THE WISEMEN COUNCIL

Fondements de la Méthode Ka

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Segla, Arnaud, 1978-, auteur

Fondements de la Méthode Ka / Arnaud Segla.

(Méthode Ka)

ISBN KDP :9781790787449

1. Microentreprises – Gestion. 2. Secteur informel (Économie politique). I. Wisemen Council, organisme de publication. II. Titre.

HD62.7.S436 2018

658.02’2

C2018-942177-0

Dépôt légal
Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2018 Bibliothèque et Archives Canada, 2018

Maquette et mise en pages: ASSOUKA
Photo de couverture © Nejron Photo
Conception couverture: Sullyvan Aguiar Paterson
admin@thewisemencouncil.com.

 

“Chaque Homme est important
aux yeux de Dieu”

Au nom de Dieu, le Juge, le Sage.

Merci à Daniel pour m’avoir offert la chance d’entamer ma recherche dans les murs de l’Institut Européen des Affaires à Paris.

Aux acteurs de la renaissance africaine qui choisiront l’économie comme nouveau lieu d’affirmation par la valorisation de la foi (force et moteur) en la voie informelle.

Contenu
Contenu 5
Introduction 9
PARTIE I. INTRODUCTION A LA PENSEE ECO ANIMISTE 11
Eco animisme : L’économie par l’animisme et la spiritualité ? 11
Stratégie dynamique et Intention Lean 16
Le Temps: un défi pour l’Éco animiste 19
Définition de la Méthode Ka 20
PARTIE II. PHILOSOPHIE KA 21
Management Eco animiste. 22
Conciliation continue. Entre création et tradition 22
Soin de la fierté. Spiritualité et authenticité 23
Initiatives ethniques. Promotion et intention lean 24
Gestion pour projet. Outils financiers et gestion de projets 24
Chaque projet individuel est un portant 25
Principes 26
Créer de la richesse (actifs) par des initiatives informelles 26
Tirer sa force commerciale initiale de sa communauté 27
Réduire le recours aux ressources externes et les rebuts 28
Renforcer son Ka 28
Réinvestir dans la communauté et la personnalité 29
Manager et s’accomplir 29
Continuer et faire durer 30
Démarche de la méthode Ka 30
Croire 30
La disposition intérieure du promoteur. 31
La gestion de la structure économique. 32
Fédérer 33
Fédérer pour créer un groupe de gestion. 33
Fédérer pour créer une communauté primordiale de consommateurs. 34
Prospérer 34
Promouvoir l’esprit de service. 35
Promouvoir l’expertise. 35
Partager 36
Investir dans la relève. 36
Investir dans la communauté. 37
La circulation des flux monétaires et de l’information 37
La technique Share Wiser 37
L’Arbre Noir, le Calebassier 39
PARTIE III. DÉVELOPPER UNE INITIATIVE AVEC LA MÉTHODE KA 41
L’idée et sa structuration. Définir l’image du Ka. 41
Le profil. 42
Le message. 42
La Mission. 42
La cause. 42
La relève. 42
Création du Ka. Déclaration et intention 44
Les membres du Ka. Souplesse et interchangeabilité 45
L’investisseur 45
Le coordonateur 45
Le comptable 46
Le commercial 46
La relève 46
Le dirigeant 46
Le mentor 47
Le Spécialiste* 47
L’administrateur 47
L’outil, la ressource ou le fonctionnement. Modèle et application. 48
Modèle de la Méthode Ka 51
Application aux Stades d’accomplissement 53
Stade de Novice 54
Stade de Neutre 54
Stade d’Initié 54
Stade de Rebel 54
Stade de Soumis 55
Stade de Croyant 55
Stade de Saint 55
Implication des membres du Ka 56
Stratégie dynamique de gestion. A.D.A.P.T.E.R. 56
Rappel et exemples de vocabulaire (nomenclature) 57
Exemples d’application de l’usage conceptuel (gammes) 62
Ka 1 : entrepreneuriat ethnique 62
Méthode Ka 62
Ka 2 : entrepreneuriat informel 63
Méthode Ka. 64
La Méthode Ka en actions : A.D.A.P.T.E.R 65
Apprentissage du milieu 66
Déterminisme des mécanismes 66
Adaptation aux variations 67
Processus et contingence 67
Transitions par phases de consolidation 67
Équilibre et souplesse 68
Résilience et durabilité (pour certains) 68
Gestion des opérations. Itérations et incréments. 69
Evolution. Ka Seed, Ka, Ka Tree 69
Fonds participatifs. 70
Partage de revenu et Richesse simple 72
Liens avec l’économie de marché 73
Destinée, vision, objectifs 74
Conclusion et Perspectives 76
Annexes 78
Références 78
Dans notre Collection 79
Collection Développement économique : 79
Collection Identité ethnique : 82
Collection développement durable : 84

Introduction
Bien après la parution des monographies sur l’introduction à la Méthode Ka, il était essentiel de poser les bases du modèle à développer. Quoi de plus important que de définir les fondements sur lesquels les adhérents et contributeurs peuvent s’inspirer pour agir efficacement et durer dans une économie qui classe les nations et les civilisations. Cette hiérarchisation du pouvoir se fait au même titre que la force militaire, les religions, la connaissance… dans les processus d’évolution de l’humanité depuis des temps immémoriaux. Le présent défi est de taille : s’affirmer économiquement (richesse et fierté) par le recours voire le retour à une spiritualité plus présente dans l’exercice des affaires. Le lieu de cette nouvelle quête de définition pour l’archétype issu de cette réalité (l’Homo animus – l’homme Attitude) renvoie à l’usage nouveau de la technologie et de l’attitude vis-à-vis de l’environnement économique. Ainsi l’entrepreneur ethnique constituant les diasporas des Cités des pays dits développés trouveront dans l’internet une source de possibilité pour créer de la richesse et de la valeur tandis que son homologue entrepreneur informel resté sur la terre mère pourra exploiter les bénéfices de la téléphonie cellulaire comme réponse à la fracture dans l’accès au net. Dans cette optique la Méthode Ka vient servir de liant à une pléthore de possibilités qui s’offrent aux nouveaux acteurs économiques et permet dans son aspiration la plus noble de réduire les écarts dans le partage du revenu par un saut quantique du revenu des couches populaires. En complément de l’effort déployé par les gouvernements pour améliorer les infrastructures, le relèvement des minima sociaux peut s’opérer par l’initiative et les projets économiques informels venant du Peuple lui-même. C’est donc une dynamique d’accès au revenu à défaut de son partage. La pauvreté est donc un phénomène qui appelle des efforts pour générer richesse (matérielle) et fierté (humaine) par la revivification, sur le modèle des sociétés traditionnelles telles celle issus de l’Égypte ancienne, de la relation au Monde et de la spiritualité. La Méthode Ka introduit une notion de stratégie en matière de projet et plus spécifiquement en matière de projet d’affaires ethnique en faisant appel à cette spiritualité de l’acteur économique car c’est elle qui caractérise la voie informelle et infuse l’économie ethnique. Cela constitue un double choix d’affirmation de l’identité et d’affirmation économique en suivant un modèle alternatif qui sied à la conservation des héritages traditionnels.

PARTIE I. INTRODUCTION A LA PENSEE ECO ANIMISTE
Eco animisme : L’économie par l’animisme et la spiritualité ?

L’Éco animisme ou économie animiste vise à utiliser l’attitude et la pensée animiste et sa relation au monde (respect de la nature, des hommes, des interactions entre les forces cosmiques) pour guider les choix économiques et les méthodes managériales. La pratique des rites et cultes est laissée à la discrétion des individus (notamment pour ouvrir la voie de leur destin lorsque celle-ci a été occultée spirituellement à un moment de la vie ). Cette phrase a son importance.

La méthode Ka s’inscrit dans cette nouvelle vision du monde des affaires. Elle consiste à donner une âme à son entreprise et à la personnifier tout en lui créant les conditions nécessaires à son développement et à son accomplissement. L’acteur économique est identifié à sa caractéristique d’individu croyant. Le but de cette méthode est d’établir la performance nécessaire à l’acquisition d’une richesse simple c’est-à-dire les biens nécessaires à la non entrave du développement spirituel. C’est un objectif qui peut être individuel ou applicable à un groupe mais sa mise en œuvre reste informelle et empirique. Le développement Agile et le Lean management font partis toutefois des outils pertinents pour accompagner l’élaboration du Système de référence ou corps de connaissance. Ce courant de pensée économique a pour axiome principal : « La responsabilité du Croyant est de s’accomplir spirituellement et matériellement ». Cela implique pour lui de : « S’affranchir des contraintes matérielles afin de favoriser l’accomplissement spirituel ». Il ne s’agit pas ici d’une ascèse mais de la recherche d’une richesse simple respectant un ensemble de principes informels. Les contraintes matérielles sont constituées, par exemple, par la précarité, le surendettement, la surconsommation, l’accès difficile à une retraite décente ou l’impuissance à constituer un patrimoine transmissible…

Il est important de préciser dans quel contexte l’animisme est utilisé ici dans un courant de pensée économique. Plusieurs oppositions peuvent en effet voir le jour contre une forme de pratique religieuse traditionnelle qui s’oppose aux dogmes des principales religions monothéistes qui influencent le monde. Néanmoins, il ne s’agit pas de développer une sagesse des affaires mais bien une pensée économique avec ses outils, méthodes et applications qui respectent la sensibilité élémentaire de certains peuples.

L’Unicité de Dieu n’est à aucun moment remis en cause dans le développement de ce courant de pensée. Le polythéisme diffère de l’Animisme. Il semble pour beaucoup que le polythéisme est une involution du monothéisme et que certains personnages apparaissent à un moment donné de l’histoire pour donner un Rappel clair de la conception originelle sur Le Dieu Créateur entre autres Son Unicité, Son Omnipotence et Son Omniscience.

Selon J. C. Froelich dans son livre « Animismes, les religions païennes de l’Afrique de l’ouest » paru aux éditions de l’Orante, Le polythéisme diffère de l’Animisme (Rappelons-le). Ce dernier peut être souvent vu comme du monothéisme à représentation polymorphique. Des dieux secondaires servent de médiateurs entre les hommes et Le grand Dieu. Rendre un culte à Dieu en reconnaissant les autres dieux donne naissance à ce qui est appelé « l’hénothéisme » par les spécialistes en la matière. Le dieu, souvent l’ancêtre moniteur est lié à l’individu contemporain au sein d’un groupe par une longue chaine. Les panthéons ainsi créés sont spécifiques à chaque peuple incluant un Dieu Créateur et souvent un Héros civilisateur, ou moniteur, ancêtre divinisé des hommes. Ces dieux secondaires, forces de la nature, génies invisibles et autres créatures, premiers occupants et maitre du terroir ou les ancêtres sont subordonnées au Créateur.

Dieu crée l’Âme du monde et la force vitale qui réside dans chaque élément. Les dieux inférieurs suivent comme une fidèle administration. La force vitale est mue par les êtres dont l’Homme par ses sacrifices et sa parole. Présente depuis la nuit des temps, la force vitale permet à l’Homme de par le respect des prescriptions de la conserver et l’accroitre en lui et sa communauté. Le Dieu Créateur est la Cause première et un centre émetteur de force originelle qui alimente un circuit d’énergie qui, parti de lui, anime tout et revient à lui. Sans être magicien ou sorcier nous croyons que l’économie aussi peut déplacer cette force et en faire usage. Afin d’habiliter les peuples de traditions animiste souvent en développement (si on peut se permettre ce cliché) à prendre une part active dans l’économie mondialisée, Il est mieux dans notre idée de bâtir les outils, méthodes et théories utiles pour le réaliser. Ceci constitue un défi de taille à la portée de ce peuple ou une utopie selon sa croyance.

Pour bien comprendre J. C. Froelich qui a ouvert cet exposé à cette science en l’absence d’un contact, à ce jour, avec une lignée traditionnelle et initiatique, le mot « animisme » définit la croyance en l’existence d’un principe immatériel, d’une « âme » résidant dans les êtres et toutes les choses, visibles et invisibles. Que ce soit donc pour les religions du paganisme des cultures primordiales ou une vision cosmique de la présence d’une « conscience élémentaire » dans les plus infimes particules de la matière, l’harmonie semble demeurer entre traditions culturelles et Révélation vivante du monothéisme.

Partant de cette longue explication sur le sens profond de l’Animisme dans l’usage qu’il est proposé d’en faire, le monde économique cesse d’être ce qui nous a été enseigné et d’autres perspectives peuvent s’ouvrir à nous sans réelle initiation et de façon informelle. Ce nouveau courant de pensée parmi tant d’autres peut se faire du tort ou être au-dessus d’autres ou s’atteler à rester entre ces deux frontières : économie et spiritualité.

Dans la conception et l’apprentissage reçu, on s’attelle à connaitre les lois du marché qui guident les échanges mondiaux libéralisés ou non et, par qui, les états sont en interaction perpétuelle pour créer la moindre richesse matérielle (PIB, Inc etc.) et s’imposer à l’échiquier international et affirmer leur souveraineté. Les monnaies séculières et de refuge tel l’or et l’argent ou le troc dans une économie locale ne sont plus accessibles pour la plupart des peuples attachés à leurs traditions et le passage par une cotation en bourse est quasi obligatoire. C’est donc avec les devises de chaque région que doivent s’édicter les méthodes de commerce pour les acteurs potentiel intéressés à participer à ce courant. Une adaptation au contemporain qui se fait une place dans les habitudes de vie de tout un continent et des peuples partageant les mêmes réalités. L’habitude de l’adaptation.

