Il est fréquent que les africains se plaignent des difficultés que rencontrent leurs jeunes à trouver du travail, du manque de débouchés commerciaux sur l’international ou encore de la désorganisation de leurs administrations. Lorsque l’on débarque fraîchement d’un pays où vit la Diaspora africaine, et que l’on porte un regard contrasté sur les Réalités locales dans un pays d’Afrique, on est forcé de constater que les plaintifs sont eux-mêmes à l’origine de la plupart des maux dont ils souffrent.
En ce qui concerne, le chômage des jeunes, on pointe trop facilement l’inadéquation des filières et le fait que les cursus scientifiques ne sont pas assez valorisés. Il convient de souligner également la faiblesse des formations dispensées aux chanceux qui arrivent à terminer leurs études. Comment comprendre qu’un étudiant sorti d’une école de commerce publique huppée ne maitrise que le logiciel Word de toute la suite Office (avec un niveau d’expertise où les tabulations sont faites avec des espaces), que son usage d’Internet soit limité et ne prenne pas en compte les recherches sur les fureteurs consacrés par exemple pour faire des études de marchés. Les seuls domaines d’excellence restent leur usage des applications Whatsapp, Youtube et TikTok pour un usage sans monétisation. Difficile alors d’envisager les embaucher malgré votre désir de leur donner une chance ni de les projeter dans la compétition de profil à l’international où les pays dits industrialisés recrutent ou « choisissent » les Cerveaux (la minorité de surdoués que le continent perd) qui veulent fuir les réalités des pays du Sud, du Centre ou de l’Est. La logique du Marché de l’emploi est implacable et on ne peut investir dans un profil qui vous quittera sans la moindre loyauté dès que son salaire lui semblera insuffisant compte tenu de sa mobilité sociale.
Pour ce qui est du Monde des affaires, là aussi les habitudes laissent à désirer. Le réflexe de payer un pourcentage conséquent pour apport d’affaires est totalement absent (sauf attention en retour pour corruption). La parole donnée en guise d’entente informelle en vue de la signature d’un contrat n’est tout simplement pas respectée quand on n’essaye pas de vous doubler ou nuire (de façon économique, politique, mystique etc.) une fois le contenu de votre offre révélé. En ce qui concerne les fournisseurs ou les prospects, les durées de réponse dans l’exécution ou la conclusion d’un contrat sont contemplatives. On fait passer en priorité les tracasseries familiales, conjugales, sanitaires, ou autres avant la rigueur à respecter un engagement d’agenda. Du coup, par effet domino, c’est toute la chaîne ou filière de prestation d’un service qui se trouve impacté et qui joue d’imprécision dans la fixation et le respect d’une échéance de livraison. La qualité du contenu n’est pas toujours à remettre en cause car le talent lié à la créativité informelle est souvent là. C’est plutôt l’organisation autour de ces capacités productives qui plombe l’expérience client. Manque de réalisme Marketing ou de suffisance de jeu de concurrence versus les liens relationnels personnels qui n’engagent pas un service à la clientèle lié à l’écoute et soucieux de satisfaire les attentes. On se comprend entre potes et on papote jusqu’à ce que le concurrent l’emporte.
Enfin, le côté professionnel n’est pas en reste. Le déficit de compétences est masqué sous une série de raisons de reports d’exécution ou de délégation de tâches simples à des collègues zélés qui se brûlent alors plus vite. On fuit le recours aux réunions en ligne avec les nouveaux outils de télétravail pourtant pas si différents de ceux des applications domestiques. Ils sont tout simplement « fâchés avec la technologie en général et l’informatique en particulier ». On fuit ses responsabilités par incapacité à comprendre puis traduire en acte les directives hiérarchiques. Au final, les plans d’actions sont peu suivis, quand encore ils sont consultés et pilotés. Du coup on est plus trop aligné avec les objectifs des planifications stratégiques et la conséquence est que peu de structure arrivent à suivre effectivement leur mission, Vision et culture d’entreprise, du fait de cette séparation de combat entre le Dirigeant (qui veut développer l’entreprise) et ses collaborateurs (qui veulent entreprendre leur développement).
Face à ces constats voire rappels, que faire?
(Re)Structurer à tous les niveaux où cela est nécessaire en favorisant l’Intégration du Management pour faire émerger une Organisation Stratégique de l’entreprise d’affaires, communautaire, et ou financière pour la performance dans les Marchés et l’adaptation des Écosystème. Ce sont les utilités que mettent à disposition les trois projets de notre portefeuille que sont, la Firme de Consultation et Think Tank The Wisemen Council, l’Académie du Lean Intention (pour le communautaire), et l’Organisme à But Non Lucratif Fondation du Monde ECO (pour le financier). Ces trois projets œuvrent entre le Cloud, l’Afrique, et le Canada, pour le Réveil puis nouvel Essor socioéconomique (Souveraineté) et ethnoculturel (Liberté) du continent Noir.