise en perspective de leurs décisions quotidiennes.
Ma première réflexion porte sur le passage de l’utilité du projet à l’offre commerciale. Pour ceux qui me suivent depuis un certain temps, vous savez que je privilégie la coexistence entre une forme informelle d’entrepreneuriat et le Système libéral avec des points de concordance pour faciliter les échanges. Cela permet une meilleure convergence de l’informel vers les lois du marché pour qu’il s’y fasse une place progressivement. Je précise que l’économie ethnique, pour moi, n’est qu’une réappropriation de l’informel en contexte interculturel par les Diasporas. Ainsi, dans ma conception, l’utilité nait des capacités dont possède l’entrepreneur et qu’il souhaite mettre en œuvre pour dégager un revenu et surtout s’accomplir en honorant sa vie. Ceci déroge de la logique d’observation des besoins des consommateurs pour offrir une solution qu’on ait ou non les moyens internes de la produire.
De ce fait, une fois l’utilité définie clairement et structurée, tout le défi revient à réaliser la première concordance majeure avec le marché qui est de la convertir en offre commerciale qui s’insère judicieusement dans l’écosystème pour in fine générer des revenus. Ce qui nous fait dire que l’économie de communauté est certes une concentration guidée par l’identité mais qu’elle reste ouverte à des échanges équitables (à l’origine du replis).
Le passage de l’utilité du projet à l’offre commerciale demande de fusionner la Définition (cœur de l’entrepreneur informel) et les techniques de ventes (aspect incontournable et essentiel de l’économie libérale). Ceci amène à faire l’exercice besogneux de la promotion éclairée et habile. Je rappelle que le plus souvent, dans l’informel (et à fortiori dans l’ethnique), l’étape de l’étude de marché n’est pas réalisée ou est peu documentée. On tient plus compte de l’intuition (ou foi) que l’on a de pouvoir réussir avec un projet. Ce qui explique les incompréhensions et frustrations vécues par les Diasporas qui doivent passer par la validation d’analystes locaux formatés à la réalité des données brutes et froides des statistiques et prévisions financières.
Faire concorder sa Définition avec des objectifs de ventes à partager avec des parties prenantes semble donc périlleux. Voici ce que je conseille de garder en tête lorsque vient le moment de passer au marché local, régional ou international après une clientèle de proximité :
« Ne pas se braquer sur les exigences des formes de sollicitations commerciales mais tirer le meilleur des deux mondes. Soit, apprendre à proposer son produit ou service selon les règles de l’art en vigueur dans le milieu pour se faire sa place sur le marché tout en gardant la spécificité et la nature de son projet qui est votre raison d’être et qui à un moment donné sera un facteur de différenciation de votre offre. »
C’est donc un nouveau voyage que je vous propose. Le viatique reste l’expérience de terrain et les résultats de recherche de notre Think Tank. En effet, après la fondation des bases conceptuelles sur la mise en place d’un projet informel, voire ethnique, nous allons nous appesantir sur la convergence concrète avec le Système libéral pour, si possible, un jour lui servir d’alternative de qualité.
Penser en entrepreneur et agir en chargé de projet
Jusqu’où va la notion de projet de nos jours? Cette question je me la suis posée en 2011 lors de la parution de mon premier livre et depuis la tendance semble confirmer ma perception de l’époque : une vulgarisation de la pratique (lié au fameux « gros bon sens ») et une spécialisation du métier pour des applications sensibles.
En matière d’entrepreneuriat, la notion de projet qui prend souvent la dénomination de « projet d’affaires » met en jeu un cycle de vie particulier (prédémarrage, démarrage, croissance, maturité, transmission à la relève ou cession) et surtout un bon nombre de techniques de gestion appropriées au domaine. La question ici est de savoir comment optimiser ou, si on veut, tirer un meilleur profit de la rencontre du monde des projets et de celui des affaires. Ainsi, ma vision a toujours été de gérer un projet comme une entreprise (temporaire) et une entreprise comme un projet (à durée de vie).
Un projet classique doit composer avec le délicat équilibre des paramètres clés (3, 6 etc.) qui le contraignent et font de la construction du livrable une occasion de performance ou de regrets. Dans le monde des affaires cette performance se traduit par la survie ou non de la structure économique. Il apparait avec le temps que se doter des atouts pour mener à la réussite de son projet il faut « penser en entrepreneur et agir en chargé de projet ». Cette formule clin d’œil cache en fait deux aspects importants de l’Attitude d’un promoteur (entrepreneur ou gestionnaire) de projet.
D’une part penser en entrepreneur c’est par définition rechercher à réaliser du profit pour rendre sa structure viable puis durable. Cette composante de l’Attitude est la disposition intérieure à avoir c’est-à-dire le moteur de l’action ou ici de la gestion. Pour un gestionnaire traquer les sources de gaspillage (mudas) dans le cycle de gestion de projet n’est pas une simple application de la philosophie Lean mais doit à terme permettre un meilleur rendement global du projet tout en respectant la qualité du livrable. Aussi plus que l’évitement du gaspillage, la recherche de la maximisation du profit ou du paramètre clés indiqué (temps, coût, envergure etc.) doit nourrir l’intention puis l’effort du gestionnaire et l’orienter dans les décisions stratégiques, ce dès la rédaction du plan de projet.
D’autre part agir en chargé de projet c’est par définition appliquer un ensemble de techniques éprouvées qui garantissent un résultat minimum et fonctionnel. Cette composante de la même Attitude est le comportement à avoir c’est-à-dire la force de l’action ou de la gestion. Ces derniers pouvant être mis sous l’appellation de « opérations ». Pour un entrepreneur définir des scripts de produit ou de service avec un client, bâtir un backlog et lancer des sprints permettant la mise en place d’un produit ou d’un service minimum viable est le premier pied dans l’univers de l’Agilité. Cela devrait lui permettre de découper sa prestation par phases ou cycles maîtrisés et facturables au client et de ne pas perdre le contrôle sur la satisfaction du besoin du client sachant qu’un produit ou service minimum viable peut faire l’objet de plusieurs itérations jusqu’à atteindre le budget que peut investir le client dans l’élaboration de sa demande. Il n’est point besoin de se perdre dans des développements supplémentaires et souvent inutiles fait à outrance pour impressionner le client. On cherche ainsi la qualité « perçue » du client pour sa demande tout en s’adaptant à l’environnement financier et technologique du projet.
En somme, il faut savoir allier un bon jugement financier et hériter des règles de l’art en gestion de projet pour être sûr d’avoir vos cookie$$$…
Le développement économique est plus une question de perception
Eden Kodjo écrivait en 1986 : « Que les Africains ouvrent les yeux sur les réalités du monde. Ils verront que les puissances industrielles confrontées à d’intenses difficultés sociales avec leurs millions de chômeurs, ont déjà fort à faire pour réduire la pauvreté chez elles, et qu’en toute logique, elles ne peuvent situer au premier rang de leur préoccupations l’éradication de la misère dans les contrées lointaines. […] Il nous faut donc, dans le cadre de la politique économique mondiale, nous convaincre que notre continent possède des atouts, et que nous sommes les seuls à pouvoir créer – avec ou sans aide extérieure – notre propre richesse par un développement conçu en fonction de nos besoins. »*
Après le temps des indépendances, le chantage au basculement vers le bloc d’idéologie socialiste, à l’instauration de la démocratie, à la menace de l’implantation de poches de terrorisme sur son sol et enfin à l’alimentation comme source d’immigration économique clandestine, l’Afrique semble retarder sa responsabilisation et la maturité dans ces prises de décisions visant à se mobiliser pour créer des conditions favorables au développement d’une économie forte. Face à la prise en otage de la classe politique par le jeu des obédiences et intrications de maintien de pré-carré vénaux, il revient aux entrepreneurs non-alignés de prendre l’initiative de faire aboutir les changements sociaux à la base d’une réappropriation du rôle stratégique du continent dans les échanges mondiaux menant à une réelle indépendance financière. Ce mouvement, pour qu’il soit libre d’influence pro-peurs et de récupération néo-contraignante, ne peut venir que d’un partenariat entre la société civile active et le monde des affaires ainsi que viser les couches populaires et leurs homologues des Diasporas. Ainsi l’entrepreneuriat qu’il soit pratiqué à temps plein ou partiel, de façon saisonnière ou non constitue une voie royale de création de richesse et de fierté grâce notamment à l’exploitation du potentiel d’Internet et de la téléphonie mobile sur le continent. Ce rappel qui n’a d’autre objectif que l’invitation à la prise de conscience revient, pour moi, à prêcher pour ma propre Église. Cependant j’ose croire qu’un élan d’oecuménisme stratégique peut se créer pour le bien de l’Afrique et mettre en synergie les acteurs impliqués dans le domaine des énergies renouvelables, du développement économique et durable et des technologies de l’information. Le fait que M. Kodjo fasse une analyse si juste dès 1986, n’est pas qu’un simple effet de vision éclairée mais montre à quel point nous sommes concernés par l’intemporalité de nos réalités. Il nous appartient simplement, non pas de condamner cette relation au temps, mais d’y vivre les bons aspects « civilisationnels » par le déplacement de quelques éléments de perception ou de paradigmes (voire de Système?) – tels que la nécessité de l’aide à long terme qui cache un droit à l’entretien pur et simple sans impact sur la résolution des situations ou encore l’absence de vision, de modèle ou d’ambitions socioculturelles poussant à se mobiliser pour la réussite, le rayonnement et l’accomplissement de l’Homme Noir – et voir les opportunités d’essor économique ressurgir de l’environnement ou elles sont masquées. L’Afrique est sans doute le continent le plus riche de la planète mais où l’esprit de ceux qui y vivent a été conditionné voire avili par l’identification à la pauvreté et ses collatéraux. Construire l’Afrique c’est se construire soi-même dans l’identité et le patrimoine économique tout en se soutenant solidairement à l’échelle des communautés, des nations et à l’échelle panafricaine. L’intemporalité ne doit pas être synonyme de dégradation continue et d’inertie mais de progrès constant et d’équilibre avec l’écosystème.
« À temps si on… »