La nouvelle attitude serait de ne plus avoir de crainte à l’idée d’une affirmation économiques et des défis pour faire avancer les états, peuples et civilisations en lieu et place d’une attente inlassable des aides extérieurs et de baigner dans une résignation et de constituer ainsi une grande inertie. Prendre en main son développement, sa souveraineté et son affirmation ; sans doute une question de fierté. Des voix unis venant de la diaspora et du continent pas seulement africain mais un continent aux limites du tiers voire du quart monde peuvent à présent apporter leur contribution à bâtir une alternative à des courants économiques au contenu implacable qui sont imposés sans l’appréhension de ses subtilités par les peuples cibles par manque de réalisme (d’indépendance ?) ou par un accès insuffisant aux systèmes d’éducation sensés présenter ces matières. Un fossé sépare souvent les dirigeants et les administrés, élites et couches populaires, intérêts et impuissance. C’est une aventure de longue haleine pour laquelle on se doit de bâtir une science empirique renforcée par des résultats de travaux de spécialistes. La contribution de tout connaissant est la bienvenue et des exemples de réalisation à large échelle telle Wikipédia montre la puissance de l’interconnexion par Internet et du contrôle mutuel. Que coute-t-il d’essayer ? Rien sinon le confort de n’avoir rien tenté pour sortir par notre propre initiatives les générations futures du lourd tribut des erreurs de l’histoire. Créer une synergie entre les connaissances est un montre d’unité. Serait-ce cela laver un karma économique ? Que sais-je ? Nous avons à apprendre des autres cultures et pour nous améliorer. Les initiatives ne se font pas attendre sur le parcours de notre civilisation mais a-t-on la patience de les saisir et de les mener à bien ?

L’Afrique recèle de pratiques simples qui alimentent le quotidien du commerce informel ou des sociétés et groupe de vie traditionnels. Plusieurs peuples ont leur tradition dans le commerce, l’agriculture, l’élevage ou la pêche associés à un sous- sol et des ressources naturelles encore exploitables de façon équitable, durables et écologiques qui doivent pouvoir alimenter une dynamique de transition vers un secteur tertiaire et être ainsi un avantage concurrentiel parmi tant d’autres de ceux potentiels du continent noir. De Tripoli à Johannesburg en passant par Luanda ou Addis-Abeba, l’inventaire et l’analyse de nos pratiques domestiques serait l’excellent point de départ pour tirer profit d’une richesse culturelle et adhérer à la bonne pensée économique devant créer de la richesse juste par nos efforts communs.

Stratégie dynamique et Intention Lean

L’Afrique atteint aujourd’hui le milliard d’individus. Le taux de croissance de plusieurs pays reste élevé où s’améliore au point d’attirer de nombreux investissements. La population est jeune et a de plus en plus accès à l’éducation et l’information. Le paradoxe du seuil de pauvreté qui sévit encore du fait de la longue tradition de l’inégale répartition du produit des économies des pays, montre l’impact des priorités politiques sur les stratégies globales de développement et de changement. Malgré ces indicateurs contrastés l’Afrique demeure une région où le potentiel d’affaires est inestimable tant par la qualité que par le nombre des initiatives à saisir.

Longtemps pointé du doigt pour les formes de gestion manquant de rigueur notamment les nombreux détournements de fond et autres abus, le continent vit une nouvelle renaissance guidée par une générations d’hommes dont le réalisme et les compétences offrent des possibilités d’amélioration continue et de réduction des gaspillages dans les structures politiques, économiques et sociales.

Plusieurs outils issus de l’apprentissage extra muros peuvent se révéler être de pertinents levier pour la mise en place de stratégies d’affirmation tant il parait que dans un marché libéralisé, le développement ne suffit plus. On se doit d’être performant, efficace et concurrentiel quelques soient ses ressources et son capital. Parmi ses outils, les compagnies à bas coûts (lowcost) et le crowdfunding (financement participatif réalisé par un nombre important de petits investissements issus d’acteurs parties prenantes) adaptés et associés à des pratiques domestiques peuvent donner naissance à des entités hybrides et compétitives. L’ouverture d’esprit est plus que recommandée. Là encore le recours au développement agile plutôt que planifié permet par des « stratégies dynamiques », de créer les applications utiles à l’affirmation. Rappelons-le, l’affirmation va plus loin que le simple rattrapage du sous-développement. On se doit de définir également ou de mettre en exergue le « Lean Intention » qui doit accompagner toute entreprise qui s’inscrit dans le mouvement naissant qui se doit de s’imprimer dans les esprits des nouveaux acteurs économiques du continent. L’effort de changement et d’affirmation est considérable pour sortir du conditionnement de dépendance et de condescendance qui ont été longtemps un frein à l’essor naturel d’une civilisation riche.

Le premier mécanisme dont il est possible de tirer parti est la constitution de compagnies à bas coût (lowcost) qui respectent notre niveau d’économie. Après le faste des compagnies nationales de l’époque post indépendances des pays anciennement sous colonisation, la place est à la simplicité et l’efficacité des structures qui se soucient de la rentabilité pour une masse importante d’individus en lieu et place des intérêts à peines voilés d’une minorité aisée. Financée par une épargne populaire et communautaire sous le modèle du crowdfunding, elles trouvent ainsi une source fraiche de capitaux utiles où l’actif est convertible en biens tangibles pour les investisseurs ou sous forme de prêt remboursable à l’issus d’un cycle d’initiative économique (par projet ou autres) visant à créer de la richesse. Il ne s’agit pas d’une épargne retraite mais d’un investissement courant dans une initiative économique. Alternative au crédit bancaire direct réservé à des projets élaborés et au micro crédit à fort taux d’intérêt, ce fond commun d’investissement réunis par épargne populaire peut être mis directement à disposition des entrepreneurs réunis eux aussi en communauté pour un usage d’ayant droit proportionnel au montant participatif souscrit sur le modèle cette fois de la « tontine », couramment pratiqué sur le continent. Le capital d’actifs de ces fonds commun d’épargne populaire, basé sur des valeurs sûres (immobilier, part d’action d’entreprise de l’économie classique, cours des métaux etc.) rassemblé par des communautés intégrées peut aussi servir de garantie à des prêts bancaires classiques que font donc de façon cyclique (en fonction des projets) les membres de la communauté d’entrepreneur auprès des banques et ce levier financier pourrait permettre de donner vie à un système de crédit éthique où les intérêts ne serait pas forcément pratiqués et les entrepreneurs serait responsables de leurs prêts. La communauté d’investisseur agissant alors en garants et non en co-emprunteur auprès des institutions bancaires. Ces nouvelles compagnies lowcost africaines fondées par des pauvres actifs où actifs pauvres (c’est selon) détenus par de petits porteurs en financement par crowdfunding via des opérateurs fiables et intègre définis dans le cadre de nouvelles structures économiques serviraient d’exemple pour d’autres structures dans le monde en remplacement des fonds de pension cotés en bourse à l’origine de plusieurs crises. Cet investissement tangible est l’investissement d’une communauté qui constitue un patrimoine commun : l’actif pour tous.

Le développement agile de logiciels ou de produits innovants passe par une nécessaire sortie du cadre de pensée traditionnelle, une synergie entre les acteurs et la maitrise d’un processus basé sur plusieurs itérations et incréments. Sans changer de mot mais dans une optique socio-économique, le développement agile du continent pourrait passer par ces paramètres et tracer des étapes toutes nouvelles et inconnues des planifications et prédictions des grandes institutions financières que sont la Banque mondiale et le FMI. L’agilité dans la gestion des états permettrait de se doter de plus de souplesse pour la répartition des ressources engagée pour créer de la richesse de façon plus efficace par la sélection d’un portefeuille d’initiatives économiques puis un partage des revenus issus celles-ci de façon équitable pour développer les infrastructures (réseau routier, énergie, eau etc.) et améliorer l’humain (santé, éducation, pauvreté). Le dirigeant politique devient le chef d’une grande entreprise qui souhaite dégager, de façon efficiente et éclairée, un produit maximisé à chaque exercice budgétaire. Le tout est de garder à l’esprit la perpétuelle adaptation aux environnements changeant de l’économie, aux contextes de conscience humaine et un guide de référence évolutif intérieur baptisé à ce niveau d’évolution de : « Lean intention » ou la foi simple (dans le sens de l’attitude simple).

Le « Lean intention » est le fait simple, l’Intention Lean, ou l’Intention dénuée de tout gras de pensées, de théories et pratiques systématiques et systémiques pour produire la Qualité. C’est un pragmatisme et une auto-réalisation effective poussés à un fort niveau d’accomplissement. C’est un savant mélange de vérité du terrain (adaptation), expérience vécu (compétence) et de préparation à l’inconnu (contingence). Une conciliation continue de multiples dimensions spatial (longueur, largeur, hauteur), temporel (passé, futur, présent) humain (corps, esprit, âme) et sprituel (haqq, charia, taslim) combinés. L’Intention Lean vise à se débarrasser de ses conforts de conception et d’automatisme conditionnés pour être à tout instant capable de réagir à l’environnement (économique) tout en respectant sa conviction profonde (destinée de l’entreprise voire du pays). C’est une vision agile du Lean et une application Lean de l’agilité.

Comme on peut le constater, les nouveaux défis que pose l’économie aux régions du monde et tout particulièrement l’Afrique demandent une adaptation constante des outils, méthodes et savoir êtres pour une plus grande résonnance avec l’évolution des consciences et celle plus globale de la Création.
Le Temps: un défi pour l’Éco animiste

Les promoteurs de projets d’affaires (Éco animistes ou non) ont pour faiblesse la sensibilité au stress (tension) et à la frénésie des vies bien remplies où le temps devient l’idole du moment. On prend le risque de vivre le moment présent au lieu de vivre dans l’attente de la manifestation du futur. Le futur appartient à Dieu. La nuance vaut le détour. La méthode Ka au-delà de la structuration de l’action d’affirmation économique est aussi une invitation à l’accomplissement spirituel qui va de pair avec la résolution des problèmes d’insuffisance de revenu, source de tension, et l’apaisement des conflits d’identité (fierté) né de la mise en contact de diverses cultures issues des migrations pour ces mêmes raisons économiques. Le temps est le support neutre des deux flux de l’Éco animisme que sont l’information (influence sur la fierté dans la bonne humeur) et la monnaie (influence sur la richesse avec patience). Une attitude simple reflétée par une fierté affirmée permet de passer au travers du tumulte des sollicitations de l’environnement. La stratégie vis-à-vis du temps est un fondement de la Méthode Ka et de l’Éco animisme.
Définition de la Méthode Ka

La Méthode Ka est une alternative informelle à la gestion de projets entrepreneuriaux par la structuration en unité administratives et économiques composites d’acquisition de revenu pour la fréquentation de la communauté. Ces unités sont appelées Ka. Elle a recours à une philosophie du réalisme vis-à-vis du Temps par le Lean dans l’intention, l’apprentissage informel de l’environnement financier et l’adaptation au marché* par l’Agilité dans la Stratégie. Le tout contribue à enrichir les résultats du management interculturel.
*L’économie de communauté entretient des échanges avec l’économie de marché par la qualité (zone de modération)

PARTIE II. PHILOSOPHIE KA

« La foi est notre force et notre moteur ». Le fondement de la foi c’est Dieu. Il ne peut y avoir de foi en dehors de lui. Quand bien même nous définirions une foi personnelle ou spécifique, celle-ci ne peut se définir que comme œuvre ou partie de la Foi en Dieu. Une foi en bien ou en mal qui subsiste par elle-même et en dehors de Dieu a sans doute les attributs de la « transgression ». Toute transgression est condamnable et combattue par le Croyant.

N.B. : « J’estime que tout culte et adoration doivent être rendus à Dieu seul quelque soient le peuple, la région, l’ère ou la forme prise. C’est l’unique raison de la création de l’Homme et du Djinn. En revanche on a un devoir de mémoire envers nos ancêtres par le maintien de la transmission fidèle de l’Histoire, de la Science ou des mythes, de l’ordre social etc. donc des racines culturelles du groupe auquel nous appartenons de fait par héritage ou alliance. Le tout mis au jour de l’évolution de l’humanité. Cela implique une initiation simple pour aider à l’éveil de la connaissance de l’Univers par l’observation ou révélation et notre adaptation à l’environnement contemporain. L’élévation se fait par la suite individuellement ou en communauté selon son Archétype ou sa famille spirituelle. Il n’est à aucun moment indiqué de rendre un culte aux ancêtres mais d’honorer voire garder la saveur spirituelle de chacun dans la grande Tradition de la Création. Vous êtes le sel de la Terre et vous Hommes êtes les dépositaires de la connaissance divine. »

Retrouvons à présent une série de « scripts » décrivant la philosophie Ka dont l’ensemble constitue le « Backlog » pour les développeurs de la méthode par sprint respectifs selon le principe de l’agilité. The Wisemen Council se met en position de gérer cette initiative en validant les différents résultats issus des itérations de chaque contributeur.
Management Eco animiste.

L’Éco animisme est un mouvement d’économie politique qui s’adresse aux couches populaires du monde entier. Elle offre une reconnaissance de la force informelle des populations à revenu insuffisant et leur apport et contribution dans l’économie mondiale. Le terme Éco animisme créé par Arnaud Segla et vulgarisé par The Wisemen Council est dérivé du mot économie (diminutif Éco) et de l’animisme. C’est l’association des deux qui est présentement développée pour ouvrir une brèche dans les théories d’économie politique actuelles et permettre aux couches populaires à revenu insuffisant et leurs sympathisants de trouver un modèle qui leur ressemble. C’est donc un modèle qui se veut accessible et non réservé à une élite. La Méthode Ka est quant à elle une approche de management informelle (stratégie) basée sur les méthodes d’apprentissage (Lean) et de développement (Agile). Le but est de faciliter la création de richesse pour les acteurs économiques Croyants et le partage de celle-ci.
Conciliation continue. Entre création et tradition

L’innovation est une démarche prisée par la plupart des compagnies de l’économie de marché afin de leur garantir puis de maintenir une position dominante ou un avantage concurrentiel de longue durée. Dans le cas de l’économie communautaire et informelle et plus précisément dans le cas de l’Éco animisme, l’objectif est de maintenir une identité dans le produit ou le service tout en s’adaptant à la clientèle (variation dans le mode de vie contemporain) et à l’environnement. Cela conduit à une conciliation continue entre une forme de tradition dans le patrimoine (ensemble de valeurs et d’actifs) de la compagnie et la création de nouveaux produits et services ou de leurs déclinaisons dans l’environnement économique. Ici et contrairement à l’innovation, le but poursuivi n’est pas de prolonger le cycle de vie du produit ou du service ou encore de la position sur le marché mais plutôt de concilier le patrimoine durable de l’entreprise avec la réalité vécue par la communauté qui constitue le bassin économique sans saturation de l’espace de vente ou le marché avec des items éphémères consommant inutilement des ressources.
Soin de la fierté. Spiritualité et authenticité

La fierté dans l’initiative économique ou de l’entreprise est une notion qui nous est chère. En effet, notre méthode personnalise la structure économique et lui donne une âme reflet de l’acteur économique ou du collectif. On dit que la structure économique est le double (Ka) de ceux qui y contribue. Pour une nécessité d’écologie du corps professionnel présent dans cette structure, on se doit d’aller bien au-delà de l’éthique et d’approfondir le socle commun de valeurs partagée ou vécue. C’est ce qui fait la spécificité de l’entreprise ou de l’initiative au sein de la communauté. C’est à la fois l’enrichissement du bassin économique et la singularisation qui permet une plus grande proximité avec les consommateurs simples et ceux qui participent à la promotion en tant que convertis et satisfaits du produit ou du service. La sensation de fierté est donc autant recherchée dans un positionnement dans l’économie de communauté que l’avantage concurrentiel dans l’économie de marché. L’image que donne le projet est secondaire et tributaire de la fierté éprouvée. C’est parce qu’on est fier de ce que l’on entreprend que l’image de notre projet est attrayante car elle reflète notre état intérieur.
Initiatives ethniques. Promotion et intention lean

Nous sommes en présence de l’avènement d’une économie de communautés (notamment ethniques, régionales, temporelles, virtuelles…) avec la spécificité que celles-ci sont plus interconnectées que dans le passé des concentrations. La libéralisation des marchés trouve donc une limite dans le fait qu’elle a créé une trop grande édulcoration des identités et des civilisations. Dans ce contexte le mécanisme d’exercice de la dynamique économique implique la gestion des flux d’information et des flux monétaires respectivement par la promotion de ses motifs de fierté et l’Intention Lean dans la recherche de la richesse. Chaque communauté a une maitrise particulière quelle peut mettre en avant pour s’affirmer sur le marché et en tirer des éléments pour construire et renforcer son patrimoine en retour. Le fondement de la Méthode Ka est justement d’offrir une ouverture idéologique à l’économie politique en permettant un respect des forces et moteurs de chaque communauté dans le cadre des échanges d’interface consentis. La mise en compétition tout azimut dans le cadre de la libéralisation des marchés n’est plus, à nos yeux, une solution à retenir jusqu’à l’amorce d’un nouveau cycle économique dû à l’atteinte des limites du présent modèle d’économie de communautés inter-reliées.
Gestion pour projet. Outils financiers et gestion de projets

La science gestion de projet différencie la « gestion de projets » et la « gestion par projet ». Nous apportons encore une autre nuance que nous appelons la « gestion pour projets » qui est la mise en pratique d’une série de principes et méthodes de la gestion traditionnelle pour faire avancer des projets sans investissement externe et dans le respect de l’ADN de la science gestion de projet. Cela amène à s’atteler simplement à l’exercice de la gestion pour établir les mêmes résultats (livrables) pour les projets dans des structures de produits ou de service. La force de la gestion pour projets est le recours à une gamme plus large d’outils financier (analyse des états financiers sur de court exercices et l’usage effectif des simulations économiques) en renforcement des processus de gestion de projet et des documents associés (manuels de gestion). Dans un environnement économique critique marqué par des crises financières, la variable coûts devient sensible. La partie présentant le processus de gestion des couts du manuel de gestion du projet se doit d’être renforcé par le must des outils de gestion qui peuvent être intégrés directement dans le cycle de vie du projet. Le livrable n’est plus la seule raison du projet. Son cout permet son insertion dans l’espace de vente ou marché à un cout moindre pour la communauté. Le réalisme dans la perception de la capacité d’achat du consommateur (willing to pay) permet une plus grande rigueur dans le choix des ressources consommées pour créer le livrable. La Méthode Ka sert les communautés et de ce fait privilégiera plus la « gestion pour projet » qui ne vit pas au-dessus des moyens de l’économie.
Chaque projet individuel est un portant

« Chaque Homme est important aux yeux de Dieu »
Chaque projet individuel est un portant du nouveau mouvement en marche et important pour l’héritage humain. Ce mouvement est une réalité économique où les rôles prépondérants reviennent aux profils autrefois condamnés pour leur faiblesse ou leur marginalité. Femmes et hommes qui constituent une identité corrigée visant à définir cette traditionnelle dynamique en matière de combat d’affirmation qui permet de voir le monde différemment dans le retournement des conventions de domination et d’élection. Le projet de vie, modulé par l’Attitude de l’individu et inséré dans l’économie, devient une nouvelle marque de spiritualité simple sans affrontement dogmatique mais dans le tangible de la constitution d’un patrimoine en richesse et fierté. On ne parle plus de satisfaire les besoins (souvent infinis) du consommateur mais d’offrir une utilité à la communauté. La dynamique ne va plus du consommateur vers l’entrepreneur qui saisit l’opportunité mais de l’acteur économique vers la communauté qui bénéficie de l’utilité.
Principes
Créer de la richesse (actifs) par des initiatives informelles
« La richesse est un outil au service de la force informelle »
La richesse simple s’atteint lorsque l’insuffisance de revenu a été corrigée par l’effort économique de chaque acteur ou du foyer. Le recours au secteur informel permet une plus grande souplesse dans l’accès des ressources et la mise en place de micro-projets pour permettre de faire croitre le patrimoine de la communauté qui s’attèle à s’affranchir de sa dépendance financière. Cela implique de se libérer de deux paradigmes importants :
« La limitation de biens matériels est favorable à l’accomplissement spirituelle »; la gêne dans laquelle se trouve l’impétrant spirituel peut être aussi un frein à sa pratique et à son élévation. L’association de l’éveil spirituel et du confort de vie ne doit pas être réservé à une minorité.
« Il n’y aura un grand déséquilibre économique si tout le monde a accès aux richesses »; il est paradoxal de vouloir lutter contre la précarité et de vouloir par le même temps maintenir un classement sur la base de critère de richesse. L’indication du développement humain ou, comme nous l’avons souligné, de la cohérence Éco-humain montre plus une volonté de mettre l’accent sur l’atteinte du bien être minimal au cours d’une vie par les membres d’une communauté. Les besoins en richesses ne sont pas les mêmes et la peur de manquer de ressources pour chacun est une illusion qui empêche un mécanisme naturel de régulation opérer l’évolution de l’humanité vers un nouveau défis.
Tirer sa force commerciale initiale de sa communauté
« Être unis et solidaires dans l’effort »
Le regroupement simple permet, tout en respectant la diversité culturelle d’un bassin économique, d’établir les fondations d’une entreprise commerciale sur une communauté de proximité avant d’élargir l’offre de service ou de produit au reste de l’environnement. Il important que, d’une part, l’acteur économique montre par sa maitrise du métier et son niveau d’exercice qu’il maintient une qualité de service qui permet à la communauté d’avoir accès au meilleur de ce qui est offert sur le marché et à ses pairs de se tenir en état de veille compétitive ou de collaboration par l’émulation et le désir de garder une image attractive auprès de la clientèle. D’autre part la communauté se doit de s’impliquer auprès des ambassadeurs économiques que représentent les promoteurs de projets (entrepreneurs et professionnels) issus de leur rang en acceptant de les soutenir par une contribution minimale par investissement, achat, relais promotionnel ou toute autre action affirmative au sein du grand village mondial. Le respect des efforts de chacun et des règles de métier offre à chacun de naviguer librement pour obtenir le meilleur en confrontant ouvertement les sources d’offre. Ceci devrait amener à une spécialisation des profils selon les forces et faiblesse de chacun. Une habilitation constante des promoteurs de projets est nécessaire et va de pair avec une sensibilisation des communautés
Réduire le recours aux ressources externes et les rebuts
«Avec peu, faire mieux»
La nécessité simple est de recourir au minimum de ressources pour construire le contenu d’un projet. Ce n’est pas seulement une question de création d’un terreau favorable à l’innovation, d’écologie ou d’éthique, cela va jusqu’à la vision animiste du service ou produit qu’on veut créer qui dès son ADN peut être nuisible à l’ensemble de la communauté humaine. Se forcer à offrir de la qualité avec peu d’investissement est vu extérieurement comme gage de réalisme mais aussi de maitrise de son métier et donc source de fierté non négligeable. La richesse et la valeur insérée dans l’objet de la création facilite sa personnification et le rapport avec le promoteur de projet sensé gérer son cycle de vie. Le confort vient très souvent après l’effort et la nécessité simple est un des moyens d’être dans l’état d’esprit gagnant pour une initiative économique.
Renforcer son Ka
« Nouer des partenariats compétitifs »
Le partenariat simple est un moyen de consolidation d’une position ou de développement d’un maillage d’acteurs et de communauté permettant de déployer efficacement les activités de son projet d’affaires. Souvent toutes les compétences ne sont pas réunies au sein d’un projet ou il peut être nécessaire de recevoir le coup d’éperon initial (un conseil, une critique, une idée) qui vont ouvrir un horizon de pensée et lancer vers l’action commerciale sur le terrain. Un carnet ciblé de professionnel et de personnes à ressources ou mentors est la base du partenariat simple. Les rencontres d’échange permettent de tenir à jour son offre de candidats potentiels à une offre de service. La confiance et la clarté de la communication sont des atouts à mettre en avant.
Réinvestir dans la communauté et la personnalité
« Œuvrer sois-mêmes contre le sous-développement et la précarité »
L’émancipation simple d’un acteur économique, de sa communauté voire de sa civilisation passe par des actions sociales et une éducation personnelle pour conserver le patrimoine et l’identité culturelle. Plusieurs promoteurs de projets sont volontaires pour réinvestir les fruits de leur succès dans l’affirmation et l’affranchissement financier de certaines zones économiques quel que soit la taille et la limite géographique. Combattre l’insuffisance de revenu est une affaire d’effort consenti à titre individuel et de groupe.
Manager et s’accomplir
« S’inspirer de sa tradition spiritualité et de son modèle de vie pour bâtir des principes de gouvernance adaptés.»
La gouvernance simple amène les initiatives économiques (personnifiés) et les êtres à l’accomplissement personnel. Les principes de vie et spirituels qui sous-tendent l’action de chaque promoteur d’un projet d’affaires, bien qu’idéalement exprimé dans la plus grande tolérance, ne doivent plus faire l’objet du même ostracisme qui a prévalu depuis l’imposition de la laïcité comme règle de savoir être en affaires et professionnelle. Ceci en gardant l’espace commun d’échange riche de tout symbolisme ostensible. L’humanité évolue et avec l’impact des flux d’information sur l’ouverture au monde des différents peuples les rapports interethniques sont appelés à s’enrichir pour permettre un meilleur confort des individus en interaction. Cela peut être vu comme un simple défi ou une utopie toujours est-il que le style managérial et le leadership sur base ethnique ou spirituel peut enrichir l’univers de la stratégie d’entreprise et les méthodes de prise de décision en mettant plus de contraste là où le conformisme clone les erreurs et diffuse les effets des crises financières.
Continuer et faire durer
« Transmettre son héritage de vie à la prochaine génération de dirigeants»
L’héritage simple est la garantie de nations et de civilisation qui traversent les âges. L’économie est véhicule élu de cette ère (après le pouvoir, la religion, la politique…) pour amener l’humanité à s’ébranler vers une réalité nouvelle; un nouveau retournement du sablier du Temps. Chaque vie et l’individu qui la reçoit à son importance dans ce dessein d’évolution. Chaque apport personnel ou communautaire compte pour l’écoulement général d’un mouvement d’accomplissement. Les promoteurs de projets d’affaires (entrepreneurs et professionnels) sont les fiers guerriers combattant par leur savoir-faire et leur créativité pour que le Monde, le Ciel et la Terre puissent juger les œuvres d’une nouvelle race d’Homme : L’homo animus; L’Homme Attitude.
Démarche de la méthode Ka
Croire
Fondement: Croire que la structure économique est le double du collectif ou du promoteur et a une âme. Identifier un profil, un message, une mission, une cause et une relève.
Pour gérer efficacement une structure économique par la Méthode Ka il faut quitter le simple exercice de sa religion pour faire ses propres expériences et approfondir sa connaissance dans la foi. Il est difficile d’imaginer qu’en tant qu’acteur de cette méthode, vous soyez encore dépendant d’un endoctrinement ou d’interprétation qui serait prémâchées pour vous et servie pour une application sans effort d’appropriation. Ici nous appelons à une adhésion simple par jugement, foi ou rationalisme. Les signes et les résultats parlent mieux que les arguments d’un discours convaincant. Il ne s’agit pas non plus d’une doctrine purement spirituelle mais bien d’une façon d’être en affaire et de gérer en accord avec son identité. Le tout reste donc accessible au profane qui peut user de son sens de l’observation et de l’adaptation. La méthode Ka offre un cadre de concordance entre la croyance personnelle ou du groupe et l’action prise sur le terrain. C’est un processus de gestion qui donne vie à la structure économique. La première étape est de croire que votre entreprise a une âme qui vous est double et que votre responsabilité est de lui assurer une existence (patrimoine transmissible) par vos efforts sur le plan économique. Cette démarche de croire en la personnalisation de votre structure économique s’accompagne d’une profonde révolte personnelle contre les conditions d’insuffisance de revenus éprouvée. C’est un moteur puissant qui s’associe à la démarche de foi en l’importance de votre projet d’affaires pour la communauté. Cela doit vous mobiliser et vous pousser à l’action mais revenons sur le concept de croire. Le principe directeur de la Méthode Ka met l’accent sur l’usage de la foi pour gérer son projet d’affaires : «La foi est notre force et notre moteur» La foi de nos engagements économiques unis nos forces sous la main de la Providence. Le fait de croire intervient donc à deux niveaux : la disposition intérieure du promoteur de projet et la gestion (comportements) de la structure économique personnifiée. On retrouve les deux dimensions de l’Attitude.
La disposition intérieure du promoteur.
Le fait de croire en l’importance de son projet d’affaires permet de non seulement prendre des initiatives pour le développer mais aussi de résister aux influences qui visent à ramener au confort du statut quo soit professionnel soit par la limitation de ce à quoi peut aspirer une communauté en tant que services ou produit. Chaque projet est un portant du patrimoine de la communauté et important du point de vue la construction d’un héritage communautaire. Il faut donc assumer cette responsabilité et surmonter chaque étape avec foi. La vocation est le déclencheur de cette action. Vous ne serez, en effet, pas poussé à l’action décisive si vous est satisfait d’un confort relatif voire illusoire. Certains peuvent aussi trouver source de motivation dans le désir du mieux mais sachez que comme le futur qui est infini, le désir n’a pas de fin. A vous de définir le niveau de commodités en lien avec votre accomplissement spirituel ou personnel (voir les fondements d’Éco animisme). Soyez solide dans votre spiritualité (on n’est pas à l’abri de perturbations), ayez donc foi en vous et votre projet car chaque Homme est important…
La gestion de la structure économique.
La Méthode Ka et son approche associée d’Éco Animisme donne des outils pour naviguer entre l’apport issu d’un accomplissement spirituel ou personnel et l’exercice de l’économie par l’observation de soi et de l’environnement. Loin de réinventer des concepts existants, il s’agit d’une mise en relation différente par une simple clé de compréhension. La gestion de votre entreprise sera donc empreinte de votre propre foi (même profane voire athée). Ici il s’agit de spiritualité et de connaissance de soi. La foi que vous portez en vous est celle que votre Ka (ou double) qui est votre entreprise en ligne, reflètera. Point besoin de longue théorie. Simplement observer en soi et autour de soi et connaitre la correspondance entre les éléments de votre spiritualité, les bases en économie (voir les fondements d’Éco animisme) ou certains arcanes. La Méthode Ka défini une nomenclature et des gammes minimales qui sont appelées à être enrichies par chacun individuellement ou pour la communauté d’adhérents. Dans le cas d’un groupe, ou d’un entrepreneur qui œuvre pour offrir un service ou un produit à une communauté, la dynamique doit se fonder sur le fait de se rassembler autour d’un ou plusieurs objectifs communs. C’est l’étape de Fédérer.
Fédérer
Fondement : Définir et rassembler une communauté de partie prenantes et de consommateurs autour du profil, du message, de la mission, de la cause et de la relève (technique de promotion Share Wiser) prévue de la structure économique.
J’ai lu une fois que « personne n’est une île ». La foi en son projet et les modes de gestion étant bien établis, Il convient de fédérer autour de la mission ou des objectifs du projet pour soit créer un groupe gestion qui va influencer le Ka collectif de l’entreprise soit créer une communauté primordiale de consommateurs du service ou du produit. Autour de celle-ci va graviter d’autres parties prenantes occasionnelles ou d’influences. On s’inscrit dans une économie de communauté qui est une forme de concentration présentant des communautés mieux inter reliés que par le passé. La mondialisation n’existe plus!
Fédérer pour créer un groupe de gestion.
Deux aspects semblent importants pour fédérer un groupe autour de l’idée du projet d’affaire et du Ka : la proximité et la fréquentation. Le choix des membres de la gestion du Ka est important. Il porte sur des personnes sur lequel s’établissent des liens au-delà de la simple affinité. Il s’agit de partager ici une vision commune ou d’être proche dans la relation humaine. Rien à voir avec le recrutement d’employés du Ka qui suivent les règlent des sciences de gestion des ressources humaines lorsqu’ils viennent échanger leur force de travail ou temps de loisir contre rémunération et subordination. L’équipe de gestion dont il est question est appelée à imprégner le Ka de sa foi et prendre des décisions en fonction de celle-ci. La proximité avec chaque membre est donc un facteur important de réussite. En outre cette proximité se nourrit, se maintient et se développe par la fréquentation avec les membres notamment pour faire circuler les deux flux principaux de la Méthode Ka. Les flux monétaires et d’information. La fréquentation doit utiliser tous les moyens appropriés et disponible dans l’espace de vie et de commodité où est localisé le Ka.
Fédérer pour créer une communauté primordiale de consommateurs.
Sur le même principe que le groupe de gestion, fédérer une communauté primordiale de consommateurs autour du Ka implique de faire intervenir la proximité et la fréquentation. Le soutien à recevoir dans le cadre du lancement puis du développement du Ka est à rechercher auprès de personnes qui peuvent accorder de leur temps et de leurs ressources par rapport à un intérêt qu’il porte au projet ou à votre personne. Par la suite il faut élargir la portée du projet en étendant judicieusement le réseau de communautés rejointes. Le terme primordial montre le potentiel et dynamique d’expansion de la communauté de consommateurs. Une fois de plus la fréquentation permet d’entretenir et de développer les liens entre les membres au sein des communautés et entre communautés. La proximité avec l’idée du Ka et ses services ou produits puis la fréquentation qui s’en suit se fait dans une logique de consolidation progressive de sa zone d’interaction. On commence par les proches puis on se rapproche d’autres pour Prospérer.
Prospérer
Fondement : Exercer le cœur de métier de la structure économique auprès de la communauté et inviter celle-ci à participer à son essor par la promotion afin de faire partie du patrimoine collectif.
L’effort ici se porte sur d’une part sur la promotion une fois qu’il est établi que la structure a une maitrise d’un produit ou d’un service qu’elle offre à la communauté. D’autre part la gestion au quotidien se fait avec une Intention Lean dans le cadre de la stratégie dynamique d’adaptation à l’écosystème. La promotion de l’esprit de service et de l’expertise nous semble important à mettre en avant tant elle permet à une communauté de compter sur un bassin de compétences et de ressources de qualité. L’exercice de la promotion est central pour prospérer. La réalisation des tâches n’est qu’une conséquence logique d’une bonne promotion de son entreprise. La qualité de l’expérience vécue (service et expertise) par le consommateur conforte l’image de l’entreprise et son rayonnement à travers la promotion.