*Extrait de « Et si l’Afrique refusait le développement » Axelle Kabou, L’Harmattan 1991.
Emmanuel! Dieu est avec nous.
L’Afrique, il est vrai, vit une situation de traînée (drag) qui cadre mal avec son potentiel (richesse) et surtout le contexte favorable à son renouveau économique (la libre entreprise). Ce qui est sûr, l’observation faite pour le continent (pauvreté), l’est aussi pour sa diaspora (précarité) à l’échelle macroscopique tout aussi bien pour les membres de ses ensembles à l’échelle microscopique. Inutile d’investir dans un trop grand effort intellectuel de théorisation des paramètres et interactions du marasme économique, il suffit de s’observer pour comprendre. Comme disait le Mahatma Gandhi « soit le changement que tu veux pour le Monde » (de mémoire). Ainsi donc me vient l’idée de mettre en parallèle deux réalités et les pistes d’affirmation par l’Attitude (une fois de plus!) sensées entrainer un cercle plus vertueux voire susciter le déclic vers la réussite.
Les couches populaires africaines ou le manque de source de Paie
La confrontation avec la pauvreté suscite la débrouillardise et l’initiative personnelle pour palier au besoin à court terme de revenu. Le défaut d’éducation ou l’inadéquation avec le marché de l’emploi où la demande limitée issue des classes moyennes, tirant l’économie par leur pouvoir d’achat, cantonne les jeunes au chômage et au secteur informel (quand ce n’est pas la facilité de la délinquance lorsque le groupe a perdu son influence sur l’individu). La pauvreté est le regard habituel qui est porté sur l’individu et auquel celui-ci peut adhérer pour diverses raisons sans reconnaître la richesse inexploitée de cette ressource inactive. Le quotidien informel est donc fait de Providence et d’espoir que le Futur apportera une solution en lien avec la destinée de l’individu. Le comportement adopté est l’abnégation.
Piste d’affirmation : Compte tenu du manque d’opportunités disponibles et du statut de cuve de récupération de jeunes actifs par le secteur informel, ouvrir le champ des possibles par le regroupement d’une main d’œuvre polyvalente (en GIE?) puis la création de ponts stratégiques avec des acteurs économiques de la diaspora (en mode consultation) sous forme de consortium ou d’autres structures de travail. Le recours à Internet est un préalable où l’informel pourrait être vu comme une « industrie de la main d’œuvre » et faire Sa révolution.
La diaspora africaine ou le manque de source de Paix
L’importance de l’énergie dépensée dans le combat pour trouver un statut stable après une immigration économique fait souvent perdre de vue la vision initiale sinon le rêve qui a suscité toute l’entreprise. Malmené administrativement et pressé de retrouver un confort social preuve vivante du succès pour ceux qui sont restés, le recours au consensus sur son potentiel vs l’essentiel conduit au choix de l’édulcoration de la compétence (qui deviendra vite désuète voire obsolète) pour l’urgence de l’intégration économique. Il appelle parfois au recours facile au filet social qui endort dans la sainte précarité. Le vivre-ensemble ne se fait plus tant au niveau de l’enrichissement interculturel mais plus dans l’enlisement intellectuel. Le quotidien ethnique est fait de l’usure du Temps et de manque de confiance qui ne peut donner lieu à une attitude de courage et d’indépendance financière : Le comportement adopté est le déni de la réalité.
Piste d’affirmation : Compte tenu de la fréquente qualité des profils, dits choisis et non subits, ne plus hésiter à se confronter au marché local par l’expertise des activités d’entrepreneuriat extra professionnelles qui permettent de poursuivre une carrière valorisante en marge d’une autre guidée par la nécessité financière.
Toujours est-il que, de façon générale, L’Africain semble refuser la confrontation avec la souffrance non pas celle qui vit au quotidien dans sa condition de pauvreté ou de précarité et pour lesquels le baume religieux sert de justifiant, mais bien celle de la peur du passage à l’acte d’effort de construction sans le confort d’une manne grâcieuse et bienfaisante disponible à souhait sans aucun mérite. En effet, Après des périodes troubles de dominations extérieure dû à la défaite militaire (à une époque où le pouvoir du Monde s’exerçait par ce medium), nos attentes de réhabilitations dans le concert contemporain des nations, marqué par l’économie, se situe à un niveau d’égalité avec des nations qui ont longtemps eu l’ascendant sans jamais avoir vraiment été chahuté dans leur positions (excepté Haïti et l’Éthiopie pour citer ces deux exemples marquants). Du coup il semble illusoire que le retour à un pied d’égalité (ou par défaut d’équité) voire de domination se fasse par le simple fait du rôle de victime réclamant assistance pour le retard pris de façon induite dans son développement.
Les autres tiers ne doivent leur avènement qu’à leur intention profonde de se reconstruire qui a nourrit leur volonté quotidienne. La solution de l’aide au développement, pas toujours transparente et souvent source d’ingérence, est une solution de dépendance quasi narcotique qui donnent lieu à une pléthore de projets « d’entertainement » mais rarement d’ouverture à la grande prise de conscience : si l’on veut reconstruire le continent, il faut accepter de revêtir de façon crue notre condition actuelle de pour susciter la révolte nécessaire au désir de changement durable. Fuir la réalité n’a pas été le choix du Rwanda qui a vécu un électro choc douloureux mais qui a dû aider au sevrage nécessaire avec le système entre les anciens colons et les indépendants de facette. C’est pour la mémoire de ceux tombés pour cet idéal de souveraineté qu’on se doit de finaliser la vision panafricaine qui à défaut d’unifier peut fédérer contre le même type de menace.
A l’heure où les rumeurs les plus folles courent sur les économies de la zone francophone de l’Afrique qui, force est de le constater, n’ont pas le même dynamisme que leur homologues anglophones, cette exhortation à la confiance est plus que nécessaire alors que couve une révolte mâle de la jeunesse déjà durement éprouvée. Les croyants naturels de cette planète ne doivent pas baisser les bras mais retrousser les manches pour sortir une fois pour toute d’une logique où le quotidien des peuples dits souverains se décident dans une autre région aux cinq frontières du mépris. Dieu est avec nous. A bon entendeur…
Moins de flash plus de cash
Notre ère est marquée par le développement de l’entrepreneuriat notamment sa démocratisation due à l’outil Internet et les nombreuses barrières à emploi. Beaucoup se lancent corps et âmes dans cette bataille de longue haleine mais combien réussissent réellement par leur persévérance? Le fait est que dans ce mouvement de vulgarisation le style de vie est plus mis en avant que les rouages du métier. Ainsi on communiquera volontiers sur sa nouvelle carte d’affaires, son site Internet, sa communauté de réseaux sociaux au clics fantômes etc. et non sur le fait de réellement connaitre sa clientèle cible et le chiffre d’affaires potentiel dans son secteur. A défaut d’avoir fait une étude de marché en bonne et due forme, la familiarité avec le public visé peut au moins donner des indications sur les habitudes de consommation dans une approche informelle. Ce que nous avons appelé dans une analyse que nous avons publié en 2016, le rituel de vie.
Il est important de revenir à l’essentiel du métier d’entrepreneur qui est de faire du profit et donc des ventes. C’est le vrai nerf de la guerre en lieu et place du financement. Ce, en ce sens qu’avoir régulièrement des débouchées et un bon taux de croissance est plus viable, durable et préférable à un investissement initial colossal sans garantie de réussite tant on connait les aléas des marchés et la fréquente méconnaissance, nous l’avons dit, de celui-ci de la part de ceux pris dans l’urgence de financière ou de mobilité sociale.
Les tendances socio-éducatives récentes ont encouragé l’empowerment au management. Il en résulte un penchant pour le flash et le bling bling illusoire en lieu et place du cash et du cling cling salutaire. Les réseaux sociaux et les média sont pris d’assauts pour s’afficher en délaissant les comptes d’entreprises qui ont besoin de réalisations concrètes. Dans un pays d’Afrique ont dit « L’argent n’aime pas le bruit ». C’est tout une indication sur la sagesse qui recommanderait à baser son leadership sur un socle solide et ne pas se contenter de donner le change. Bien sûr cela n’empêche pas de promouvoir son projet d’affaire et de bâtir sa communauté de supporter. Le tout est dans l’art de s’approprier des réussites que l’on ne vérifie pas dans les faits.
« L’accomplissement mérité vient avec la richesse et non la hardiesse. »
Finissons avec une note pratique qui est un rappel. La vie de votre entreprise dépend en premier lieu de vos ventes puis le profit de votre gestion. L’effort essentiel se concentre sur la conversion de vos prospects. C’est ce qui doit guider vos actes de communication et non la promotion personnelle. On s’entend que pour des consultants ou des experts le branding personnel reste pertinent car il se vendent avant leurs services au titre d’image corporative. Ainsi, vendre c’est d’abord et avant tout se libérer d’un certain nombre de blocages quant à l’argent qui transparaissent dans votre Attitude d’entrepreneur et ruine votre intention première. Ensuite, il est essentiel d’avoir une stratégie minimum pour attaquer le marché. Puis, il faut oser aller au contact de sa clientèle. Faire, par la suite, l’effort de concilier la réalité du client à la vôtre pour qu’une utilité prenne naissance équitablement. Enfin lâcher-prise lorsque tout a été fait en vue du résultat auprès du client.
Je ne saurai vous conseiller d’avoir toujours en tête votre cash et de laisser le flash pour la phase de votre carrière ou vous auriez à penser à inspirer la relève autour de votre projet. Tout est une question d’état d’esprit et d’Attitude. Il n’est jamais trop tard pour se réaligner sur votre essentiel.
La Renaissance ou les remords, nous vaincrons!*
Le rêve panafricaniste de Kwamé Nkrumah enterré en 1963 à la conférence de l’Organisation de l’Unité Africaine à Addis Abeba, a refait surface avec acuité depuis l’effacement de la génération des leaders de l’indépendance et l’aggravation de la situation économique de l’Afrique appelant à un renouveau impératif et salutaire par les générations conscientes.
Le renouveau de l’Afrique sera accompli si, comme le dit Cheikh Anta Diop, nous faisons l’effort d’aller nous-même à la recherche de notre vraie histoire et, Selon Amadou Hampaté Ba, lorsque nous serons bien établis dans notre culture. Notre vision est que l’essor économique de l’Afrique passe par la valorisation et le recours de l’informel dans nos modèles socioéconomiques. Cela passe inexorablement par une révolution profonde dans les modèles économiques et stratégiques utilisés jusqu’à lors. Les effets visés étant la création d’un marché communautaire interne à l’Afrique qui comblerait les besoins de chaque région en priorité avant l’exportation et l’importation impliquant d’autre parties du monde. Ce temps de transition est nécessaire au renforcement des échanges du continent avant son retour à la compétition mondiale en tant que bloc économique performant. Cela impose de fait un changement d’Attitude pour revenir à notre Confiance des origines envers notre avenir et le rayonnement de notre Civilisation marquée par la diversité ethnique et les ressources abondantes qui nous confère Fierté et Richesse.