Promouvoir l’esprit de service.
Le métier du gérant du Ka et du groupe qui gère sert non pas seulement un besoin de la communauté mais aussi à compléter le patrimoine des entreprises présentes dans le bassin économique. Ce qui peut être appelé le Inc. L’esprit de service consiste à la fois en la qualité des prestations et des produits mais aussi de la relation entre le Ka et sa communauté. Le Ka fait partie d’un système intégré où existent d’autres structures économiques qui interagissent aussi au niveau des flux monétaires et d’information. La solidarité entre entrepreneurs et l’esprit de service sont donc à privilégier au principe de libre concurrence qui s’établit plus à l’interface entre les communautés ou pour les entrepreneurs qui font le choix de se maintenir dans une logique d’économie de marché. Ceux qui ont eu la chance de visiter un marché populaire d’Afrique ou je suppose d’autre région en développement ont sans doute gardé l’image d’étalages mis les uns à côté des autres et vendant les mêmes produits sans que les commerçant ne soient à couteaux tirés. Certains même vont jusqu’à réaliser des ventes pour leurs collègues lorsque des clients viennent s’approvisionner en l’absence de ceux-ci. Prospérer contient une dimension de nécessité et d’humilité vis-à-vis de la communauté. Promouvoir l’esprit de service.
Promouvoir l’expertise.
Ce que vous avez de mieux à offrir est ce que vous maitrisez le mieux. Vous commencez en tant qu’entrepreneur souvent à titre de travailleur autonome et souhaiter recruter du personnel par la suite pour vous concentrer sur des activités d’homme d’affaires pour faire des investissements. La première étape est de promouvoir votre expertise. C’est celle qui est importante pour votre communauté et qui vient compléter son patrimoine. Vous ne pouvez exceller que si vous identifiez votre force et investissez en efforts pour accomplir votre métier. Nul besoin de prendre des raccourcis ou de prétendre ce que l’on n’est pas (même dans le cas d’une stratégie de différenciation). Prospérer contient une dimension de professionnalisme et de réalisme vis-à-vis de la communauté. Promouvoir l’expertise pour générer un patrimoine à Partager.

Partager
Fondement : Permettre à d’autres projets de voir le jour en réinvestissant une partie des revenus dans la relève et la suffisance financière de la communauté
La richesse n’est pas le profit. La richesse est un processus d’accomplissement de construction qui fait intervenir l’effort pour réaliser des profits (par le commerce et non l’intérêt). Une fois les bases de sa richesse solide il convient de contribuer à assainir l’environnement économique auquel on appartient en élevant le niveau financier général. Cela se réalise à travers l’investissement à titre individuel dans la relève du Ka (qui peut être amené à perpétuer le Ka) ou à titre collectif dans la communauté par ses membres ou ses infrastructures.
Investir dans la relève.
Transmettre la gestion d’un Ka à la relève qui a été formée et a exercé le métier qui est au cœur du cœur présente l’avantage de permettre la continuité Ka et d’assurer une garantie professionnelle à celle-ci. Elle pourra à son tour s’entourer d’un groupe de gestion générationnel qui revitalisera la foi du Ka. Certains Ka peuvent avoir plusieurs relèves, le plus souvent temporaires, pour permettre à un plus grand nombre d’individu de bénéficier de l’expertise du groupe ou de la mission du Ka.
Investir dans la communauté.
Le niveau global de suffisance financière de la communauté se reflète dans celui de ses membres et des infrastructures auxquelles elle a accès. Contribuer à l’essor de sa communauté c’est donc partager le fruit de son action avec les nécessités de celle-ci. Parfois le simple fait d’assurer une continuité de son entreprise est une grande contribution quand elle permet à la communauté d’avoir toujours accès à un service ou un produit.
La circulation des flux monétaires et de l’information
Dans une analogie entre économie et animisme, la prière de l’acteur économique Croyant, représenté par ses efforts, accompagne le sacrifice rituel de son offrande, c’est à dire le projet réussi, pour obtenir du dieux secondaire ou du génie, que constitue le client qu’on lie par contrat, la libération en retour de la force vitale utile à l’acteur économique Croyant, symbolisée par la valeur monétaire, et maintenir ainsi l’équilibre cosmique, que représentent ici les échanges dans l’économie mondiale.

Il est important de faire des efforts en communauté comme une prière d’un rite économique
La technique Share Wiser

La technique Share Wiser est un outil de promotion polyvalente et multidisciplinaire qui facilite l’échange d’information et la circulation de flux monétaires entre les parties prenantes d’un projet ou d’une initiative économique.

Il est composé de deux responsabilités primordiales (griffons)

S’accomplir spirituellement et matériellement.

S’affranchir des contraintes matérielles afin de favoriser l’accomplissement spirituel.

 

L’Arbre Noir, le Calebassier

Le modèle de Ka vise à être franchiser et à permettre à chaque acteur économique adhérent à cette forme économique de non seulement développer et rester informé des évolutions du modèle mais aussi de participer à son adaptation sur la base de leur expérience du terrain.

PARTIE III. DÉVELOPPER UNE INITIATIVE AVEC LA MÉTHODE KA

Jusqu’ici on s’est attelé à présenter et préciser les fondements de la philosophie de la Méthode Ka afin que les développements futurs et les personnalisations par d’autres acteurs économiques puissent rester dans le sillage de l’idéologie et bénéficier des effets de l’ossature (ou ADN) de la Méthode pour assurer une bonne stabilité à leur structure de management.

Nous allons à présent donner ici la démarche canonique pour développer un Ka sachant que la porte reste ouverte pour d’autres voies en adéquation avec la sensibilité du gérant ou du groupe. Cela implique de respecter une séquence de mise en œuvre et d’initiation de la structure de management mais aussi une fréquence d’intervention itératives pour garder le Ka dans la zone de performance et lui assurer sa durabilité. La performance n’est pas synonyme ici d’efficience mais plus du respect des principes pragmatique (lean intention) de la méthode pour assurer son affirmation dans l’économie de la communauté en toute simplicité.
L’idée et sa structuration. Définir l’image du Ka.

Il est bon de nommer son projet (ne voulez-vous pas le personnifier?). Un projet se décompose en cinq éléments qui le caractérisent : le profil, le message, la mission, la cause et la relève (Voir Technique Share Wiser). Cela constitue son image.
Le profil.
C’est une définition du projet ou une description de celui-ci en quelques mots. Ce profil est représenté par une personne en charge ou un ambassadeur symbolique ou réel du projet.
Le message.
C’est un slogan qui va être associé au projet et qui permettra de signer l’identité de celui-ci dans les flux d’information.
La Mission.
C’est une précision claire des objectifs du projet et de ses phases de développement.
La cause.
C’est la partie du patrimoine de la communauté portée ou auquel contribue le projet.
La relève.
Il s’agit de l’identification de la personne en cours de formation et qui doit garantir la continuité du Ka au retrait ou en absence du gérant.

EXEMPLE :
Voici deux exemples de définition d’image dans l’entrepreneuriat ethnique et dans l’entrepreneuriat informel :
Ka 1 : nom du projet : www.thewisemencouncil.com
Ka 2 : nom du projet : www.sharewisers.com
Définition de l’image du Ka Ka 1. Diaspora :
entrepreneurs ethniques Ka 2. Afrique :
Entrepreneurs informels
Profil : Une firme de consultation en gestion de projet et ingénierie d’affaires Plateforme d’échange d’information économique en temps réel
Message : « L’entreprise doit rechercher un accomplissement économique multidimensionnel au même titre que les humains dont la vocation est de vivre la pleine réalisation de leur destinée » « L’information est le support de la communauté »
Mission : Soutenir le développement de structures économiques à travers la conciliation des multiples réalités de leur environnement en utilisant une méthode exclusive (la méthode Ka) et une approche (l’Éco Animisme) et en les mettant en œuvre dans leur processus. Offrir de l’information économique en temps réel pour assurer la confiance ou le plaisir des consommateurs (communauté) et accompagner l’effort d’attitude ou de promotion du producteur (entrepreneurs)
Cause : La Philosophie de l’Intention Lean La Philosophie de l’Intention Lean
Relève : Consultant junior Entrepreneur junior

Création du Ka. Déclaration et intention

Il est bon en tant qu’activité économique de ne pas avoir que des tâches de « freelance » mais plutôt de stabiliser une partie du portefeuille d’activité pour garantir un revenu fixe et faire face aux charges essentielles à la vie du Ka et libérer le promoteur de la focalisation sur la survie et lui permettre de se concentrer sur la performance visant à créer la richesse et la fierté dont il est question ici et dans l’approche Éco animiste.

Une fois l’image définie, la création du Ka commence avec la déclaration. Deux cas de figure se présentent soit l’entreprise n’existe pas et il faut créer une structure juridique en conforme à ce qui se fait dans le pays où le cas doit réaliser ses opérations, soit la structure existait déjà et il est à présent question de la gérer selon la méthode Ka. La simple déclaration consiste à donner vie à son entreprise en la personnifiant par un symbole qui fait du sens pour l’acteur économique (qui peut remplir tout ou partie des rôles de gestion) ou du groupe. Cette référence symbolique est importante pour maintenir le lien entre la Méthode et le Ka; entre la philosophie et l’action.

Le deuxième volet est d’y associer l’intention ferme de développer le Ka sans s’encombrer de détails d’apparats qui s’inscrivent hors du renforcement de l’image et de la compréhension de l’environnement. C’est ce que nous appelons le lean intention. Revoir la définition si nécessaire. Étant dans les fondements de la Méthode Ka, nous avons dû aborder plusieurs aspects théoriques pour être sûr que les développements futurs restent dans le sillage de l’idéologie principale et du principe directeur : Croire – Fédérer – Prospérer – Partager.

Les membres du Ka. Souplesse et interchangeabilité

Les fonctions au sein d’un Ka sont interchangeables selon la phase dans laquelle se trouve le Ka (Novice, Neutre, Initié, Rebel, Soumis, Croyant, Saint) ou la physionomie du ou des projets qu’on veut mettre en œuvre. Les membres du Ka forment ensemble un super entrepreneur aux compétences composites, polyvalentes ou transversales à partir des profils des professionnels qui impliqués à temps partiels. Chacun donne un peu de son temps par projet pour que le Ka (forme d’entreprise individuelle à plusieurs) puisse honorer ses contrats. Voici les différents types de profil de membres :

N.B : les symboles associés aux profils sont des archétypes de serviteurs qui ne convient pas d’invoquer en dehors de l’adoration de Dieu auxquels ils obéissent. Nous rappelons que le but de la méthode est d’utiliser l’analogie de l’Animisme et la dialectique de l’Islam pour en faire un outil accessible de façon universelle pour des applications profane en économie.

L’investisseurde symbole Hâpy (richesse, prospérité, abondance) ou Elegua (Messenger, Opener of the Way, Trickster)

C’est le stabilisateur et financier principal du Ka. Il est interne au Ka et offre une alternative aux organismes de financement conventionnel. Il juge les risques des projets tout en étant impliqué dans les opérations. Il octroi de micro investissement de soutien aux activités et peut récupérer son capital ainsi que le revenu partagé à la fin d’un projet.

Le coordonateurde symbole Maât (ordre, loi, jugement) ou Oya (Female Warrior, Spirit of Wind, Storm, Thunder and Magic)

C’est le coordonnateur de l’activité. Il assure la cohésion de fonctionnement de la structure et s’assure que les projets sont gérés convenablement et livreront leur produit en respectant les critères de qualité définis avec le client.

Le comptablede symbole Thôt (sagesse, écriture, mesure) ou Ogun (Lord of Metals. Minerals, Tools, War, Birds and Wild Beast)

C’est le comptable, trésorier et personne en charge de la gestion financière. Il suit le budget alloué à chaque projet et le résultat financier du groupe. Il est responsable de la reddition des comptes et s’assure de la performance du projet.

Le commercialde symbole Isis (protectrice, bien être, naisssances) ou Yemaya (Spirit of Motherhood, the Ocean, and the Moon)

C’est la personne qui s’occupe des relations humaines, commerciale et du développement des affaires. Il est l’ambassadeur du Ka et la source principale des nouveaux contrats et clients du Ka.

La relèvede symbole Horus (enfant, vengeur, puissance) ou Orunmila (Teacher, Prophet)

C’est la relève ou le bénéficiaire des projets du ka. Il peut y en avoir plusieurs ou leur nature peut varier au cours du temps. C’est le destinataire du réinvestissement du Ka.

Le dirigeantde symbole Osiris (roi, protecteur, juge) ou Chango (Fourth King of the Yoruba, immortalized as Spirit of Thunder)

C’est le dirigeant du Ka. Il prend les décisions de gestion pour le compte du Ka et rend compte de ses activités. C’est le plus souvent un des entrepreneurs à temps plein du Ka.

Le mentorde symbole Amon (père, caché, indispensable) ou Obatala (Father-Mother of Humanity, Bringer of Peace and Harmony)

C’est le mentor du Ka. Il donne son avis éclairé sur la stratégie du Ka et sert de référence aux autres membres notamment au dirigeant.

Dans le modèle du Sanctuaire à 9 membres on peut rajouter :

Le Spécialiste* de symbole Seth (desert, storms, disorder, violence and foreigners) ou Eshu (trickster god, protective, benevolent spirit, chance, uncertainty)

Attribut : protection, respect, loyauté

Responsable de aspects techniques liés aux projets du Ka et de la préservation de la Banque (Patrimoine transmissible) du Ka. Vérifie la Qualité des extrants et s’assure de leur impact.

L’administrateur de symbole Nephtys (Lady of the House, Lady of the [Temple] Enclosure) Oba (Chango’s first wife, Science, Feminism)

Attribut : application, foi, pragmatisme

Agit en tant qu’adjoint du dirigeant. Prend en charge la gestion administrative du Ka par rapport aux exigences politiques, économiques, sociales, théologique, environnementales et légales. Assure la pérennité de la structure du KA.

*Ancienne juriste mais ouvert à d’autres professions spécifiques au Ka comme l’infographie pour la Technique de promotion Share Wiser.
L’outil, la ressource ou le fonctionnement. Modèle et application.

Le cœur d’action de la méthode Ka est de personnifier une entreprise et de lui faire traverser les différentes étapes en partant du stade de Novices, puis Neutre, Initié, Rebel, Soumis, Croyant et enfin Saint. C’est donc un processus « d’apprentissage » de cette structure personnifiée par la gestion de ses activités économiques. C’est simple! L’évolution souhaitée pour l’entrepreneur est de s’impliquer fortement au début de la vie de l’entreprise puis une fois les automatismes de fonctionnement permettant la performance en place de n’avoir qu’un contrôle léger à la fin d’un cycle (génération de dirigeants). La vie de l’entreprise est composée d’un cycle conjoint d’effort et de promotion pour générer un patrimoine, sortir de l’insuffisance de revenu et des situations d’endettement.

Contrairement à la vision de l’entreprise sous l’aspect du chiffre d’affaires qui définit les stades de création croissance, de maturité, de déclin, on voit le développement du patrimoine à travers le temps. Ce sachant qu’un des impératifs de la Méthode est l’épargne durable voire constante à l’issu du partage de revenu et du paiement des honoraires. En cas de conjoncture défavorable le prélèvement d’une partie de l’épargne est considéré comme un financement remboursable une fois les conditions rétablies. Lorsque le financement n’est pas disponible par le biais de l’épargne ou d’un investissement d’un tiers, on ne doit pas hésiter à recourir à une phase de travail salarié de façon temporaire ou partiel.

La promotion (effort de promotion dans l’éco animisme) qui est le principal levier de mobilisation du consommateur se réduit avec le temps une fois l’implantation dans le patrimoine de la communauté stabilisé. L’effort (effort d’attitude dans l’éco animisme) devient quant à lui plus important une fois qu’on se met en devoir d’offrir le service ou le produit selon la mission du Ka. Par exemple un Ka novice peut fournir un effort de 30 % de son temps d’activité (carnet d’adresse peu important) et 70% de promotion (prospection) pour atteindre l’inverse au stade de saint dans un cycle soit 70% du temps consacré au Ka pour servir et 30% de promotion surtout liée à l’insufflation d’information de confiance ou de plaisir (voir fondement d’éco animisme). Le fait de devoir satisfaire l’engagement à fournir le produit ou le service le mènera sans doute à engager du personnel supplémentaire et à commencer à être un acteur essentiel pour l’indépendance financière de la communauté.
 

On peut rentrer dans le cycle à n’importe quel stade de la construction de son patrimoine. Le but est d’opérer par provision de capital pour faire face aux aléas de son projet d’affaires.

La Méthode Ka peut être utilisé à titre d’outils (stratégique), de ressources (conceptuelles) et de fonctionnement (pratique). On définit alors un modèle de base qu’on applique aux différents stades de Ka.

Modèle de la Méthode Ka

Voici maintenant présenté le modèle de management par la Méthode Ka (principe de l’apprentissage).

Fig c. Modèle simple du management du Ka (Cycle en spirale des flux d’information et monétaire)

Description :
La première étape du management du Ka (projet d’affaires) est la structuration. En effet, à partir d’un capital et des capacités de départ, l’acteur économique (selon son stade) détermine l’envergure du projet qu’il va mettre en place pour générer un certain profit et créer une certaine valeur pour avancer le cycle d’apprentissage de son Ka en spirale (amélioration de la situation de départ). Il faut voir l’envergure du projet comme une estimation des gains à réaliser.

Puis il construit le plan de son projet qui définit les éléments pour atteindre un niveau de revenu au minimum équivalent au capital de départ et conforme aux objectifs de l’envergure fixée. Il se positionne.

L’acteur économique fait ensuite son lancement t engage les premiers efforts de promotion et de charisme. Il en profite pour adapter son plan de projet avec l’expérience du terrain et à l’accueil de la communauté. C’est la consolidation. Nous choisissons rappelons-le de ne pas mettre l’accent sur la satisfaction excessive des besoins de la demande mais sur l’attrait de l’offre au sein du patrimoine de la communauté (demande) avec le produit ou le service mis en œuvre dans le Ka :

Chaque projet (Homme portant) est important. Sur la base des premières réactions de la communauté (opposition comprise), l’étape suivante est d’appliquer la stratégie dynamique, qui tient d’une loi, pour renforcer la valeur perçue de son produit ou service en créant un flux d’information qui va alimenter sa promotion et faciliter la conversion de nouveaux clients à des stades ultérieurs.

A l’issue du cycle, année fiscale ou durée du projet, le solde est fait à partir du Revenu et de la Dépense. Le flux monétaire net après investissement dans la promotion est réparti entre les parties prenantes du projet selon leur contribution. Enfin chaque acteur impliqué répartit sa part entre son patrimoine, son usage personnel et un réinvestissement dans le projet pour servir de capital de départ à la définition de l’envergure d’un autre projet (vers un stade différent pour le Ka dans le cycle si la correspondance du profil est avérée)

Ce modèle est reproductible indéfiniment pour créer les deux extrants : patrimoine et fierté dans une idée de spirale (fibonacci).

Le Ka se développe et s’accomplit selon la mission (destinée) que lui ont voulue ses initiateurs.

Saisissez bien les nuances avec ce qui se fait habituellement dans le monde des affaires. Il s’agit bien de nuances dont la portée au niveau des populations cibles (communautés ethniques) peut avoir un impact significatif. Bien que le langage ici soit le plus précis possible, il appelle une vulgarisation une fois les fondements saisis par ceux qui adhèrent à l’idée d’une économie de communauté en marge au sein de l’économie mondiale. Ils pourront s’ils le souhaitent poursuivre le développement et le déploiement de la Méthode Ka. Chacun peut puiser dans son bassin culturel pour enrichir son action.

Application aux Stades d’accomplissement

Selon les stades de développement du Ka certains points d’attention ou challenge voient le jour et doivent être adressé adéquatement pour permettre à l’ensemble du modèle de management Ka de rester fluide. Notons qu’un cycle concerne un stade bien défini mais le type de défi varie avec le type de stade de développement du Ka.

Stade de Novice
Le défi est de structurer le capital et les capacités de départ pour avoir une envergure de projet assez ambitieuse pour le rendre profitable, performante et aux livrables durable. Les voies de financement vont de l’épargne sur revenus salarié au prêt à courte échéance lorsque l’investisseur du Ka ne peut jouer son rôle.
Stade de Neutre
Si le capital et les capacités de départ sont présents le défi est de construire un plan de projet équilibré permettant de se positionner dans une zone de confort (activité régulière) pour couvrir les charges fixes ou des zones à fort potentiel de revenu pour maximiser l’impact du projet. Les clients de la zone de confort sont ceux qui ont intérêt à ce que votre Ka existe dans votre communauté.
Stade d’Initié
Le lancement de l’activité et le début du recours aux ressources demande un certain accomplissement dans son attitude d’affaires pour privilégier des efforts simples. Les modèles de développement personnel (pour l’effort de charisme) ainsi que les outils Marketing (pour l’effort de promotion) sont multiples. À chacun de se constituer sa boite à outils en fonction de son parcours et de son secteur d’activité.
Stade de Rebel
La consolidation du Ka dans l’espace de vente et la présence dans le patrimoine de la communauté demande de se singulariser et de définir et maintenir une identité spécifique. L’identité est plus profonde que l’image dont on a parlé précédemment car elle renvoie à un ensemble de valeurs du gérant ou du groupe de gestion.
Stade de Soumis
Lors des paiements effectués par le client, il bon de s’assurer que celui-ci a perçu le rapport qualité-prix du produit ou du service et qu’il en convaincu. L’entretien des flux d’information et monétaire se fait avec une loi de gestion qui sert à définir les tactiques. Ainsi, nous proposons la technique « Share Wiser », qui est complète et adaptée, à titre de gamme et de nomenclature pour servir de loi de gestion (administration) par défaut. Le « Ka concept » sert quant à lui de vade-mecum pour les opérations en ce sens qu’il donne des jalons pour garder l’attitude de l’acteur économique dans le sillage de la Méthode Ka.
Stade de Croyant
Le défi de ce stade est de faire le point sur la performance économique en fonction de la durée du projet. Ceci dans le but de porter un regard critique contre soi-même et sa foi concernant le projet à cette étape. Le résultat de l’exercice (de durée variable) fait ressortir les points forts et les faiblesses de la foi en son Capital (charisme) et ses Capacités (promotion).
Stade de Saint
L’évaluation du stade atteint par le Ka permet à chacun (Ka et acteur économique) d’accroitre son revenu. Plus un Ka tend vers son stade de Saint, plus la Richesse et la Fierté se renforcent dans le patrimoine. Après cette étape les modes de répartition doivent permettre à l’entreprise ethnique de durer et à l’acteur économique de garder sa motivation sans être lésé par l’effort global de résolution de l’insuffisance de revenu.