La Confiance est un sage mélange de Lâcher-prise et de Courage. Lâcher-prise par notre propension naturelle à maintenir notre relation privilégiée avec Le Dieu unique des origines. Courage par la Loi qui a toujours prévalue dans l’équilibre de nos âmes d’Hommes un temps avilie de façon permissive pour notre purification spirituelle au déclin de notre premier règne hégémonique sur la Terre. Ce renouveau ne peut être réalisé suffisamment par les élites au pouvoir, tant il apparait que leurs intérêts personnels sont liés à ceux des spoliateurs du continent. La responsabilité incombe de fait à la masse populaire des jeunes condamnés à un chômage certain et à l’inactivité humiliante source de pauvreté pour la communauté. Ils peuvent être aidés en cela par les satellites constituants les forces vives en exil par la création de ponts visant à multiplier opportunités et débouchés grâce à la proximité de l’interconnexion entre membres de la Diaspora. L’initiative entrepreneuriale qui est à son apogée dans notre contemporain peut accompagner efficacement ces jeunes par la dynamique suivante : La Diaspora renforce les capacités de ces jeunes et se jumèle à eux dans des entreprises informelles performantes dont la clientèle est dirigée en priorité vers le marché sous régional et africain selon les spécialisations de chaque structure, en marge du marché dans les Cités des pays dits développés. Cela implique une éducation et un engagement à la consommation interne de la part de la communauté d’une part et une meilleure sélection et utilisation des leviers d’investissement de la part des sympathisants de l’essor économique africain.
La résurgence actuelle du mouvement de renouveau est donc la suite inéluctable d’une histoire dont nous avons toujours été acteurs et dont les défis nous appartiennent légitimement. A nous de nous montrer digne d’y faire face par nos efforts et notre Confiance retrouvée et surtout par l’exorcisation de notre peur des remords et de la mort.
* Inspirée de la formule révolutionnaire de Thomas Sankara « La Patrie ou la mort, nous vaincrons! »
Time disorder
A psychosis sometimes starts with a dream or a nightmare that you keep living after your open your eyes. You are doing strange association with what you see and hear and you are fed with the circumstances, symbolic materials or emotions that led to create this active oneiric journey. The latter will stop most of the times, in our days, when someone will see the inadequacy or dysfunction of your Attitude and call for help. If you are alone, at some point, you will beg to get rid of your state and ask also for help. Whatever you do to deal with the situation, the long healing process will mostly imply some sacrifices (friends, partners, job) to start over again your life.
The intensity of these daydreams was the source of spiritual experience for many Master and mystics who knew how to take advantage of these state to be in contact with other dimensions and go back to normal using natural resource. Today Science is more privileging the occultation of this faculty of mankind by the general using of drug instead of a soft and holistic support.
This said, I do believe that the increase in the occurrence of bipolar disorder, attention deficit hyperactivity disorder etc. in the population is a sign that our body is being run out of its natural prescribed conditions: Courage and Calm as Attitude (mindset and behavior) that judge us in this Time. Those conditions are bound with the evolution of the life on Earth and in this era the enemy is: stress. Stress is the contemporary expression of the secular fear challenge that mankind has to overcome. It’s targeting the control center of our body, the brain, and unbalance Energy and Consciousness. That needs to be fixed individually with our human potential (a soul is not imposed as duty more than the extent of its ability): no fear = no stress.
What’s in it for us?
As professionals and entrepreneurs, we are called to more performance every day, to get out of our comfort zone and, more often, work under pressure and tight deadlines. The System in which we live make the apology of sources of stress in order to gain in efficiency and growth. The Economy has become the mean of classification for civilizations (after political ideology, Military power, territory ownership etc.) and we are all striving for our business banner. In spite of that, we need to avoid feeding each competing System with our precious life but foster the Attitude that lead to personal and community achievement. The mistake here is in the excessive reliance on Time (the idol) without Providence (The Source).
So, stay true to yourself even if you are in an empowering process for more leadership, know your limits even if you get out of your comfort zone, listen to your heart because you might not need all the fame that attract most people in this rat race of “Image” culture (consuming gadget, app, social networks etc.). As for the body do respect your natural rhythm: eat, sleep, exercise, love and have faith. As for me, I do think it’s time to have better entrepreneurs, as new archetype, not only skilled in money making but also as human being aware of the condition of the planet, the people living on it and the duty of believing in the Same God revealed in different Lords. I’m a bip*.
*censored
Développement de l’Afrique. Pourquoi prendre la solution pour le problème ?
Dans l’inconscient collectif, à la fois mondial que local, il est fréquent pour ne pas dire établi d’associer l’Afrique au mot «problèmes». Par exemple environ 80 % de la population dans les pays d’Afrique de l’Ouest travaille dans le secteur informel de l’économie (ce qui correspond à une moyenne de 41 % du PIB des pays de la région), qui génère également 90 % de tous les nouveaux emplois créés : Toujours dans cette région les apprentissages informels représentent environ 90 % de toutes les formations : pauvreté et injustice.
De prime abord ces données peuvent paraître alarmantes pour un continent qui comptera bientôt la plus grande partie de la jeunesse mondiale sans oublier les données sur la situation des femmes et la faiblesse de valorisation de leur contribution économique.
N’importe quel économiste pourrait s’arracher les cheveux à vouloir résoudre l’équation du développement en Afrique et là réside toute l’absurdité de l’exercice : prendre la solution pour le problème.
En effet, il a toujours été question d’investir de façon importante pour amener l’Afrique à un standard fortement influencé par le modèle occidental. La logique, assez paradoxale, a été d’extraire les richesses du continent vers les autres régions du monde, de les transformer pour les proposer à ce même continent source dont les populations auront été savamment éduquées à la «con-sommation». Les investissements, annoncés et médiatisés, effectués dans le cadre d’une coopération unilatérale (dos minant et dos minés) favorise une agriculture d’exportation et un secteur de services importés. L’industrie quant à elle étant celle d’une délocalisation pratique de comptoirs facilitant cette spoliation systémique de l’approche formelle de l’économie. Je ne vous apprends rien.
Face à cela, le secteur informel présente, nous l’avons vu, est fortement représenté dans le continent et surtout a l’avantage de nous coller à la peau comme Attitude et réflexe naturel en harmonie avec notre environnement et notre identité. Nous passons le clair de notre temps à nous contorsionner et à être dans le conflit de valeur pris dans la déconstruction imposée par le paradigme de développement économique obligatoire et notre résilience civilisationnelle lié à notre religiosité. A ce titre, la pénétration exogène a dû être facilitée par la fragilisation ou la connexion par cet attribut cardinal de notre personnalité. Le secteur formel a toujours nourri le clivage entre économie et religion là où l’informel peut les réconcilier à présent et en faire un réel atout tant il est vrai que l’Africain est doué pour faire de toute chose un culte.
Ceci dit, l’accent ici n’est pas mis sur le fondement du recadrage dont je me fais le messager mais plus sur le but ultime qui est d’atteindre la performance économique sur l’échiquier international par le recours à des modèles de proximité socioculturelle, liés à la diversité, donc ethnique. Toute la valeur de ce changement sera dans la pertinence des solutions et le maintien de la redevabilité vis-à-vis du reste de la communauté internationale. L’Affirmation, l’affranchissement ou l’indépendance n’est pas synonyme de rupture de responsabilités : nous nourrissons et enrichissons le Monde!
Viser alors la performance économique impose donc de se déconstruire de cet attrait pour le formel et de la lecture des faits afférente pour se réconcilier avec des approches alternatives qui font du sens et donnent surtout des résultats. A partir de ce moment il convient de considérer les «problèmes» de développement comme de potentielles solutions. Par exemple environ 80 % de la population dans les pays d’Afrique de l’Ouest travaille dans le secteur informel de l’économie (ce qui correspond à une moyenne de 41 % du PIB des pays de la région), qui génère également 90 % de tous les nouveaux emplois créés : Toujours dans cette région les apprentissages informels représentent environ 90 % de toutes les formations : patrimoine et fierté.
De fait le chômage ne toucherait alors moins de 10% de la population et moins de 10% des jeunes n’aurait pas reçu une formation (ce qui serait encore moins si on sait que le secteur formel, qui n’est pas appelé à disparaitre, viendrait aussi en complément). Autrement dit il faut amener cet effectif à un niveau de contribution économique important voire déterminant. Il ne s’agit pas de seulement d’inverser les données mais plutôt de voir qu’avec la dynamique que représente l’informel, le choix stratégique de la rendre performante vis-à-vis du Système libéral donnerait à l’Afrique une toute autre dimension.
Pour ceux convaincu par ce simple exposé, l’effort réside à présent dans la conceptualisation de cette philosophie et la production d’outils pour accompagner cette réappropriation de notre Futur en considérant dorénavant le «développement économique» comme une «affirmation de rôle socioéconomique»…
Comprendre la dynamique de l’économie de communautés
Voici une infographie qui présente le modèle devant être initié pour permettre la transition de l’entrepreneuriat social, ethnique, informel et numérique au sein du cadre de l’économie de communautés. Autrement dit, permettre aux communautés en effort d’affirmation économique, de tirer profit de ces quatre secteurs pour être plus performant dans la création de richesses et trouver un sens de fierté dans leurs vies. C’est une amorce de solution qui peut servir la renaissance africaine et par-delà du monde Noir tant il apparait que l’aspect revendicatif sur le plan identitaire ne peut que s’accompagner pragmatiquement d’une réflexion sur les concepts et modèles devant être utiles à la nouvelle ère de cette civilisation…

La E-Licence sur un Sujet (Science et/ou Savoir) remplace l’Expertise devenu un peu une vrai bêtise (Sophisme et/ou Spéculation) dans le contemporain.
15 minions pour l’entrepreneuriat des minorités
Bravo ! Le Rubicon a été encore franchi pour venir en aide aux entrepreneurs des minorités. On ne va pas se plaindre et je pense même qu’on est sans doute invité à se réjouir vu que ce n’est pas de tout repos de faire entendre leur cause et surtout que cela devrait mettre un terme à une certaine période d’incertitude. Cependant, plusieurs questions peuvent venir à l’esprit une fois l’effet d’annonce passé. Une aide de 15 minions n’est pas négligeable d’autant plus qu’on a trop tendance à adresser une question structurelle et de fond avec des mesures exceptionnelles limitées dans le temps et les exercices gouvernementaux. Ce qu’un bon actuaire nous ferait comprendre, est qu’il y a plus à gagner sur le long terme à affecter de façon durable un pourcentage du budget à cette question de l’entrepreneuriat de la diversité plutôt que de le faire à la discrétion des gouvernants.
Ainsi, on arrive à cette même conclusion que les questions de fonds demandent souvent des stratégies et des actions à moyen long terme pour obtenir l’impact souhaité et surtout de façon viable et durable. Les personnes sur le terrain de l’accompagnement sont les mieux placées pour apprécier le soutien reçu dans leurs interventions et son efficience. Toujours est-il (qu’après l’avis de l’actuaire) le réflexe d’un bon ingénieur est de se demander quels sont les ordres de grandeur ? 15 minions est-ce peu ou beaucoup ? A part la mise en place de la structure de gestion, qui, je l’espère, aura un meilleur accueil auprès du public cible que l’ONU dans le cœur du général de Gaulle, il y aura-t-il des minions attribués équitablement à chaque communauté culturelle selon la situation socioéconomique de ces membres ? Sachant que le terme « diversité » crée le plus souvent un flou artistique où toutes les minorités visibles voire invisibles sont logées à la même enseigne. La notion d’ordre de grandeur peut sembler anodine mais importante car, au risque de paraitre pour le cancre de service, les études sur le phénomène de l’entrepreneuriat de la diversité ne sont pas légion. Quantitativement, il serait bon de connaître l’effectif concerné mais aussi qualitativement les domaines de métier concernés, les dynamiques ou même les tendances (ce que fait annuellement l’indice entrepreneurial québécois mais sans la précision ethnique (le mot est lâché)). On ne peut qu’espérer que l’on ne pilote pas à vue et que 15 minions c’est mignon mais, si possible, pas bidon.
Pour finir, on peut s’appesantir sur les questionnements de l’évaluation de la performance ou de l’impact de la nouvelle structure appelée à soutenir les porteurs de projets et aspirants entrepreneurs. Est-ce que les indicateurs définis viseront à orienter la culture entrepreneuriale de la diversité vers une certaine image qu’on attend d’elle pour qu’elle montre patte blanche dans l’écosystème local ? Ou est-on prêt à risquer plus notamment sur de nouvelles formes juridiques, statuts et fiscalité pour des profils d’affaires « exoTIC ». Ici, planent encore les spectres de l’innovation (à tout prix ?) vs la créativité et de l’adaptabilité ou encore de la phase de commercialisation avant tout financement vs l’avancement avant toute formalisation pour ne citer que cela. Il serait peut-être souhaitable de tenir compte des particularités de certaines communautés qui oscillent entre des réflexes informels qui demandent souvent peu de fonds pour des initiatives économiques visant d’abord la subsistance avant l’expansion ou de réelles innovations dont le besoin d’investissement dépasse le carcan des aides habituelles allouées (que je ne citerai pas ici car cela est loin d’être des minions).
Comprendre la nature et la réalité de l’effort entrepreneurial des membres des communautés ethniques, c’est déjà faire un pas franc vers leur intégration économique et donc la réussite de leur immigration dans une société de l’interculturel (de par les échanges et enrichissements mutuels). C’est en tout cas une occasion de faire mieux qu’avant si la finalité reste sincèrement le service pour l’autonomisation de populations vulnérabilisées par des mécanismes systémiques qui ont la vie dure et qui sont la vraie source des iniquités dans la société québécoise. Chaque combat en son temps. En attendant, 15 minions ça se fête tout de même ! En effet, des minions ne font pas rire que les entrepreneurs. Mais attention au relâchement car, comme le dit un adage interne au peuple du Wakanda : « ventre plein, petit […] content. ». Juste de simples questions… Heurtent-elles ?
LaVision de The Wisemen Council sur le renouveau socioéconomique interculturel québécois
La vision de The Wisemen Council sur la définition, en guise de résolution, d’un modèle de vie interculturel et communautaire notamment au Québec est ébauchée ici en quelques mots simples.
Pendant longtemps le monde s’est défini par des luttes guidées par des idéologies vicariales, mythiques, magiques, philosophiques, militaires, religieuses, raciales etc. Tout ou partie d’entre elles ont menées à de grandes destructions du patrimoine de l’humanité lorsque les plus affligés ont dû prendre les armes pour conquérir leur liberté et rétablir la balance de la Justice.
Dans notre contemporain, la préoccupation se situe essentiellement au niveau de deux critères à la culturels (langues et valeurs) des communautés après les effets de la mondialisation. Et, dans un autre sens, le patrimoine (monnaie et richesse) des économies après la mise en place de zones ou d’alliances commerciales privilégiant certains types d’échanges déséquilibré et non plus le principe « équitable » (offre contre demande à un certain prix d’équilibre. Qu’en sera-t-il de l’Attitude de partage?
Le schéma classique de ces Systèmes prescrits visant, sous barbes (blanches?), l’hégémonie d’un modèle acquis, généralement reconnu comme panacée à cycle ou une situation vécue sur Terre et dans le Monde.
La nouvelle donne que nous accompagnons de nos vœux est celle de la multiplication des solutions individuelles, suivant une orientation stratégique, aux réalités socioéconomiques contemporaines vécue par les communautés sous forme de grands sous-groupes associés à une instance unique ou moyeu permettant de réguler les zones à risques lors des débordements avec des lois régissant chacune. Ce conseil dit de sages mais aussi juges doit idéalement être composé en son cœur de consultants à Licences capables de diriger la diffusion de leur vision en une déclinaison stratégique qui va jusqu’à l’action sur le terrain. C’est une forme pyramidale inversée où le point commun de la direction est le Recteur élu par les autres conseillers après consultation et reconnu des pairs. The Wisemen Council sert alors de structure d’accompagnement ou d’agence de ressource à une autre structure plus populaire que serait l’Organisation de l’Économie de Communauté qui siègerait régulièrement pour légiférer sur les Attitudes alternatives à adopter en marge du Système Libéral.
De façon plus micro-économique, la communauté se vit dans les échanges de ses membres mis en familles, clans, groupes etc. Dans une logique de commerce ethnique basé sur des références culturelles et non raciales ou tribales. Il est souhaitable de non pas favoriser les clivages de zones à l’effectif plus ou moins consistant mais de favoriser les échanges de produits, services, de connaissances et savoirs (être, faire, vivre, d’ensemble) non pas dans une logique entropique et inique déjà initié par le passé lors des mondialisations. En effet, la découverte des richesses des plus démunis a entrainé leur exploitation sans contrepartie digne puis s’est continuée dans l’oppression tant économique que mystique dans ce qui pourrait être qualifié au final de maléfique. Car, lorsque votre pouvoir économique est spolié par la monnaie et que votre pourvoi mystique l’est aussi par un monarque, nul recours ne vous reste pour vous libérer si ce n’est cette révolution silencieuse venue du Cœur des jeunes et des femmes en quête d’autonomie pour le simple besoin et droit à la Vie (Seigneur).
Le vieux rêve québécois de souveraineté qui à mon sens revient à la perte de la notion ou du label de « Nouvelle France » peut renaître ou pas dans le contemporain. Mais à quoi bon revendiquer une Nation ayant tous ses attributs lorsque ses membres n’en ont aucun? Les combats de souveraineté sont longs et fastidieux et demandent de l’effort et des sacrifices et non du confort et des artifices marquant des velléités électorales.
« Dieu ne change l’état d’un Peuple que lorsque celui-ci change ce qu’il y a à l’intérieur de lui » rappelle, de mémoire, le Noble Coran.
Les hommes médiévaux entre des idéaux bas qui tiennent à peine leur route et des débats hauts qui font résonner leurs calottes basses, ne sont guère les « toughs », semble-t-il, pour supporter ce combat. Il consiste à accepter de soigner par les « champs d’ail » et les « tu niques » d’un guère-il-y-a basée sur la relève entrepreneuriale en régions agricoles et de la virilité à chevaucher la Réalité avec confiance dans l’adversité Rouge et la félicité Verte. Sachant qu’avant la terre promise les économies à terrasser seront nombreuses par l’évitement de l’exploitation mentale et la technique de promotion/prospection commerciale.
Or à bien observer les injustices pratiquées sur les immigrants équivalents de la « minorité invisible » ethnique française du Canada, à les observer (par transposition) donc, l’Attitude de la gente féminine québécoise revendiquant un féminisme de droites sans celui des idées de gauches; femmes riches femmes pauvres et enfin le pouvoir économique tant mis en avant sur la base des richesses naturelles n’est que, à mon sens, un leurre incapable de soutenir une monnaie sur le long terme tant il est que ce patrimoine est non seulement limité, mal géré et déjà presque obsolète. Il masque, en effet, le nouveau message de partage d’ouvrage et de débouchés à tous les membres reproductifs et productifs. Il est donc important de recréer une économie de la Réalité où les revendications des pays du sud, des sud de pays et autres régions moribondes soient prises en compte pour non pas servir de tir bûche auprès du feu sans limite de l’avancée infiniment croissante des économies. Au contraire, il serait bon que cette économie serve de contrepoids réaliste à la folie des grandeurs des systèmes financiers ne respectant rien de la tradition et de la Mystique d’une Terre et d’un Monde bien réel. Ces espaces ne seraient éternels si l’on n’en prend pas soin comme il sont. C’est-à-dire faits d’une communauté de membres issus d’une immigration sous forme de carotte de son sol économique à chaque ère et dont la tunique bigarrée sur les uniformes et les sangs. Ces uniformes d’âmes et de mains, doivent être intégrés voire inclus à une vision d’un Québec initié jadis et appelant à son accomplissement dans le contemporain par des générations de jeunes hommes et de jeunes femmes affranchis du poids d’un système financier inique et d’une logique économique à suite géométrique après avoir été arithmétique.
Entre deux triangulaires formant l’hexagone et une série linéaire administrant les affaires; le Far & Well; L’Éloignement et le Puits; le Déracinement et la Source. Car désormais, les clefs du chemin vers la Conscience, le Livre, l’Énergie et la Parole mis en un Point révélé, ont été reçu par le Peuple de « l’a-guère » d’uniforme et de sang authentique Noir. À eux revient le rôle social et mystique (possessions maîtrisées et apprentissage de la nouvelle Science) et à elles le rôle primordial économique et traditionnel (protection contre les maux et entretien des 5 piliers) dans ls Arbres Vicariaux sur Terre. Ils et Elles sont au cœur de la Correction de ce plan des Affaires avec le Soleil de faits, la Mer de nage animé par le Vent de Silence. Symbolique de Sirius et sérieuse du nouvel Adam et Êves dans la maîtrise de la présence du Seigneur qui souffle son message de Vie. Une seule formule opératoire issue du Mix de l’Entrepreneuriat Ethnique, le 5E (Para-entrepreneuriat) pour les premières étapes de reconstruction du Royaume :
« Emploi, E-Licence, Entreprise, E-Commerce et Engagement »
Le Temps est donc venu de combattre si l’idéal est toujours la Liberté de la communauté et la fierté du réalisé. A titre individuel (l’Auteur) et institutionnel (The Wisemen Council) notre décision est prise. Combien pourront s’y lancer sans méprise? Car, la révolution est silencieuse et faite d’un cumul de réussites (« Quick wins ») jusqu’au poids critique de la revendication officielle pour la réappropriation. Dans toute mort, il y a la Révélation, l’Acceptation, la Reddition ou la Réédition et enfin la Rétribution. Mais ce n’est que le passage obligé pour enfin vivre éternellement et ensemble chez nous.