Implication des membres du Ka

L’effort ici doit être commun et se répartir sur les membres du Ka qu’ils soient impliqués à temps plein (gérant et relève) ou à temps partiels (autres membres).
L’étape de l’acquisition voit l’investisseur du Ka faire un prêt ou être le garant d’un emprunt auprès d’une institution financière selon l’envergure du projet. Les prestations sont réalisées par le dirigeant et le personnel recruté (pour les Ka plus importants). C’est le gros du travail quotidien qui y est réalisé. Les efforts sont gérés par le coordonnateur qui s’assure que le minimum des ressources est engagé dans le projet et garantit la rentabilité. L’affirmation met en action le commercial qui est l’ambassadeur du Ka et le représente auprès de la communauté pour assoir sa présence. La création de la valeur est réalisée par l’implication du mentor qui est le garant de la mission du Ka et qui renforce celle-ci auprès des réseaux d’affaires et de la communauté. La promotion de la performance du projet est à la charge de la relève qui peut ainsi faire croitre son image auprès de la communauté. La génération du profit est conduite par le comptable qui s’assure de la répartition du flux monétaire selon la contribution de chacun. Chaque membre du Ka gère la proportion des parts attribuée au patrimoine, à l’usage et au réinvestissement dans le Ka.
Stratégie dynamique de gestion. A.D.A.P.T.E.R.
Nous proposons ici une simple stratégie pour accompagner l’usage des ressources dans le cadre des efforts d’un Ka et dans le but de sa performance économique. On fait appel à une loi de gestion (management) qui se compose d’une nomenclature et de gammes.

Rappel et exemples de vocabulaire (nomenclature)
Il y a des paramètres extrants (que produit le Ka) et des paramètres intrants (que subit le Ka). Il y a des paramètres neutres qui servent juste de matrice (ou matière) sans charger le Ka. C’est le cas notamment du destin (envergure du projet) qui est un assortiment de paramètres. Voici quelques termes en guise de nomenclature (à mettre dans un contexte de projet et d’affaires) :

Équivalence équivalent à « miroir »
L’argent équivalent à « l’énergie »
Contrainte de projet équivalent à « le Temps »
Client équivalent à « L’initiateur », dieu ou au djinn.
L’envergure du projet équivalent à « Le destin »
Ressources équivalent à « les cultes »
Durée du projet équivalent à « la vie »
Rémunération équivalent à « Le paradis/ le séjour du repos »
Opposition équivalent à « Le pôle négatif »
Répartition des revenus équivalents à «le jugement»
On peut étendre encore à d’autres notions du monde des affaires comme (suggestions et notions de l’Éco Animisme) :
Information équivalent à « remède »
Post-mortem équivalent à « héritage »
Parties prenantes équivalentà « la communauté ethnique»
Environnement équivalent à « la Cité »
Économie équivalente à « la spiritualité »
Économie mondiale (Marché) équivalente à « le monde »
Économie de communauté équivalente à « Royaume »
Secteur d’activité équivalent à « la religion »
Essor équivalent à « détente »
Crise équivalent à « stress »
Banque équivalent à « autel »
Gestion de projets équivalent « saisons de construction »
Affirmation équivalent à « la foi »
Projet équivalent à « le Ka »
Sécurité financière équivalent à « Richesse simple »
Fierté (Maturité) équivalent à « l’Amour simple »
Actions dans l’économie de communauté équivalente à « Attitude simple »
Spéculation équivalent à « Possession »
Réalisme équivalent à « Correction »
Bonne gouvernance équivalent à « Modération »
Responsabilitétemporaire d’une économie de communauté équivalente à « pouvoir »
Entrepreneuriat équivalent à « art de vivre » (Ka concept)
Qualité équivalent à « Station du Salut »
Méthode Ka équivalent à « Esprit de correction »
Éco animisme (La vie simple) équivalent à « Voie Noire »
Culture et environnement d’entreprise équivalent à « Tradition »
Patrimoine communautaire transmissible équivalent à « l’humanité »
Patrimoine équivalent à « force vitale » (Énergie consciente)
Capital équivalent à « Amour »
Capacités équivalent à « Vérité »
Temps équivalent à « Lumière »
Innovation (âme du Ka) équivalent à « doctrine »
Vision équivalent à « initiation »
Mission équivalent à « dessein »
Déclaration de projet équivalent à « feuille de route »
Prix équivalent à « Image »
Valeur (Réalité)équivalent à « Identité »
Opérations équivalent à « fréquentation »
Achat équivalent à « vote »
Fidélisation équivalent à « élection »
Objectif de vente équivalent à « suffrage »
Portfolio équivalent à « parti »
Marketing équivalent à « campagne électorale »
Promotion équivalent à « combat »
Tactique équivalent à « simulation »
Stratégie équivalent à « Verre »
Anticipation (financière) équivalent à « outrance »
Éco Animistes équivalent à « peuple »
Plaisir (Éco Animisme) équivalent à « immanence »
Richesse (Éco Animisme) équivalent à « transcendance »
Confiance (Éco Animisme) équivalent à « permanence »
Exercice (Exercice comptable) équivalent à « l’existence »
Exploitation équivalent à « l’apprentissage (de la vie) »
Investissement équivalent à « la transmission »
Financement équivalent à « le sacrifice »
Provision équivalent à « la libation »
Effort équivalent à « prière »
Revenu équivalent à « récolte »
Dépense équivalent à « semailles »
Dans les types de financement d’un Ka on a 3 modes (sacrificiels) :
Revenu d’emploi équivalent à « le sang »
Emprunt équivalent à « la mortification »
Épargne équivalent à « offrande »
Etc. (voir « Fondement de la technique Share Wiser »)

Ce vocabulaire, le plus général possible, est à titre indicatif car si tout le monde adoptait la même référence, les opposant à votre projet pourraient savoir votre mode de gestion une fois vos arcanes mis à jour.

Les « arcanes » (ou gammes) de la Méthode Ka sont constitués par les bonne pratiques spirituelle et lois de la Tradition (Hanafisme) qui prennent une valeur et un nouveau sens dans la gestion d’un projet d’affaires. Parmi ces lois on peut citer la loi du Talion dont l’application peut s’expliquer en ces mots « si les paramètres extrants d’un Ka sont négatifs ils entraineront des paramètres intrants négatifs ; de même dans le cas positif ». Ainsi si les parties prenantes (communauté spirituelle) sont positives, il attirera des initiateurs (clients) positifs.

L’Éco animisme quant à lui insistera plus sur la traduction de certains résultats de la science (trigonométrie, thermodynamique, causalité) en réalités économique.

NB : Il ne s’agit pas (dans le cas de la Méthode Ka et de l’Éco animisme) de la pratique spirituelle mais d’un ensemble symbolique ou système profane visant à assurer une meilleure identité ethnique (lutter contre le déficit de charisme) et un meilleur développement économique (lutter contre l’insuffisance de revenu).

La Méthode Ka (management de projet d’affaires) et l’Éco animisme (économie) donnent une autre couleur à la finance par la contribution d’une sensibilité informelle, noire.

Ceci représente une liste minimale des paramètres d’un projet d’affaires ou d’une série de projets lorsque le Ka a un fonctionnement par projet. Il est bon de définir soi-même un système d’équivalence analogue issu de sa spiritualité pour permettre d’identifier les interactions qui seront en jeux lors de la vie du Ka. Une fois son vocabulaire établit, le contenu de la stratégie s’imprègne de la spiritualité universelle ou spécifique à travers les textes, l’enseignement ou l’expérimentation de chaque acteur économique. Certains apprentissages de l’exercice économique peuvent être en retour des enrichissements personnels et aider à l’accomplissement. Rien à voir avec les rites et pratiques qui ont pour but de favoriser ou d’éloigner la venue d’un évènement ou d’un bien dans la vie d’un individu. Cela est laissé à la discrétion de chacun. Ce n’est pas non plus de l’alchimie. Ici il s’agit d’une application économique de principes actifs reconnus issus des spiritualités animistes ou non.

EXEMPLE :
Nous considérons les Nazaréens (disciples du Christ ou non) comme la famille spirituelle Judeo-chrétienne. Si vous identifiez par équivalence votre objectif de projet avec « Le Royaume des cieux » et que le personnage du Christ (Fils de l’Homme) est votre modèle ou image souhaité de Ka, observez les différentes paraboles sur ce thème avec des paramètres comme : vie éternelle (Age d’or), Amour (culture), la loi (rentabilité), foi (développement), péchés (dettes)…

D’autres traditions se basent plus sur l’enseignement oral. Chacun peut y puiser. L’islam par exemple possède une science dialectique différente propice à la spéculation grâce à l’observation des Signes et leur application dans le quotidien. Cette science s’appelle « Kalâm ».
Exemples d’application de l’usage conceptuel (gammes)
Ka 1 : entrepreneuriat ethnique
Un entrepreneur ethnique démarre un Ka de coaching d’affaires. Il souhaite offrir du coaching individuel (analyse en face à face) et de groupe (atelier de formation). Il n’a accès à aucun financement et la concurrence est très présente dans son bassin économique. Son avantage concurrentiel est son expertise qui lui permet de s’adapter à plusieurs types de clientèle. Il est peu connu et dispose de peu de moyen pour faire sa promotion en ligne. Son patrimoine personnel ne lui permet pas de vivre de son projet et un emploi à temps partiel lui est recommandé pour soutenir son activité.
Méthode Ka.
Le principal défi ici est à la fois la promotion de l’activité naissante et la faiblesse de patrimoine.

Identifions la promotion au « djihad » et la quête de patrimoine à « tasawwuf ». Le but de ce Ka est d’avoir une promotion efficace et un patrimoine stable. Une fois cette équivalence faite on a recours au savoir spirituel relatifs à ces thèmes en transposant écrits et enseignement à sa situation. D’autres identifications peuvent être nécessaires pour compléter la compréhension.

Voici deux passages que l’acteur économique pourrait observer :

« Jihad dérive de la racine jahada qui exprime le fait de s’appliquer, insister, travailler avec zèle, faire des efforts, s’évertuer, se consacrer à… En aucun cas Jihad ne signifie combat physique. Dans le Coran, jihad prend le sens d’efforts fournis en vue de Dieu. Il est donc prioritairement combat spirituel, lequel est dénommé en Islam Grand Jihad. »
Dr Al Ajamî

« Le tasawwuf consiste à se conformer aux commandements de Dieu et à éviter ce qu’Il a interdit, extérieurement et intérieurement, tel qu’Il le veut et non tel que tu le veux. »
Cheikh Ahmed Tidjani

Le conseil est de suivre une voie orthodoxe pour le développement du Ka faite d’efforts et de compliance aux normes sociales. Cela implique beaucoup de temps pour atteindre l’accomplissement du Ka
Ka 2 : entrepreneuriat informel
Un jeune sans emploi décide de se lancer dans l’entrepreneuriat informel dans son pays. Il souhaite créer un partenariat avec un entrepreneur de sa diaspora présente dans une Cité occidentale pour lancer un commerce pour lequel il pourrait tirer ses revenus de vie. Il dispose d’une faible formation et souhaite créer un avantage concurrentiel solide par l’exploitation du potentiel offert par les technologies Internet et de la téléphonie mobile. Ils veulent mettre en place un réseau d’annonces d’affaires à la destination des commerçants. Un financement et une expertise sont nécessaire pour développer une pédagogie accessible au plus grand nombre et d’en tirer un revenu substantiel. Le business model est basé sur l’exemple d’une autre plateforme.
Méthode Ka.
Le principal défi ici est la conception d’un réseau performant technologiquement et rentable.

Identifions le réseau au « Livre » (ou Écritures). La notion de performance pédagogique est liée à ses supports et celle de rentabilité à son utilisation.

Voici deux passages que l’acteur économique pourrait observer :

« Vous sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir la vie éternelle : ce sont elles qui rendent témoignage de moi. Et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie! Je ne tire pas ma gloire des hommes. Mais je sais que vous n’avez point en vous l’amour de Dieu »
Jésus fils de Marie (PSL)

« Dans l’Écriture sainte, c’est la vérité qu’il faut chercher, non l’éloquence.Toute l’Écriture doit être lue dans le même esprit qui l’a dictée : nous devons y chercher l’utilité plutôt que la finesse de style.Ne t’arrête pas à considérer la valeur de l’écrivain, ni son degré d’instruction, mais lis par seul amour de la vérité.Ne te demande pas qui a prononcé telles ou telles paroles, mais médite plutôt sur ces paroles. »
Anonyme, (L’imitation de jésus)

Le conseil est de choisir une solution technologique simple et populaire (non élitiste) et de baser la rentabilité sur le fort volume d’utilisation. Ce qui implique un service à bas cout.