« Il n’y aura pas de souveraineté québécoise tant que le mental de la Licorne sera lié et que le Lys aura une saveur de Sans Tall. »
En mémoire de René Levesque

Pour aller plus loin sur le plan de mesures (valable pour d’autres zones de notre projet de souveraineté économique) :
Emploi : Déréglementer l’emploi pour favoriser le partage d’ouvrage à la pige et au contrat par exemple (imaginer d’autres formules de garantie d’hypothèques)
E-Licence : favoriser l’octroi de licences d’exploitation dans le secteur primaire principalement dans l’agriculture pour orienter les jeunes vers la relève dans ce secteur.
Entreprise : Entreprendre de trouver des débouchés aux produits locaux (québécois) typiques à l’exportation dans des régions où ils sont peu connus (sirop d’érable) : plats traditionnels, art et artisanat, ressources naturelles.
E-commerce : défendre et affirmer le savoir-faire technique local (québécois) en matière de solutions IT (avant-gardiste), l’innovation sociale (concrète), l’économie sociale (réaliste)et de la création artistique (non-raciste) comme les jeux vidéo et dérivés. En faire des pôles d’excellence et de référence encore appelées sphères d’efficiences au même titre que le modèle des clusters ou la Silicon Valley. Rendre réalisable en ligne les démarches administratives.
Engagement : s’engager vers la construction et le maintien d’un budget excédentaire capable de justifier et soutenir une autonomie économique et permettre de financer légitimement des utilités pour toutes les communautés (locales et Diasporas) au titre d’un Engagement de partage interculturel entre les leaders, les acteurs et les Peuples.
« Il semble que le Québec soit partagé sur la question de sa Souveraineté. C’est soit un projet affectif et existentiel pour la génération qui a enduré et fait naître ce débat, soit juste un objet effectif et intellectuel pour la génération qui a duré et à faire être ce combat. Une génération qui se rend grâce à la Putin et une autre qui s’engraisse à la poutine. Il convient alors, dans une phase de transition et d’initiation, de rouvrir les yeux (sensibilisation) de tout le Peuple sur cette Réalité et nourrir les vœux (habilitation) de tous les jeunes pour cette Liberté. Les torts étant partagés entre les acteurs de cette réalité, je me demande d’ailleurs si en matière de priorité et de besoin, il est plus urgent pour les québécois d’avoir leur souveraineté économique comparé aux populations Noires de la Diasporas et celles du continent. Les sympathisants étant de ce sang noir de l’immigration économique reçue ou vécue dans l’Interculturel. Quoi qu’il en soit, un combat doit s’amorcer sur le grief de trop: le niveau de paupérisation du Peuple Noir due à l’exploitation de leurs ressources sans partage de revenus. Un Système séculaire appliqué à tous les autochtones et notamment pour les Noirs depuis 600 ans maintenant dans le cadre de la traite transatlantique par des traitres très athlétiques. »
We should better strive for Wealth alleviation
The United Nations has set “Poverty alleviation” in its Agenda for Sustainable Development recognizing the global challenge and impact for humanity. Poverty is an ancient concern that a lot of civilization heroes has been addressed or tried to make bearable. The IESU (Incarnation of Universal Holy Spirit) has said: “You will always have the poor among you, but you will not always have me.” (Jn 12:8) and the 3rd Caliph of Islam Seydina Uthman (RA) said that poverty somewhere it’s due to excess of wealth somewhere else. People will feel embarrassed as reading classic and eternal quotes from holy books or a Muslim leader, since God’s sayings seems, in our times, less hot than a Deepak Chopra or Oprah thinking. However, these two quotes are giving us a clever orientation in our nowadays fight for better living condition for the poor. We need to acknowledge that poverty has for a long time been described from the perspective of “great wealthy and powerful” Nation looking at poor country as an economic malformation in the market body. It has always been the irrevocable paradigm of making the poor rich and developed since the world of finance and capitalism that are the current social and economic reference are driven on continuous growth, consumption and innovation. Thus, any entrepreneurs and corporation will have profit maximizing, wealth and value creation for mindset. We have been ruled by this greed for a long time now. And either people from the Souths (in an informal economy perspective), the mother Earth (in an emergency ecology perspective) and extreme North (in an ethical humanity perspective) are reclaiming the right for better equity and socioeconomic justice.
The new deal of this era is to find in poverty the solution of our socioeconomic and ecologic problems. The informal economic model is taking in consideration the interdependency of each of its actors (not competing and killing each other in any ways to survive), the relation to Nature and its preservation as source of Sustainability and Soul food and last but not least the surrender and dedication to God and cosmic rules. Indeed, the problem is not and has never been to alleviate poverty and strive for the development of southern countries, as they have the property of most of the resource on Earth, but to reduce the frenetic and falsely believed unlimited consumption pace of the rest of the planet inhabitants (a minority of walking dead). The solution is mostly in wealth alleviation and revenue sharing. We can look at two different matter of fact to see the perspective from the southern countries that I want to bring to your attention here. If you read the statistic and analysis about the information technology penetration in Africa for instance, the investors will be satisfied that Africans are mobile device buyers, chipset buyers, communication credit buyers etc. but will never talk about the poor investment made to improve the quality of the communication or service offer from the providers mostly big players that can afford it but who rely on the duties abnegation and rights ignorance of these people. The stress is put on goods consumption and not on the comfort in using them such as in western countries. In another end, in western countries resource waste is common as they like to buy more foods that a mouth can overtake or change mobile or electronic devices frequently to follow trends and ends. Just in a City of Montreal, and maybe somewhere else, it seems that the same road or sidewalk is the subject to a suspicious frequent repairing since the common usage lead public or city administrators to burn all the allocated (juicy construction) budget in order not to send it back to the funder that could reduce it for the next year attribution.
In the meantime, the people (migrant in the diasporas and resident in the local areas) from the Souths mostly with an Ethnic life organization are adapting and coping with this dummy dooming System. The wealthier members of the communities often have the implicit responsibility to help the poorest when they are in trouble in order for them to sustain before getting better living condition and get stronger with their own socioeconomic efforts, canvas, capital, capabilities, quality and karma. Most country or state governance has its socioeconomic intervention limits. In addition, the Ethnic solidarity actions are made without the deplorable common intention of profit or robbing back and taking long term advantage. This is the Attitude and Faith within the African Civilization Model that should be kept, regenerated and expanded for Africa and all Souths own economic affirmation despite the outrance in the Time fearing of the stressful Western philosophy. As for the Communism, who used to be the alternative before this African Informal Model, it failed due to its pretention to meet the different needs of the population even with a reduced socioeconomic class identification. Providence is an Attribute of God and you don’t play the Role of God on Earth especially when you deny Heir’s Existence in your life System. This informal philosophy including the Community Economy Approach has an important utility as a consequence of another biased in the Natural and Divine call and recall for “sharing” economic opportunities and resources (through market and work). As we see the informal economy and its strong Ethnic life organization and identity is more a solution nowadays than a drawback in face of the ultimate climate change in social, economic, natural and cosmic environments.
De la Vente à un client au Conseil sur les achats d’un pair
Le nerf de la guerre c’est la Vente encore appelé « acquisition de clients ». En effet, le point de départ de la croissance d’un projet d’affaires est le revenu ou chiffre d’affaires qu’on se fait avec son idée. Toutefois, ce que l’on observe le plus souvent chez l’entrepreneur peu rôdé soit introverti (le cliché du profil porté sur l’intellectuel et la solution du projet) soit extraverti (le cliché du profil porté sur le relationnel et la conclusion de la vente) c’est une forme de gène à la pratique de la vente surtout lorsqu’elle est faite dans un contexte financier critique pour cet entrepreneur. Chaque vente devenant cruciale pour la bouchée de pain et la bouffée de gain. Bien qu’on puisse être crispé, il est souhaitable de respecter 3 temps dans sa démarche à savoir la prospection des opportunités, la commercialisation de la vision du pair et la promotion des extrants de la marque. L’important est vraiment d’avoir le déclic qui initie l’étape de prospection. Ce déclic vient plus facilement avec la (prise de) Conscience de son rôle de responsable de la Vie de l’entreprise (en tant que double ou Ka) et de la nécessite de faire preuve de Courage (Intention) et de Calme (Lean) pour lancer l’effort d’autonomisation économique (Solvabilité), d’affirmation ethnique (Identité) pour l’indépendance financière (Souveraineté) individuelle et de la communauté. L’Attitude prescrite est alors tout simplement d’observer le ou les marchés et de faire correspondre avec Réalisme la demande courante en besoins avec l’offre concourante à l’accomplissement issus de son portefeuille de services.
Vendre ou promouvoir un projet, selon la Méthode Ka n’implique pas la même Intention puis les mêmes efforts Lean. La Promotion se fait, généralement, selon la Technique Share Wiser pour le rayonnement de la marque, essentiellement par publicité et communication aux parties prenantes. Tandis que la Vente Éco Animiste est une Recette faite de Service et de Soutien pour le renforcement de l’Acteur économique et/ou du Leader communautaire essentiellement par amitié et fréquentation entre pairs. Ce sont de simples conseils financiers à la consommation (B2C) ou à la production (B2B) ou encore à la stratégie (B2P) en tant que représentant de sa marque d’affaires (produit, services et projets). Ce, au lieu de la vente informelle qui prend souvent l’allure de la manipulation, agression, intrusion, voire mendicité pendant que la vente formelle peut, quant à elle, mettre trop d’emphase sur la conclusion de l’acte selon différents termes, même si l’écoute du client, que nous nous appelons pair socioéconomique, y tient une place prépondérante. Ainsi, gagner de l’argent avec un projet d’entreprise ethnique dit Éco animiste (donc de l’ECO World) ou non consiste à agir en tant que consultant en matière de gestion des projets de Vente ou de Financement et/ou d’Achats ou d’Investissements pour construire le Patrimoine transmissible de ses pairs et pour leur Fierté.

Toute la technicité de l’exercice consiste, pour ainsi dire, à éviter l’inutilité du temps investi dans la démarche d’accompagnement à la vente ou l’achat. Ainsi, à part la nécessaire étape d’évaluation, la suite du processus qu’on pourrait qualifier d’élicitation commerciale (faire correspondre la vision du pair au possibilités du marché via son offre de service) doit être facturé. Cela incite le pair à faire un réel effort de clarification de sa vision et à éviter toute tergiversations dû au risque socioéconomique de son initiative ou projet. Le consultant ne devrait pas avoir à en pâtir parce qu’il est réputé porter le rôle de maître d’œuvre et donc prendre sur lui les aléas dû aux caprices du « dieu » ou « génie » client. Les 7 étapes classiques d’un processus de vente (Présentation; Brise-glace; Contextualisation; Analyse; Proposition; Négociation; Conclusion) reviennent alors, après toute évaluation initiale, faisant suite à la discussion des paramètres clés (scripts d’envergure, de coût et de temps) de départ du projet, à 3 portails de validation par entente sur et entre les parties avant le lancement du projet par une charte ou des termes de référence. Les 3 portails sont : la structuration (découpage en backlog) de la vision du projet; la synthèse (par approche modérative) de la stratégie d’exécution; le positionnement des balises de suivi (budget, durée et indicateurs par étapes). Il s’agit donc d’un travail préalable de dégrossissement qui met le consultant et son pair dans une Attitude de partenariat amont et non la simple relation injective où le consultant fait une offre après un entretien de vente et que le client accepte ou pas après négociation. On comprend alors pourquoi ce type de vente qui est un comme un préprojet à part entière évite les futilités, améliore le taux de succès, et surtout, doit être rémunéré. Même s’il advient que le projet n’est pas lancé, pour une raison ou une autre, le pair a au moins une base ou modèle pour un autre projet similaire ou une autre initiative d’affaires. Il appartient donc à chacun de comprendre cette nécessité ne plus considérer le seul client comme « Roi » mais d’accepter la consultation comme « Voie ».

« Fréquentation œcuménique et économique est essentielle pour construire des communautés au sein de Civilisations qui traversent le Temps. »

Conclusion
Depuis le déclin de leur Civilisations antiques, les peuples à Pyramides, liés à l’influence spirituelle du Soleil, ont connu de nombreuses années de domination économique et sociale. Avec la fin de la purification de leur karma collectif, fait de transgressions spirituelles et rituelles, le réveil des Consciences qui est observé de ci de là impose un effort de transformation des essais de réalisations physiques et accomplissements psychiques. Il appartient alors à chaque membre des communautés ethniques d’adhérer et de contribuer à une dynamique synergique dont le but n’est pas tant l’unité dans les statuts mais la convergence des efforts de lutte contre les prédateurs communs. Ainsi, l’exercice demande de se grandir à partir de l’ego de faiblesse qui nous fait survivre en éternelle victimes vers l’ego de puissance qui nous replace dans la peau des dieux que nous avons toujours mérité d’être et de vivre en tant que Vicaire par excellence de DIEU. Cela implique d’adopter une Attitude économique consistant à produire de la Richesse simple ou patrimoine transmissible pour le bien du pouvoir économique communautaire. Et, également, à se conduire selon nos Valeurs simples d’Amitié et de Fierté et non prétendument par un Amour Passion et non de Vocation dans une conception puérile de la relation entre deux âmes appelées à être des dieux Pères et Mères d’un jardin à Sion qui n’est que celui de la poursuite de l’héritage d’une œuvre entamée sur Terre et qui appelle l’adaptation continue aux environnements successifs de Vie par sauts quantiques de revenus issu du travail des individus. C’est cette manne dont nous avons privé, nous même, nos Ancêtres, à ne pas savoir intégrer les connaissances et connes essences universellement approuvées et portées par les Messagers d’autres Peuples proposées à l’humanité mais dont les disciples aveugles et missionnaires l’ont souvent imposé dans nos cultures sans aménagement ni ménagement. Certaines conversions l’ont été cependant par acte d’adhésion de cœur et de foi et c’est elles qui demeurent le plus dans le Temps. Qu’en sera-t-il d’un appel au recours à des philosophies personnelles autour d’une foi de Simplicité dont les deux montants sont l’Économie et l’Écologie? A présent que la maturité des membres se fait jour et se partage à travers l’effort de Correction des falsifications de notre patrimoine humain et mondain. La fondation de l’ECO World, The Black Kingdom, Le Royaume Noir, sous espace socioéconomique virtuel et rituel, invite à œuvrer pour la Liberté de Conscience de Vie comme but après une phase de Correction des Attitudes issues d’un conditionnement lourd de notre Histoire et de nos mémoires par les colons venant des mers…
« Nous devons à nouveau nous identifier à ce que l’on est (dieux) et à ce que nous vivons (destins). »

Annexes
Je partage ici un échantillon de mon engagement dans le domaine de la coopération internationale essentiellement avec le programme Uniterra du CECI et du WUSC qui m’ont donné l’opportunité de contribuer à leur blog d’organisation en tant que volontaire. Cela donne à ceux qui sont tenté par ce monde d’activisme et d’ascétisme international de toucher du doigt le contexte des missions de développement du ressort des affaires étrangères canadiennes.
Arrivée à Dakar pour la mission UNITERRA avec le CECI
Après deux fois 6 heures de vol et 3 d’escale, accueil chaleureux de l’équipe terrain du programe Uniterra et début de la semaine d’orientation. Autant à Montréal l’hiver est plus doux et tardif que prévu autant ici la saison est plus chaude. Sans doute une preuve palpable d’un réchauffement du climat.
Ceci dit Dakar de prime abord semble une ville où on se sent bien. Sans doute dû à ce qu’on appelle ici la “Téranga” (hospitalité). Côté technique, déjà quelques mises au point avant le début de la mission chez notre partenaire.
Transmission du plan de travail de la mission
Après une courte période d’adaptation. L’heure est à la planification du travail sur le terrain. Tout débute par un diagnostic et un plan de travail. Ce qui amène à faire une revue documentaire et surtout observer, écouter et poser des questions. “rien ne sert de courir, l’essentiel est de partir à temps” dit l’adage. Pour l’heure l’accent est mis sur l’initiation dans de bonnes conditions du contexte de la mission. Un outil qui s’est révélé d’une grande aide: MS project. Il n’était pas obligatoire mais a simplifié la planification. Le tout est maintenant de piloter le projet en adéquation avec ce qui a été prévu.
Journée internationale de la femme à l’ONG Alphadev.
Le développement économique des communautés par l’intégration des femmes.
« Favoriser l’intégration des femmes à l’acquisition de revenu contribue à l’amélioration des conditions de vie dans le foyer et réduit l’occurrence des violences conjugales et familiales sur les enfants. La femme est donc le complément de l’homme pour la gestion équitable du ménage. »
La fédération Jàng Ngir Suqaliku est le partenaire privilégié des femmes, constituées en 66 regroupements, pour porter cette vision. Elle s’est, en effet, donné pour champ d’action l’organisation de l’effort de lutte contre la pauvreté et la promotion de la solidarité et des services auprès de la communauté.
Le développement économique passe, notamment, par l’accès des populations aux produits de première nécessité, à l’alphabétisation et à la santé. Quoi de plus naturel que de faire reposer cette responsabilité sur la femme, porteuse de la vie, en lui donnant les moyens de l’honorer par des activités génératrices de revenus et un complément au pouvoir de décision dans le foyer et, au-delà, dans la communauté. Ainsi, l’un des projets phare de cette mobilisation est la mise en place d’un magasin solidaire pour le stockage des marchandises de la filière. Ce magasin vise, entre autres, à faciliter la récupération des commandes de la fédération faites au nom des femmes. Son implantation accompagne également, la conversion de la fédération en coopérative pour relever les nombreux défis de l’amélioration de revenu (financement, acquisition de matériel, renforcement de capacité etc.) en adoptant toutes les potentialités offertes par ce modèle de l’économie sociale et solidaire.
En cette journée internationale de la femme, faisons-nous donc les promoteurs d’un rôle économique croissant de la femme dans le foyer pour l’essor d’une communauté forte dans la banlieue de Dakar.
Pause à l’île de Gorée
L’Afrique a connu une longue et douloureuse saignée au cours de l’histoire mais n’a pas pour autant perdu ses chances de connaitre un nouvel essor de sa civilisation après l’époque de l’Égypte ancienne. Notre contemporain est fait d’enjeux qui ne tiennent plus vraiment de l’idéologie politique, le modèle démocratique s’étant imposé dans la plupart des régions, mais plutôt de perspectives économiques et sociales. On est rentré dans une course au pouvoir économique par la saisie d’opportunités tout azimut. L’Afrique n’est pas en reste mais doit plus prendre les reines de sa reconstruction en se réappropriant son Futur fait, selon moi, d’une reconnaissance de la Qualité de son apport informel et de sa performance vis à vis du Temps. L’empreinte écologique de l’activité de production est également un argument à faire valoir pour justifier le choix d’une façon de faire qui respecte voire encourage un modèle africain basé sur l’informel. A ce titre les femmes et les jeunes sont les premiers destinataires de l’action d’intervention, pour des questions de pérennité, stabilité et d’impact communautaire, laissant aux actifs hommes d’ouvrir le chemin par un engagement résolu dans la qualification de la main d’œuvre pour la production des biens et services. Gorée reste le symbole douloureux d’une époque où l’Afrique a plié l’échine mais est aussi un vibrant appel à ses fils actuels à toujours œuvrer pour s’affirmer sur l’échiquier international par le pouvoir et la puissance économique qui protège des sources d’aliénation de toutes sortes.