N.B : il est important de poser les identifications ou équivalences avant de puiser dans les textes ou enseignement de la spiritualité pour bâtir sa stratégie.

Il s’agit donc dans la pratique d’une transposition du domaine symbolique des spiritualités vers le domaine économique et vice versa : « un effet miroir ».

Important : À partir du moment où l’on considère l’entreprise (le Ka) comme ayant une existence identifiée devant atteindre l’accomplissement (économique), l’acteur Éco Animiste doit choisir une philosophie ou tradition spirituelle pour servir de guide dans la définition des éléments de la stratégie d’entreprise. Ainsi à partir de Livres comme le Rau nu Prt M Hru (le livre des morts Égyptien), l’Évangile, des écrits traditionnels Dogons ou Bouddhiques etc. il est possible d’élaborer sa stratégie de développement de son Ka. Notons que les textes de l’Islam (Noble Coran et Hadith) servent d’ossature à l’ensemble et à la spiritualité de l’acteur et ne rentrent pas réellement en compte dans le jeu d’analogie (hormis les enseignements spécifiques des Grands Maitres soufis). Ils servent de référence. En adéquation avec l’évolution historique des révélations de Livres, nous choisissons de nous appuyer essentiellement sur l’exploitation du Rau nu Prt M Hru comme base stratégique pour l’accomplissement du premier Ka : The Wisemen Council.
La Méthode Ka en actions : A.D.A.P.T.E.R
L’image du Ka a besoin d’être promue et sert de référence à l’action dans le projet d’affaires (ou financier). Il convient alors de mettre en place une stratégie qui permet son développement et son déploiement en tenant compte de l’identité et du potentiel de l’environnement économique.
Le fil directeur de la stratégie dynamique de gestion A.D.A.P.T.E.R est la modération dans l’émission des flux d’information (décisions de gestion) et le caractère tangible des flux monétaires (ressources financières).
Apprentissage du milieu
Que l’on soit à l’étape de démarrage ou d’expansion de son Ka, il faut considérer l’état du milieu ou bassin économique dans lequel on se trouve lorsque l’on prend la décision d’appliquer la Méthode Ka pour se développer. Trois éléments sont importants à observer : Les parties prenantes, les ressources du bassin économique et les dynamiques et interactions entre les différents paramètres. Cela doit se faire de façon systématique avant l’amorce d’un projet ou d’une de ces phases qui implique des investissements financiers. Ces derniers étant rares dans le cas de l’entrepreneuriat ethnique ou informel, les potentialités à différents niveaux doivent être prises en compte pour que, une fois les efforts engagés, leur exploitation soit possible. Pré-étude des paramètres.
Déterminisme des mécanismes
Il existe un ensemble de lois auxquels on ne peut se soustraire. Elles peuvent provenir de la législation des états (taxes, taux d’intérêt), de l’économie classique (inflation, conditions de prêts) mais aussi de réalités universelles dont nous tirons profit par les équivalences de la Méthode Ka. Il ne convient pas de spéculer sur une interaction de paramètre parce que cela pourrait arranger le mécanisme du Ka. Deux des lois fondamentales sont la causalité et le déterminisme. En effet, il est nécessaire, d’une part, d’engager les efforts même avec peu de ressources avant de prétendre aux fruits (éviter l’endettement) et, d’autre part, s’attendre à des résultats en liens avec la conjonction de paramètres qui ont été impliqués (éviter les attentes irréalistes). Réalisme dans l’exercice.
Adaptation aux variations
Les conditions du milieu dans lequel évolue le Ka ainsi que sa structure de gestion sont soumise à des variations qui peuvent jouer sur sa capacité à délivrer en continu le produit ou service à sa communauté. Il est important de disposer d’assez de flexibilité pour s’adapter aux diverses conjonctures. Le recours à une réserve en temps, ressources ou intelligence (processus automatisé) permet d’atténuer l’effet des fluctuations par injection en cas de pénurie et stockage en cas d’excès. Ce mode d’accumulation et de restitution prend la forme de réserve sur le temps de prestation, d’épargne de sécurité, personne à ressources disponible sur demande, impartition… Il est important que le fonctionnement régulier du Ka prévoie assez de flexibilité pour intégrer une réserve pour la plupart des paramètres sensibles. Normalité flexible.
Processus et contingence
Le temps nécessaire aux opérations du Ka doit être géré avec soin et l’automatisation de la plupart des tâches à travers des processus permet de garder du temps pour les cas sensibles. Ceci constitue une contingence dans le mode de fonctionnement du Ka. Un processus n’a pas besoin d’être compliqué pour être efficace. Il s’agit plus d’une simple routine qui permet d’éviter de reprendre indéfiniment le même temps de jugement pour passer à l’action. L’internet ou la téléphonie mobile offrent de grande possibilité d’automatisation des tâches. Elles permettent par exemple à une application de gérer du contenu et donner de la vie au portail commercial pendant que l’attention est portée sur d’autres tâches inhabituelles. Liberté par l’automation.
Transitions par phases de consolidation
L’activité économique d’un Ka ne peut être soutenue en continu. Il existe des moments « soudure » entre deux projets ou deux saisons. Ces transitions sont nécessaires pour affiner sa méthode et approfondir la connaissance de phénomènes par l’observation des Signes ou autres références spirituelles. Le projet qui succède à cette phase de transition peut servir de projet pilote pour consolider les acquis de la période de moindre activité. Cette station est une fo9rme de respiration ou la pause permet de relancer avec plus de fraicheur l’exercice économique et de ne pas étouffer sous la monotonie. Se poser pour observer.
Équilibre et souplesse
La notion d’équilibre est difficile à considérer en tant que stabilité immuable. Sur le même principe qui désigne l’univers comme un chaos organisé, nous considérons l’équilibre du Ka comme dynamique. Les variations des flux d’information et flux monétaires amènent les paramètres du modèle conceptuel de la Méthode à changer. Le Ka vit et, tout comme un être humain, une grande souplesse est nécessaire pour interagir avec lui et ne pas mettre en péril son existence. Le point de mire se doit de rester constant à savoir l’accomplissement par la constitution d’un patrimoine suffisant et d’une meilleure fierté issue de l’activité. La cotation d’un Ka n’est pas recommandée. Le cas échéant le Ka se doit quitter le domaine informel pour se plier aux lois de l’économie de marché. La structure d’un Ka se doit de rester simple quel que soit sa croissance et de ne traiter que des paramètres tangibles aux mutations modérées. Dynamique de résultat.
Résilience et durabilité (pour certains)
Avec le temps, l’expérience acquise par le Ka doit lui permettre d’être moins sensible aux conjonctures économiques. Il faut pour cela s’assurer de la continuité au sein de l’équipe de gestion de sorte que les leçons apprises puissent être mise à profit. Comme on a vu plus haut, il en va de la performance économique du Ka comme de l’apprentissage humain où les phases de maturation permettent une réaction de plus en plus adaptée et autonome avec le milieu de vie. La durabilité d’un Ka est fondée sur sa transmission par des liens au sein des communautés qui ont eu le bénéfice des services ou produits issus de son activité. Chaine forte de transmission.
Gestion des opérations. Itérations et incréments.

L’étape de prestations du modèle de management par la méthode Ka est celle des opérations de la structure économique. Elle génère le contenu nécessaire pour remplir les objectifs du projet financier (envergure) planifié ou simulé (voir fondements d’Éco animisme). C’est la répétition des prestations par itérations (nouveaux clients identifiés) et incréments (nouvelles utilités identifiées) qui permet de réaliser les revenus unitaires (prestation unique) ou par lots (série d’interventions).

La fréquentation de la communauté permet d’offrir le service ou le produit (utilité). Cela demande d’observer l’environnement (bassin économique) pour trouver une solution aux problèmes que rencontre la clientèle en évitant de créer artificiellement le besoin pour la prestation qui revient à rajouter des problématiques à des situations déjà sensibles. Les itérations et les incréments de l’offre de l’utilité permet de renouveler les cycles de consommation entre plaisir (en cas de conjoncture favorable) et confiance (en cas de crise).
Evolution. Ka Seed, Ka, Ka Tree

Un Ka est la forme active de la structure économique qui participe à l’économie de communauté. Elle comprend une graine d’entreprise (Ka Seed) représenté par la ou les relèves impliquées dans sa vie qui seront amené à devenir des Ka indépendants ou dans le sillage du Ka initial. Dans ce cas de figure, le Ka devient un arbre (Ka Tree) dont dépend plusieurs autres Ka. L’évolution simple de la nature des structures va donc de la graine, au fruit puis à l’arbre; Ka Seed, Ke et Ka Tree.

Fonds participatifs.

L’économie classique préconise de faire alterner des phases de financement, d’exploitation et d’investissement pour accompagner les opérations d’une entreprise. Ainsi la mise à contribution de plusieurs sources de financement amont amène à la levée de fonds en amont du début de l’activité de l’entreprise qui devra réaliser des profits et faire des placements pour faire fructifier ces gains sur le long terme.

La Méthode Ka a pour point focal la création de patrimoines tangibles dans le cadre de la résolution de l’insuffisance de revenu et de la dette. L’un des produits de la Méthode est le Fond participatif ou « Wise fundings » qui consiste à constituer des sphères d’investissement et de financement entre professionnels et entrepreneurs. Cela s’opère en aval de l’activité professionnelle ou d’affaires et permet construire un ensemble de biens tangibles que possède chaque sphère et inclut le capital du Ka du ou des entrepreneurs membre. Le but est de donner la responsabilité à chaque communauté d’être maitre de son Inc et non dépendre forcément de l’investissement classique dans les biens immobiliers ou les placements de fonds de retraite. C’est une alternative qui non seulement consolide l’économie en évitant une trop grande volatilité des titres boursiers d’entreprise (on investit ici) et permet réduire la difficulté d’accès aux crédits pour projets d’affaires. Les professionnels peuvent ainsi diversifier la nature de leur actif et l’entrepreneur renforcer son poids économique. Professionnels et entrepreneur sont dès lors liés de façon plus solide et proche. On n’est pas dans le cas de figure des marchés boursiers totalement impersonnels.

En somme construire et consolider un patrimoine participatif et transmissible c’est non seulement partager du « Capital d’action » (ou mise de fond permettant un levier financier pour des prêts) dans des entreprises ethniques et informelles non cotées en bourse pour leur permettre d’avoir accès à du financement mais aussi autonomiser les communautés avec un patrimoine partagé entre ses membres. Cet investissement peut prendre nominalement la forme d’un « Bail » commercial et social consistant à donner accès à une location de la promotion du projet d’affaires à des tiers adhérents (membres cibles de sa communauté socioéconomique), sélectionnés et habilités au métier, en leur mettant à disposition une initiative Éco animiste permettant respectivement (après structuration) de lancer l’activité, d’aider à sa croissance par leviers financiers après lancement. Le Capital d’action maintient la propriété du patrimoine de l’entreprise à l’investisseur (qui reste ainsi libre de créer d’autres modèles d’affaires tout en faisant carrière) à la hauteur du montant de sa mise initiale. Les tiers adhérents reversent périodiquement (selon entente) un loyer de gestion à l’investisseur tout en se versant un salaire et en réalisant du profit avec le projet d’affaires. Contrairement aux dividendes des grandes entreprises du Système libéral qui rétribuent les actions détenues, la signature du Bail de Capital d’action et de patrimoine d’une initiative Éco animiste, offre une utilité commerciale et social à la communauté dont les débouchés permettent de donner de l’ouvrage à plusieurs de ses membres contre la rétribution de son génie (capitalisation de techniques et l’actualisation du risque). Un manager prolifique peut ainsi concevoir plusieurs projets d’affaires, Ka, les louer comme richesse et valeur de son patrimoine. Un promoteur pragmatique (efforts stratégiques) peut aussi travailler plusieurs années, Ga, créer de la richesse et de la valeur pour son patrimoine. C’est un mode de médiation ou de modération socioéconomique. Le but n’étant pas de devenir riche mais de d’atteindre la suffisance de revenu : Richesse simple (Patrimoine transmissible) et Amour simple (Fierté et Amitié).

Il va sans dire que le recours au prêt par levier financier n’a pas de commune mesure avec l’endettement voire le surendettement qui suivent plutôt un mécanisme de spéculation sur le revenu futur et qui, pour le Livre de la Méthode Ka et sa doctrine de l’Éco Animisme, a valeur de « péché » c’est-à-dire de transgression par idolâtrie du Temps (et non lâcher-prise sur la Providence Qui le guide). C’est justement cette outrance (peur du Temps car « le temps c’est de l’argent ») qui a affectée la finance boursière dans notre contemporain occasionnant de nombreuses crises et justifiant ce Rappel à titre de Jugement pour les uns et de Salut pour les autres.

Ce principe permet un transfert de propriété de L’Investisseur vers le Dirigeant du Ka sur remboursement du Capital Action (Crédit-Bail). Le transfert peut se faire sous forme d’actions autres partages de propriétés mais sans taux intérêts (contrairement au modèle imaginé par Cheikh Amadou Bamba du Sénégal; ici nous prenons plus appui sur l’effluve de lumière gnostique du Grand Ami de la Voie Noire Cheikh Ibrahim Niass dit Baye et de l’enseignement Simple du Sultan de l’ère et notre Shaykh, Shaykh Nazim Al Haqqani). Rigidité et Subtilité.
Qu’il en soit ainsi. Amin. Ata
Partage de revenu et Richesse simple

La lutte contre la pauvreté est à l’agenda de plusieurs pays de l’OCDE et de l’ONU. La dynamique que souhaite mettre en place la Méthode Ka vient concourir à cet effort global. En effet en donnant la possibilité à des communautés de prendre en main leur essor économique, l’effet moyen et long terme est de permettre la réduction des disparités sociales par le relèvement des niveaux de vie des couches populaires. Ces communautés soutiennent leurs entrepreneurs qui les représentent dans l’économie locale ou mondiale. Ce mode d’affirmation autonome passe par un semblant de concentration de l’économie tout en laissant la place à des échanges inter-communautés qui offrent plus d’équité dans l’application de la concurrence.