Début de la formation pilote avec les anciens CAP
L’ONG Alphadev a lancé le 10 mai 2016 son atelier pilote de formation à l’entrepreneuriat en partenariat avec le CECI – Uniterra 3. Les premiers destinataires de ce cursus sont les anciens récipiendaires du CAP qui sont actuellement en stage de perfectionnement dans leur disciplines respectives. Le but est de les préparer à saisir l’entrepreneuriat comme une alternative à l’emploi pour favoriser leur insertion sociale. Dans l’ensemble, les jeunes sont enthousiastes d’avoir une opportunité de plus de gagner leur indépendance financière, se prendre en charge eux-mêmes ainsi que leur famille. Ce dernier aspect rend certains impatients de se lancer ou d’être aux opérations dans leur entreprise. Ce que l’animateur essaye de tempérer car le métier d’entrepreneur est un engagement sur le long terme. Il nécessite de bien se préparer et prend souvent du temps et beaucoup d’énergie avant de voir apparaitre les premiers fruits de ses efforts et que ceux-ci suscitent une fierté légitime. C’est donc une belle aventure expérimentale qui commence autant pour les jeunes que pour l’équipe d’encadrement de l’ONG Alphadev. A terme c’est l’économie sénégalaise en générale et celle de Malika en particulier qui pourrait se trouver renforcé par la durabilité d’expériences de cette nature…
Rencontre avec une Chargée de projet Aide humanitaire du CECI
Le CECI c’est aussi de bonnes relations de travail et le soutien de ses membres. J’ai ainsi pu profiter de la présence de la chargée de projet Aide humanitaire en mission au Sénégal qui est aussi une amie. On a pu échanger sur l’expérience du terrain et divers enjeux du développement en Afrique. Une autre façon de retrouver une source d’inspiration et de me rappeler des objectifs initiaux que je m’étais fixés en début de mission. Je pense que ce type de proximité entre collègues volontaires et des personnes de l’encadrement est à favoriser pour ne pas rester seuls avec des situations difficiles pour lesquels d’autre ont la solution ou une idée qui peut faire la différence. Dieureudieuf!!!
Dans la cours des grands!!!
Ça y est ! La formation pilote de sensibilisation et d’initiation à l’entrepreneuriat informel à destination de la première cohorte de CAP a pris fin le jeudi 11 aout 2016 dans les bureaux de l’ONG ALPHADEV à Malika. Cette session comprenait trois phases : un cours d’introduction aux notions de base de l’entrepreneuriat, la rédaction de plan d’affaires informels et enfin une séance de coaching de groupe pour apprendre à défendre son projet et le gérer.
Maintenant outillé, le défi de ces jeunes est grand et rejoint celui de tous les entrepreneurs qui suivent la voie classique : trouver du financement pour se lancer. Cette nécessité intervient dans un contexte relativement difficile pour eux. En effet, aucun d’eux ne présente de garanties solides pour justifier la confiance des potentiels investisseurs. Leur seul argument, mais qui est noble, est leur ambition et l’engagement qu’ils prennent de réussir pour sortir le plus souvent leur entourage d’une situation économique difficile. Ainsi le capital de départ des projets est évalué entre 2,000,000 XOF et 5,000,000 XOF (4,500 $CAD et 11,111 $CAD) sans mise de fond initiale de leur part.
Autant dire que trouver des solutions de financement demande d’innover et surtout de solliciter la solidarité des pairs entrepreneurs, des communautés locales ou des diasporas. Dans le coaching reçu, la stratégie présentée consistait à se rapprocher des personnes à ressources de leur entourage dans un premier temps puis d’élargir à une plus large audience. Ceci sur l’exemple des campagnes de crowdfunding sauf que cela est réalisé principalement ici par des moyens physiques. Pour venir en soutien à ces jeunes, la stratégie est d’identifier et de contacter les sources locales de financement pour voir ce qu’ils peuvent offrir puis de battre campagne dans les réseaux sociaux pour solliciter l’appui des ressortissants sénégalais et autres sympathisants à travers le monde en ayant un site de levée de fond comme point de mire (en cours de finalisation).
L’évolution subie par ces jeunes depuis le début de la mission Uniterra-3 chez l’ONG ALPHADEV est colossale. Ils sont partis de rien, ont su mettre des mots sur des rêves qu’ils n’osaient exprimer et à présent doivent se battre pour les concrétiser et continuer d’y croire. Notre responsabilité est pour le moins de ne pas leur faire perdre cet espoir qu’ils portent à nouveau, après tant de désillusions, et de montrer à d’autres générations qu’il est possible de s’en sortir par l’entrepreneuriat en suivant la voie informelle.
Se préparer à ouvrir l’horizon aux jeunes
La semaine du 26 au 30 septembre 2016 a vu se tenir un cours de renforcement de capacité et de création d’un cursus d’entrepreneuriat informel pour le Centre d’Apprentissage Populaire (CAP)de l’ONG ALPHADEV. Ce cours a réuni les enseignants et encadrants du CAP, des étudiants du Collectif des Élèves et Étudiants de la Région de Yeumbeul (CEERY), ainsi que des bénéficiaires du CAP. Au total c’est 10 participants qui se sont présentés dans la salle de réunion de l’ONG ALPHADEV le lundi 26 septembre 2016 à 10 heures.
La formation s’est tenue en 3 étapes. D’abord, le retour sur la phase pilote du cours effectuée du 10 mai 2016 au 11 aout 2016. Cette partie du cours a consisté à décrire le dérouler du cours de la phase pilote du projet, à en faire une analyse critique et à faire témoigner un étudiant étant allé au bout de cette formation pour en tester l’appropriation des acquis et juger de sa motivation à aller de l’avant.
Ensuite, le support de cours aux enseignants comportant 4 modules (Modèle d’Affaires ; Administration d’une entreprise ; Marketing et ventes ; Qualité des livrables) a servi de guide tout au long du renforcement de capacité et a été associé à une feuille introductive de la structure du cours, à une feuille de définitions de base, un manuel de l’enseignant lui-même associé à une analyse sectorielle sur l’entrepreneuriat informel, deux guides sur l’entrepreneuriat ethnique et enfin un exemple de plan d’affaires. Soit en tout 9 documents de support.
Enfin, les enseignants et les encadrants se sont appesantis sur l’élaboration du cours d’initiation à l’entrepreneuriat informel de niveau CAP. Cette dernière s’est faite à partir des cours utilisés dans la phase pilote et de l’expérience pédagogique des animateurs du Centre d’apprentissage Populaire. Il a donné lieu à l’unique livrable de cette session qui est « les objectifs d’apprentissage du cours d’entrepreneuriat informel » qui seront appliqués dès cette rentrée 2016-2017…
Parmi les constats et acquis de la session, il a été clairement décelé qu’il fallait favoriser le regroupement des acteurs de l’entrepreneuriat informel sous forme, par exemple, de GIE. C’est pourquoi il sera question de mettre en place des conditions dès la première année de formation pour apprendre aux jeunes à travailler ensemble pour in fine leur proposer plus facilement le modèle de GIE en fin de cursus lorsque le cours d’entrepreneuriat informel est introduit. En utilisant notamment les anciens en mentor pour les jeunes générations. Par ailleurs, certaines remarques des étudiant du CEERY ont permis une mise à jour du modèle de plan d’affaires devant être utilisé pour l’entrepreneuriat informel.
En somme cette formation est une bonne amorce d’un mouvement qui offre une alternative aux jeunes en lieu et place du marché de l’emploi et leur permet d’être très vite autonome et indépendant financièrement. Il conviendra plus tard de faire le suivi et l’évaluation de ce cours pour en saisir l’impact social et juger de sa performance sur le terrain. Ce serait à nouveau un travail qu’un partenariat entre UNITERRA et l’ONG ALPHADEV pourrait poursuivre. Le plus important est de s’être mobilisé dès à présent pour mettre en place des structures pour ces jeunes et préparer, ainsi, leur afflux important sur le marché du travail à l’horizon 2035 voire 2050 car comme dit l’adage « L’Homme prudent voit le mal venir de loin. »
Qu’on créé…
…Du concret! En effet c’est sur une réalisation concrète que s’achève le partenariat entre l’ONG ALPHADEV et le programme Uniterra-3 en ce qui concerne le mandat du conseiller à l’entrepreneuriat économique des femmes et des jeunes 2016-2017. Après la tenue d’une formation pilote pour 23 jeunes, la rédaction de plus d’une douzaine de plans d’affaires, la formation des encadrants et une campagne de levée de fonds expérimentale, la note finale a été donnée en dotant un des jeunes d’une machine à coudre pour l’aider à lancer son entreprise de confection d’articles de mode. Cela a été possible grâce à la contribution de trois généreuses donatrices de la diaspora africaine (au Canada et en Hollande), l’entreprise The Wisemen Council (pour la propriété du site de levée de fonds et le co investissement) et l’ONG ALPHADEV (pour l’initiation du projet, le co investissement et l’achat de la machine).
Lors de la cérémonie de remise du matériel, le directeur de l’ONG ALPHADEV monsieur Mor Diakhaté s’est félicité de l’effort commun fourni pour arriver à ce résultat. Il a rappelé le mérite du jeune Ndaga Laye Mbaye dont l’Attitude a démontré beaucoup de résilience et d’engagement à réussir. Attitudes nécessaires pour être un entrepreneur performant pouvant développer une activité durable. C’est sur ces aspects qu’a insisté le volontaire du CECI, Arnaud Segla en concluant à l’adresse du jeune Ndaga avec la phrase : « désormais tu as ton avenir entre tes mains. » Pour finir le jeune Ndaga a remercié toutes les parties prenantes de cette initiative et rappelé la chance qu’il avait dans sa famille d’avoir obtenu un diplôme de C.A.P. et de maintenant recevoir un premier outil de travail.
Qu’on créé du concret! Pourrait être le cri de guerre pour les années à venir afin de pousser les missions Uniterra à aller jusqu’à leur objectif ultime qui serait d’avoir un impact significatif en termes d’amélioration des perspectives de vie des bénéficiaires des projets soumis par les partenaires des sociétés civiles locales. Le chemin est encore long et à voir les autres jeunes qui auraient mérité tout autant ce type d’appui (s’ils acceptent d’adopter une Attitude de construction active et non d’attentisme) on comprend mieux l’importance d’afficher une intention déterminée à réduire le spectre de la pauvreté par tous les moyens nécessaires et licites. C’est donc ici une simple graine d’entreprise informelle plantée à Malika qui appelle la vision d’un champ d’activités génératrices de revenus pour la renaissance de l’économie du Sénégal et au-delà de l’Afrique…
« Il faut l’effort commun de tous les africains et de leurs amis sympathisants en fervents créateurs pour se réapproprier la course du destin économique du continent et faire des émules à travers le Monde et l’Histoire. »
L’Action suit son cours à Cotonou…
A la faveur d’une autre mission en Afrique avec un organisme* que je ne citerais pas ici, notre rubrique Action reprend son envol pour nous permettre de découvrir d’autre réalité de l’informel. Notre escale cette fois-ci est Cotonou, la capitale économique du Bénin. C’est une étape importante car Cotonou vit différemment la notion d’informel comparativement à Dakar notre précédente expérience. En effet, bien que les deux pays partagent le même espace monétaire, il existe des Attitudes (notre élément de travail central) différentes quant à l’élaboration et la mise en œuvre des projets d’affaires. Les cibles demeurent les jeunes et les femmes avec des réalités locales qui font que 68% de la population soit constituée de jeunes et que les femmes participent à 78% à l’économie par l’informel sans toutefois en tirer un bénéfice ni une reconnaissance en dehors de constituer les réponses immédiates aux urgences financières et aux stratégies de survie.
Notre objectif est de mettre en place des actions capables d’avoir un impact significatif sur les logiques et les systèmes menant à la pauvreté (insuffisance de revenu) et l’injustice sociale (iniquité dans le rôle socioéconomique). Les hommes ne doivent pas rester en marge de ces actions car ils sont invités à accompagner ces efforts par la redéfinition de leur positionnement quant à ces deux phénomènes pour un meilleur partage des contributions dans la création de richesse et de sources de fierté pour la communauté. Compte tenu des restrictions dues à l’organisme mandataire, il ne sera pas possible de développer certaines initiatives mais toujours est-il qu’à défaut d’actes concrets, il sera possible d’observer l’environnement économique local et de tirer des conclusions utiles pour la mise en œuvre de projets par des pairs adhérents à cette dynamique de création de ponts de solidarité entre la dimension ethnique des diasporas et celle informelle du continent.
*NDLR : OXFAM