La réduction de la pauvreté des communautés se fait par le passage de leurs membres de l’insuffisance de revenu à la richesse simple. Celle-ci peut se définir par l’affranchissement des contraintes matérielles afin de favoriser un accomplissement humain en tant que responsabilité primordiale de l’individu ou du ménage.
Liens avec l’économie de marché

L’économie de communauté s’insère dans l’économie de marché une fois qu’elle a consolidée l’accès aux ressources à ses membres et leur permet d’être concurrentiels sur le plan mondial. C’est donc une économie de transition entre l’économie informelle et l’économie de marché. Le caractère ethnique est appelé à s’appliquer à des membres ayant des centres d’intérêts communs mais qui, du fait de leur statut, ont une barrière d’accès à ces ressources essentiels pour leur essor économique. Le regroupement en communauté ethnique permet de mettre en jeu des mécanismes et des stratégies d’affirmation. La Méthode Ka s’inscrit comme un outil pour guider dans cette transition.

Aussi, le recours aux technologies de l’Internet et du Mobile entre l’Afrique, sa Diaspora et ses sympathisants offre la possibilité de concourir à la souveraineté économique de l’espace défini par ces acteurs sous oppression maligne. Pour ce faire, la dynamique commune doit faire intervenir l’achat et le transfert d’argent en ligne et par mobile (toute monnaie considérée) pour donner une alternative aux anciennes mesures de contrôle par le fiduciaire et freiner une conversion, trop risquée dans le contemporain, au cryptomonnaie qui doivent gagner résolument en tangibilité. En somme, une combinaison judicieuses offrant des moyens d’achats et de transfert par des banques à dimension internationale (Amélioration des conditions de Virements; Wire) présentes et déployées dans cet espace suscité et la généralisation de l’usage de la monnaie mobile (Mobile Money) en transfert et achat également donne une meilleure perspective d’échanges financiers solidaires pour les porteurs de cette économie de communauté marquée par l’identité ethnique et la philosophie informelle.

La dynamique du « Système de marché d’intégration » (alternative au Système de marché libéral), qui devrait émerger des efforts de reconstruction avec la philosophie informelle, met à contribution les investissements des membres de la Diaspora dans l’entrepreneuriat de la communauté à titre de Puits financiers, la facilitation stratégique à partir des compétences transversales et de l’expertise des Sympathisants à titre de Ponts et enfin l’initiative et les projets économiques informels et ethniques des résidents en Afrique à titre de Pépinière. Puits, Ponts et Pépinière.
Destinée, vision, objectifs

Dans la définition de l’image du Ka nous avons parlé de la cause qui sert pour fédérer la communauté. On peut également choisir une « utopie » commune plausible et suffisamment grande pour mobiliser tout au long de la vie et impliquer plusieurs générations dans une large mesure :

Notre « utopie » est la résurgence d’un consortium de Compagnies lowcost africaines (« A free Ka ») sur les cendres du symbolique Air Afrique pour être l’étendard du renouveau Noir. Cette compagnie issue du Lean Intention vise à donner l’image d’une Afrique qui, non seulement n’offre plus de prestige inutile mais aussi montre son expertise retrouvée en matière économique. Elle serait détenue par des petits actifs détenus par simples porteurs acteurs du financement par Wise Fundings. Ce modèle financier sert de modèle pour d’autres structures en remplacement des fonds de pension du système capitaliste qui sont coté en bourse. Cela rend l’investissement, l’exploitation et le financement tangibles pour construire patrimoine communautaire durable et empreint de correction.

Bien sûr, les ressources nécessaires pour créer une compagnie panafricaine à partir de rien serait très importante. C’est pourquoi il est question de fédérer celle existantes et de les convaincre de s’unir face à la concurrence accrue d’autres transporteurs qui saisissent des opportunités vis-à-vis des besoins des populations. Il s’agit d’harmoniser les flottes et les effectifs pour avoir un résultat homogène. Il en va du maintien d’un ciel africain au couleur de sa culture et de sa diversité et du devoir d’offrir une utilité importante à la communauté.

C’est une utopie de par l’énergie qu’elle prendrait pour être réalisée mais elle demeure possible voire souhaitable.

Conclusion et Perspectives
La Méthode Ka est née de la volonté de trouver une réponse face aux difficultés d’insertion des couches populaires, primordialement d’Afrique, dans l’économie mondiale. L’observation de grandes disparités et d’une économie à deux vitesses dont les investissements concernaient principalement l’amélioration des infrastructures et non la répartition des revenus, a suscité cette dynamique d’affirmation venant des concernés eux-mêmes pour réduire les écarts sociaux. Puis cette logique a été étendue aux diasporas africaines confrontées aux barrières d’intégration dans les Cités des pays industrialisés notamment le non accès à l’emploi et aux ressources financières de base. C’est donc une double action qu’il s’agit de mener en transcendant l’espace économique mondial et les identités. La Méthode Ka passe par une habilitation des entrepreneurs à conduire des affaires et une sensibilisation des communautés à apporter leur soutien aux initiatives économiques. Ici il est question de créer un patrimoine tangible et durable et permettre ainsi de sortir de la logique de pauvreté et de dette les générations présentes et futures. La notion de communauté n’encourage pas le clivage même si elle valorise la diversité culturelle et une forme de spécialisation stratégique. La communauté n’est pas forcément faite des membres proches par le sang ou l’ethnie au sens pur mais par ceux qui partage la même vision et attendent le même accomplissement patrimonial par le développement des projets d’affaires à travers un Ka ou non. Le défi est donc à deux niveaux. Autant il invite l’acteur économique à fonder son action dans le principe directeur Croire-Fédérer-Prospérer-Partager et la communauté à accueillir l’utilité offerte par cet acteur en ayant à l’esprit que chaque projet est important. La notion de stratégie en projet et tout particulièrement en projet d’affaires ethnique est la clé de la réussite de la plupart de ces acteurs économiques qui sont appelé à s’affirmer dans un contexte de compétition exacerbé par les contextes financiers critiques.

Nous avons voulu ici poser les bases d’une méthode qui a première vue s’apparente à une idéologie socialiste mais dont les applications futures seront le fait d’une approche technocratique (voire théocratique) d’affirmation à partir de ses fondements dont chacun sera maitre d’œuvre selon sa réalité. The Wisemen Council offrira son assistance comme Think Tank et initiateur du modèle. La référence continue aux résultats de travaux qui ont fait leurs preuves nous semble importante. Nous n’inventons rien. Nous corrigeons l’existant (restructuration) pour le rendre adapté à la dynamique d’affirmation des communautés ethniques dans l’économie mondiale. C’est le sens de notre engagement. C’est la raison d’être de la Méthode Ka.

« Une communauté doit pouvoir compter sur le succès de ces entrepreneurs pour créer de la richesse, de la fierté par la sortie de ses membres hors de la logique de pauvreté et d’avilissement »

Annexes
Références
Animismes-Les religions païennes de l’Afrique de l’ouest, J.C. FROELICH, Éditions de l’orante 1964

Introduction à la Méthode Ka, Arnaud Segla, THE WISEMEN COUNCIL 2013

Jawâhir al-Ma’âni, Perles des sens et réalisation des vœux dans le flux d’Abû-l-‘Abbas at-Tijânî, écrit par Sidi Ali Harâzim Ibn al-‘Arabi Barrâda, Traduit par le Pr Ravane MBAYE, ALBOURAQ 2011

La Bible – Version Louis Segond, Pe Soft 2010

L’imitation de Jésus Christ, Médiaspaul 1998

Que dit vraiment le Coran, Dr Al Ajamî, Srbs Editions 2008

Une entreprise ethnique en 40 heures, Arnaud Segla, THE WISEMEN COUNCIL 2014

Dans notre Collection
La firme The Wisemen Council et Arnaud Segla se sont engagées à publier des livres numériques selon trois lignes éditoriales à savoir « le Développement économique », « l’Identité ethnique » et « le Développement durable ». Notre but est d’accompagner l’effort de réappropriation du Futur économique et le renouveau de la civilisation Noire dans une logique de valorisation et de partage aux autres cultures de sa philosophie et de son Attitude informelle. Notre collection s’inscrit dans le cadre du projet de recherche empirique de son Think Tank, la Méthode Ka, ainsi que de ses activités de consultation en Stratégie de projets.
Publié à ce jour :

Collection Développement économique :

Catégorie Analyse

Un aperçu des défis au sein de la communauté des entrepreneurs ethniques, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2015, ISBN: 978-2-924872-24-6

An overview of the challenges within the ethnic entrepreneur community, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2015, ISBN: 978-2-924872-21-5

L’entrepreneur informel entre efforts et peu de richesse, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2016, ISBN: 978-2-924872-22-2

The informal entrepreneur between efforts and little wealth, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2016, ISBN: 978-2-924872-23-9

Catégorie Guides

Une entreprise ethnique en 40 heures, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2014, ISBN : 978-2-924872-20-8

Business in the box, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2014, ISBN: 978-2-924872-13-0

L’art de s’intégrer par l’entrepreneuriat, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2014, ISBN : 978-2-924872-15-4

Successful Citizens through entrepreneurship, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2014, ISBN: 978-2-924872-19-2

Stratégie de projets ethniques, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2016, ISBN: 978-2-924872-17-8

Ethnic Project strategy, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2016, ISBN: 978-2-924872-14-7

Réussir par la voie Informelle, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2016, ISBN : 978-2-924872-16-1

Succeeding through the informal way, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2016, ISBN: 978-2-924872-18-5

Catégorie Manuels

Attitude, Correction, Simplicité et Modération, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2017, ISBN : 978-2-924872-41-3

Introspection, Intuition, Réalisme et Indépendance, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2017, ISBN : 978-2-924872-52-9
Catégorie Précis

Comment fonder mon entreprise Informelle, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2016, ISBN : 978-2-924872-03-1

How to settle my informal enterprise, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2016, ISBN: 978-2-924872-04-8

Comment présenter mon projet informel à des personnes a ressources, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2016, ISBN : 978-2-924872-05-5

How to present my informal project to people of resources, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2016, ISBN: 978-2-924872-06-2

Comment créer mon entreprise ethnique, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2016, ISBN : 978-2-924872-07-9

How do I create my ethnic business, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2016, ISBN: 978-2-924872-08-6

Comment lancer mon entreprise ethnique, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2016, ISBN: 978-2-924872-09-3

How to launch my ethnic business, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2016, ISBN: 978-2-924872-10-9

Comment faire durer mon entreprise ethnique, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2016, ISBN: 978-2-924872-11-6

How to make my ethnic business last, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2016, ISBN: 978-2-924872-12-3

Catégorie outils

Gabarit pour rédiger un plan d’affaires informel, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2018, ISBN :978-2-924872-31-4

Template to write an informal business plan, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2018, ISBN:978-2-924872-32-1

Gabarit pour rédiger un plan de stratégie Marketing informel, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2018, ISBN :978-2-924872-33-8

Template to write an informal strategic Marketing plan, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2018, ISBN: 978-2-924872-34-5

Collection Identité ethnique :

Catégorie Citations

Les Anges dans l’esprit, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2014, ISBN : 978-2-924872-25-3

Catégorie Nouvelles

Le Point, quatre saisons pour reconstruire (édition révisée), Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2013, ISBN 978-2-924872-26-0

Au nom de l’a-guère, le jour du réveil, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2015, ISBN : 978-2-924872-27-7

Catégorie Méditations
Le Calme retrouvé de l’Arbre, Tome I, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2018, ISBN : 978-2-924872-42-0

Le Calme retrouvé de l’Arbre, Tome II, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2018, ISBN : 978-2-924872-43-7

Le Calme retrouvé de l’Arbre, Tome III, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2018, ISBN : 978-2-924872-42-0

Le Rat psalmiste, de là part, de mon cœur, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2018, ISBN : 978-2-924872-51-2

Catégorie Prose

Le Cri de la Calebasse, Arôme antique, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2018, ISBN : 978-2-924872-35-2

Le Cri de la Calebasse, Perles d’exil, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2018, ISBN : 978-2-924872-36-9

Le Cri de la Calebasse, Oasis à l’orient, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2018, ISBN 978-2-924872-37-6

Le Cri de la Calebasse, Noir Mystère, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2018, ISBN : 978-2-924872-38-3

Catégorie Roman

The Black Kingdom, la voie des dieux, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2013, ISBN : 978-2-924872-28-4

Arc en ciel, Gougoune j’aurais ta peau !, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2018, ISBN: 978-2-924872-50-5
Collection développement durable :

Catégorie Méthode Ka

Introduction à la Méthode Ka, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2013, ISBN : 978-2-924872-30-7

Introduction to the Ka Method, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2013, ISBN: 978-2-924872-29-1

Charte de projet de la Méthode Ka, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2012, –

Concept Ka, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2018, ISBN: 978-2-924872-40-6

Ka Concept, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2018, ISBN: 978-2-924872-39-0

Ka Concept Ka, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2018, ISBN: 978-2-924872-49-9

Fondements de la Méthode Ka, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2018, ISBN : 978-2-924872-45-1

Fondements d’Éco Animisme, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2018, ISBN: 978-2-924872-46-8

Fondements de la Technique Share Wiser, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2018, ISBN : 978-2-924872-47-5

Fondements de la Philosophie du Lean Intention, Arnaud Segla, The Wisemen Council, 2018, ISBN : 978-2-924872-48-26

Ces livres sont disponibles à ce jour sur Amazon.

Le Conseil des Sages est une firme de conseil en stratégie de projets ethniques et informels. Depuis 2009, elle se spécialise dans la mise en place de pratiques de gestion simple, efficaces et sur mesure pour une meilleure performance et compétitivité des projets d’entrepreneurs et d’organisations évoluant dans un environnement financier critique. Le Conseil des Sages a développé une méthode alternative, la Méthode Ka, qu’elle propose à certains acteurs économiques dans le cadre de son Think Tank.

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