Dans notre collection
La firme The Wisemen Council se sont engagées à publier des livres numériques selon trois lignes éditoriales à savoir « le Développement économique », « l’Identité ethnique » et « le Développement durable ». Notre but est d’accompagner l’effort de réappropriation du Futur économique et le renouveau de la civilisation Noire dans une logique de valorisation et de partage aux autres cultures de sa philosophie et de son Attitude informelle. Notre collection s’inscrit dans le cadre du projet de recherche empirique de son Think Tank, la Méthode Ka, ainsi que de ses activités de consultation en Stratégie de projets.
Publié à ce jour :
Collection Développement économique :
Catégorie Analyse
Un aperçu des défis au sein de la communauté des entrepreneurs ethniques, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2015, ISBN: 978-2-924872-24-6
An overview of the challenges within the ethnic entrepreneur community, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2015, ISBN: 978-2-924872-21-5
L’entrepreneur informel entre efforts et peu de richesse, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2016, ISBN: 978-2-924872-22-2
The informal entrepreneur between efforts and little wealth, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2016, ISBN: 978-2-924872-23-9

Catégorie Guides
Une entreprise ethnique en 40 heures, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2014, ISBN : 978-2-924872-20-8
Business in the box, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2014, ISBN: 978-2-924872-13-0
L’art de s’intégrer par l’entrepreneuriat, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2014, ISBN : 978-2-924872-15-4
Successful Citizens through entrepreneurship, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2014, ISBN: 978-2-924872-19-2
Stratégie de projets ethniques, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2016, ISBN: 978-2-924872-17-8
Ethnic Project strategy, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2016, ISBN: 978-2-924872-14-7
Réussir par la voie Informelle, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2016, ISBN : 978-2-924872-16-1
Succeeding through the informal way, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2016, ISBN: 978-2-924872-18-5

Catégorie Manuels
Attitude, Correction, Simplicité et Modération, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2017, ISBN : 978-2-924872-41-3
Introspection, Intuition, Réalisme et Indépendance, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2017, ISBN : 978-2-924872-52-9

Catégorie Précis
Comment fonder mon entreprise Informelle, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2016, ISBN: 978-2-924872-03-1
How to settle my informal enterprise, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2016, ISBN: 978-2-924872-04-8
Comment présenter mon projet informel à des personnes a ressources, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2016, ISBN: 978-2-924872-05-5
How to present my informal project to people of resources, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2016, ISBN: 978-2-924872-06-2
Comment créer mon entreprise ethnique, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2016, ISBN: 978-2-924872-07-9
How do I create my ethnic business, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2016, ISBN: 978-2-924872-08-6
Comment lancer mon entreprise ethnique, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2016, ISBN: 978-2-924872-09-3
How to launch my ethnic business, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2016, ISBN: 978-2-924872-10-9
Comment faire durer mon entreprise ethnique, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2016, ISBN: 978-2-924872-11-6
How to make my ethnic business last, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2016, ISBN: 978-2-924872-12-3

Catégorie outils
Gabarit pour rédiger un plan d’affaires informel, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2018, ISBN : 978-2-924872-31-4
Template to write an informal business plan, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2018, ISBN : 978-2-924872-32-1
Gabarit pour rédiger un plan de stratégie Marketing informel, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2018, ISBN : 978-2-924872-33-8
Template to write an informal strategic Marketing plan, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2018, ISBN : 978-2-924872-34-5

Collection Identité ethnique :
Catégorie Citations
Les Anges dans l’esprit, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2014, ISBN 978-2-924872-25-3
Catégorie Méditations
Le Calme retrouvé de l’Arbre, Tome I, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2019, ISBN ISBN : 978-2-924872-42-0
Le Calme retrouvé de l’Arbre, Tome II, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2019, ISBN ISBN : 978-2-924872-43-7
Le Calme retrouvé de l’Arbre, Tome III, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2019, ISBN ISBN : 978-2-924872-42-0

Catégorie Nouvelles
Le Point, quatre saisons pour reconstruire (édition révisée), Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2013, ISBN 978-2-924872-26-0
Au nom de l’a-guère, le jour du réveil, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2015, ISBN 978-2-924872-27-7
Catégorie Prose
Le Cri de la Calebasse, Arôme antique, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2018, ISBN 978-2-924872-35-2
Le Cri de la Calebasse, Perles d’exil, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2018, ISBN 978-2-924872-36-9
Le Cri de la Calebasse, Oasis à l’orient, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2018, ISBN 978-2-924872-37-6
Le Cri de la Calebasse, Noir Mystère, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2018, ISBN 978-2-924872-38-3
Catégorie Roman
The Black Kingdom, la voie des dieux, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2013, ISBN 978-2-924872-28-4
Collection développement durable :
Catégorie Méthode Ka
Introduction à la Méthode Ka, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2013, ISBN 978-2-924872-30-7
Introduction to the Ka Method, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2013, ISBN 978-2-924872-29-1
Charte de projet de la Méthode Ka, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2012, –
Concept Ka, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2019, ISBN 978-2-924872-40-6
Ka Concept, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2019, ISBN 978-2-924872-39-0
Ces livres sont disponibles à jour sur Amazon.

Crédit photo: Awa Lake Diop
Arnaud Segla M. Sc., M. Sc. Admin. , CAPM. Consultant, Manager et Coach en entrepreneuriat ethnique, informel et corporatif. J’organise et anime des activités d’apprentissage et accompagne plusieurs entrepreneurs dans l’atteinte des objectifs de leur projet d’affaires.
www.arnaudsegla.com
Depuis 2009, j’offre des services de consulting pour les projets en entrepreneuriat ethnique et informel dans le cadre du développement économique et identitaire des mains-d’œuvre migrantes. Je m’associe à toute bonne volonté pour concrétiser ma vision avec l’entreprise The Wisemen Council.

 

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